Cette fois c'est vrai, Cadel!
Cyclisme lundi, 14 juil. 2008. 19:47 dimanche, 15 déc. 2024. 16:45
Imaginez le scénario rêvé si Rémy Di Gregorio, un Français, avait remporté la dixième étape du Tour de France un 14 juillet, jour de fête nationale!
Mais franchement, depuis la retraite de Richard Virenqye, je ne vois aucun Français capable de triompher au sommet d'Hautacam. Cependant, Di Gregorio est un coureur dont il faudra retenir le nom. Il a seulement 22 ans et est d'ailleurs étiqueté comme le "prochain Virenque".
Ce qui l'a condamné lundi, c'est que dans les derniers kilomètres du Tourmalet, Alejandro Valverde et Damiano Cunego ont perdu contact et la formation CSC y a vu l'occasion de semer ces deux gars-là au classement des meneurs. Si CSC ne donne pas la charge dans la vallée, avant la dernière ascension, je pense que Di Gregorio a des chances.
Mais pour son plus grand malheur, il y avait une bataille, une guerre, juste derrière.
Revenons à Valverde et Cunego, dont on peut pratiquement dire que leur Tour est terminé. Le premier, qui, avec Cadel Evans, était l'un des principaux candidats à la succession d'Alberto Contador, se retrouve repoussé à 4:41 de la tête tandis que Cunego est à 5:37. Ni l'un ni l'autre, à mon avis, ne parviendra à remonter la pente. Surtout pas Cunego, qui est moins bon au contre-la-montre.
Pour ce qui est d'Evans, on l'a vu très ému après avoir enfilé le maillot jaune, et on peut comprendre pourquoi.
L'année dernière, il y avait eu erreur de calculs au terme d'une étape du Tour de France. Les commissaires étaient allés chercher Evans pour la cérémonie protocolaire en lui disant qu'il était le nouveau détenteur du maillot jaune. Lui disait que c'était impossible, mais on lui a juré qu'il était bel et bien le nouveau meneur du Tour.
Il était tellement heureux qu'il a sauté dans les bras de son soigneur et s'est mis à pleurer. Sauf qu'une fois rendu au pied du podium, on s'est excusé en lui disant qu'on s'était effectivement trompé.
Aujourd'hui, il est véritablement en tête, une petite seconde devant Frank Schleck.
Après une journée de repos bien méritée, les cyclistes poursuivront mercredi leur chemin vers les Alpes, un passage qui sera crucial, décisif.
Retranscription de l'intervention de Louis Bertrand au bulletin Sports 30.
Mais franchement, depuis la retraite de Richard Virenqye, je ne vois aucun Français capable de triompher au sommet d'Hautacam. Cependant, Di Gregorio est un coureur dont il faudra retenir le nom. Il a seulement 22 ans et est d'ailleurs étiqueté comme le "prochain Virenque".
Ce qui l'a condamné lundi, c'est que dans les derniers kilomètres du Tourmalet, Alejandro Valverde et Damiano Cunego ont perdu contact et la formation CSC y a vu l'occasion de semer ces deux gars-là au classement des meneurs. Si CSC ne donne pas la charge dans la vallée, avant la dernière ascension, je pense que Di Gregorio a des chances.
Mais pour son plus grand malheur, il y avait une bataille, une guerre, juste derrière.
Revenons à Valverde et Cunego, dont on peut pratiquement dire que leur Tour est terminé. Le premier, qui, avec Cadel Evans, était l'un des principaux candidats à la succession d'Alberto Contador, se retrouve repoussé à 4:41 de la tête tandis que Cunego est à 5:37. Ni l'un ni l'autre, à mon avis, ne parviendra à remonter la pente. Surtout pas Cunego, qui est moins bon au contre-la-montre.
Pour ce qui est d'Evans, on l'a vu très ému après avoir enfilé le maillot jaune, et on peut comprendre pourquoi.
L'année dernière, il y avait eu erreur de calculs au terme d'une étape du Tour de France. Les commissaires étaient allés chercher Evans pour la cérémonie protocolaire en lui disant qu'il était le nouveau détenteur du maillot jaune. Lui disait que c'était impossible, mais on lui a juré qu'il était bel et bien le nouveau meneur du Tour.
Il était tellement heureux qu'il a sauté dans les bras de son soigneur et s'est mis à pleurer. Sauf qu'une fois rendu au pied du podium, on s'est excusé en lui disant qu'on s'était effectivement trompé.
Aujourd'hui, il est véritablement en tête, une petite seconde devant Frank Schleck.
Après une journée de repos bien méritée, les cyclistes poursuivront mercredi leur chemin vers les Alpes, un passage qui sera crucial, décisif.
Retranscription de l'intervention de Louis Bertrand au bulletin Sports 30.