Casar ravit les siens
Cyclisme vendredi, 27 juil. 2007. 11:53 dimanche, 15 déc. 2024. 12:47
ANGOULÊME, France - Le Tour de France, en quête d'apaisement après le bouleversement des affaires de dopage, s'est donné de l'air avec le succès d'un coureur français, Sandy Casar, vendredi, à Angoulême (ouest), en conclusion de la 18e étape.
Sous les ovations du public, Casar a devancé ses trois compagnons d'échappée, dans l'ordre le Belge Axel Merckx, le Français Laurent Lefèvre et le Néerlandais Michael Boogerd, dans un sprint jugé en faux-plat montant.
L'Espagnol Alberto Contador a gardé le maillot jaune de leader à la veille du contre-la-montre de 55,5 kilomètres qui s'annonce déterminant pour la victoire finale dimanche à Paris.
Mais le jeune Espagnol de l'équipe Discovery Channel a vu son avantage sur l'Australien Cadel Evans réduit de 3 secondes, à cause d'une cassure dans le peloton, à l'approche de la ligne.
Evans compte désormais 1 min 50 sec de retard à combler dans le contre-la-montre, de Cognac à Angoulême, pour renverser la situation et endosser son premier maillot jaune.
Par la faute d'un chien
La foule, très nombreuse sur la route ensoleillée du Tour dans la traversée du Périgord, a encouragé à maintes reprises l'opération propreté voulue par une partie du peloton. Avec des banderoles telles que: "Tour à l'eau claire, bravo les champions".
Cette étape de transition, longue de 211 kilomètres, s'est résumée à l'échappée menée par les quatre coureurs dès la première heure.
Le Belge Frederik Willems, l'un des instigateurs de la fugue, a été repris par le peloton après avoir chuté à cause d'un chien qui traversait la route au 27e kilomètre.
Casar, le premier à tomber dans cet incident, a pu se relever, le cuissard déchiré sur une plaie à la fesse droite. Il a pu reprendre place à l'avant, en compagnie de Merckx qui était sorti en chasse du peloton.
"J'ai pensé que l'échappée était finie, j'avais mal partout, au dos, à l'épaule, à la cuisse", a déclaré Casar après l'arrivée. "Je remercie nos deux compagnons d'échappée (Lefèvre et Boogerd) qui se sont relevés pour nous attendre. Comme il restait beaucoup de kilomètres, on a eu le temps de se remettre".
La "der" de Boogerd et de Merckx
L'écart a culminé à 17 min 30 sec à 50 kilomètres de l'arrivée, avant que l'équipe Euskaltel, soucieuse de protéger la position de l'Espagnol Mikel Astarloza (10e), limite les dégâts.
Le peloton, réglé par le maillot vert, le Belge Tom Boonen (5e), a franchi la ligne avec un retard supérieur à huit minutes et demie.
Boogerd, qui occupait la 16e place au départ de Cahors, est remonté de trois rangs au classement général. Le Néerlandais, coéquipier de l'ex-maillot jaune danois Michael Rasmussen viré par sa propre équipe mercredi soir, participe pour la dernière fois au Tour de France, tout comme Merckx.
Dans le final, après plusieurs escarmouches, Casar a tenté sa chance aux 3 kilomètres. Boogerd a fini par faire l'effort et le Français a temporisé aux 800 mètres quand ses poursuivants se sont rapprochés.
Toujours en tête, Casar a lancé le sprint aux 200 mètres et a remporté enfin le succès qu'il avait laissé échapper d'extrême justesse à Marseille, derrière Cédric Vasseur.
Le Francilien, déjà deuxième à deux reprises en 2005, a signé le deuxième succès français depuis le départ de Londres après celui de Vasseur.
Casar, 28 ans, est professionnel depuis 1999. Fidèle de l'équipe de Marc Madiot (Française des Jeux) depuis ses débuts, il a notamment déjà terminé sixième du Giro 2006.
Venu sur le Tour avec l'ambition d'obtenir une bonne place au classement général, le Français, qui a souffert durant la première moitié de l'épreuve, a changé d'objectif.
Un "chrono" roulant
"J'aime ça, courir dans les échappées. Rester dans les roues, c'est frustrant", a déclaré Casar, décidé à poursuivre dans cette voie d'attaquant à l'avenir.
De Cognac, ville-étape inédite, à Angoulême, le contre-la-montre emprunte un parcours de 55,5 kilomètres, qualifié de roulant et de rapide, comportant de nombreuses lignes droites.
Jean-François Pescheux, directeur de la course, s'attend à une moyenne de 48-49 km/h, selon les conditions météo.
Deux points officiels de chronométrage sont prévus à Sigogne (Km 17,5) et à Saint-Genis d'Hiersac (Km 35), au sommet d'une petite côte, avant le final qui passe par la ville haute d'Angoulême.
A Albi, sur une distance sensiblement comparable (54 km) mais sur un profil plus accidenté, le meilleur temps avait été réalisé samedi dernier par le Kazakh Alexandre Vinokourov, déclaré positif par la suite (échantillon "A").
Si la contre-analyse confirme le premier résultat, la victoire reviendra à Evans. Dans le Tarn, l'Australien (2e de l'étape) avait précédé de 1 min 04 sec l'Espagnol Alberto Contador (7e) et de 1 min 25 sec l'Américain Levi Leipheimer (9e).
Sous les ovations du public, Casar a devancé ses trois compagnons d'échappée, dans l'ordre le Belge Axel Merckx, le Français Laurent Lefèvre et le Néerlandais Michael Boogerd, dans un sprint jugé en faux-plat montant.
L'Espagnol Alberto Contador a gardé le maillot jaune de leader à la veille du contre-la-montre de 55,5 kilomètres qui s'annonce déterminant pour la victoire finale dimanche à Paris.
Mais le jeune Espagnol de l'équipe Discovery Channel a vu son avantage sur l'Australien Cadel Evans réduit de 3 secondes, à cause d'une cassure dans le peloton, à l'approche de la ligne.
Evans compte désormais 1 min 50 sec de retard à combler dans le contre-la-montre, de Cognac à Angoulême, pour renverser la situation et endosser son premier maillot jaune.
Par la faute d'un chien
La foule, très nombreuse sur la route ensoleillée du Tour dans la traversée du Périgord, a encouragé à maintes reprises l'opération propreté voulue par une partie du peloton. Avec des banderoles telles que: "Tour à l'eau claire, bravo les champions".
Cette étape de transition, longue de 211 kilomètres, s'est résumée à l'échappée menée par les quatre coureurs dès la première heure.
Le Belge Frederik Willems, l'un des instigateurs de la fugue, a été repris par le peloton après avoir chuté à cause d'un chien qui traversait la route au 27e kilomètre.
Casar, le premier à tomber dans cet incident, a pu se relever, le cuissard déchiré sur une plaie à la fesse droite. Il a pu reprendre place à l'avant, en compagnie de Merckx qui était sorti en chasse du peloton.
"J'ai pensé que l'échappée était finie, j'avais mal partout, au dos, à l'épaule, à la cuisse", a déclaré Casar après l'arrivée. "Je remercie nos deux compagnons d'échappée (Lefèvre et Boogerd) qui se sont relevés pour nous attendre. Comme il restait beaucoup de kilomètres, on a eu le temps de se remettre".
La "der" de Boogerd et de Merckx
L'écart a culminé à 17 min 30 sec à 50 kilomètres de l'arrivée, avant que l'équipe Euskaltel, soucieuse de protéger la position de l'Espagnol Mikel Astarloza (10e), limite les dégâts.
Le peloton, réglé par le maillot vert, le Belge Tom Boonen (5e), a franchi la ligne avec un retard supérieur à huit minutes et demie.
Boogerd, qui occupait la 16e place au départ de Cahors, est remonté de trois rangs au classement général. Le Néerlandais, coéquipier de l'ex-maillot jaune danois Michael Rasmussen viré par sa propre équipe mercredi soir, participe pour la dernière fois au Tour de France, tout comme Merckx.
Dans le final, après plusieurs escarmouches, Casar a tenté sa chance aux 3 kilomètres. Boogerd a fini par faire l'effort et le Français a temporisé aux 800 mètres quand ses poursuivants se sont rapprochés.
Toujours en tête, Casar a lancé le sprint aux 200 mètres et a remporté enfin le succès qu'il avait laissé échapper d'extrême justesse à Marseille, derrière Cédric Vasseur.
Le Francilien, déjà deuxième à deux reprises en 2005, a signé le deuxième succès français depuis le départ de Londres après celui de Vasseur.
Casar, 28 ans, est professionnel depuis 1999. Fidèle de l'équipe de Marc Madiot (Française des Jeux) depuis ses débuts, il a notamment déjà terminé sixième du Giro 2006.
Venu sur le Tour avec l'ambition d'obtenir une bonne place au classement général, le Français, qui a souffert durant la première moitié de l'épreuve, a changé d'objectif.
Un "chrono" roulant
"J'aime ça, courir dans les échappées. Rester dans les roues, c'est frustrant", a déclaré Casar, décidé à poursuivre dans cette voie d'attaquant à l'avenir.
De Cognac, ville-étape inédite, à Angoulême, le contre-la-montre emprunte un parcours de 55,5 kilomètres, qualifié de roulant et de rapide, comportant de nombreuses lignes droites.
Jean-François Pescheux, directeur de la course, s'attend à une moyenne de 48-49 km/h, selon les conditions météo.
Deux points officiels de chronométrage sont prévus à Sigogne (Km 17,5) et à Saint-Genis d'Hiersac (Km 35), au sommet d'une petite côte, avant le final qui passe par la ville haute d'Angoulême.
A Albi, sur une distance sensiblement comparable (54 km) mais sur un profil plus accidenté, le meilleur temps avait été réalisé samedi dernier par le Kazakh Alexandre Vinokourov, déclaré positif par la suite (échantillon "A").
Si la contre-analyse confirme le premier résultat, la victoire reviendra à Evans. Dans le Tarn, l'Australien (2e de l'étape) avait précédé de 1 min 04 sec l'Espagnol Alberto Contador (7e) et de 1 min 25 sec l'Américain Levi Leipheimer (9e).