Chronologie de la chute d'Armstrong
Cyclisme lundi, 22 oct. 2012. 08:36 mercredi, 11 déc. 2024. 19:27
GENEVE - La chute de Lance Armstrong en quelques dates:
1992: Armstrong participe aux JO de Barcelone et passe professionnel.
1993: à moins de 22 ans, il gagne sa première étape du Tour de France et remporte le Championnat du monde sur route.
Octobre 1996: Lance Armstrong, victime d'un cancer des testicules, subit une opération suivie d'une chimiothérapie.
1997: le cycliste texan crée sa fondation de lutte contre le cancer Livestrong et reprend l'entraînement.
Juillet 1999: Armstrong remporte son 1er Tour de France, un an après le scandale Festina. Six autres victoires suivront.
2004: Armstrong est accusé de dopage dans un ouvrage de David Walsh et Pierre Ballester, éléments détaillés à l'appui.
Juillet 2005: septième et dernière victoire au Tour de France. Armstrong quitte le peloton professionnel.
Août 2005: le quotidien L'Équipe affirme que des échantillons d'urine d'Armstrong dans le Tour 1999 sont positifs à l'EPO.
2008: Armstrong annonce son retour dans le cyclisme professionnel.
2009: il finit 3e du Tour de France.
20 mai 2010: l'Américain Floyd Landis, déchu de sa victoire au Tour de France 2006 à la suite d'un contrôle positif à la testostérone, avoue s'être dopé durant sa carrière. Dans la foulée, il accuse Armstrong, son ancien leader dans l'équipe US Postal. La Food and Drug Administration (FDA) américaine ouvre une enquête fédérale confiée à Jeff Novitzky, célèbre pour avoir fait tomber la sprinteuse Marion Jones dans l'affaire Balco.
22 juillet 2010: alors que Landis détaille ses années de dopage, et notamment deux séances de transfusions sanguines d'Armstrong, le septuple vainqueur du Tour de France fait appel à un avocat réputé pour se défendre dans l'enquête fédérale. Parmi les témoins entendus à huis clos par un grand jury au tribunal fédéral de Californie, Greg LeMond, le premier Américain vainqueur du Tour de France (1986), très critique envers son successeur, estime que l'enquête va produire des preuves « accablantes ».
Mi-novembre 2010: Novitzky se rend en Europe, notamment à Lyon au siège d'Interpol.
23 janvier 2011: Armstrong met définitivement fin à sa carrière professionnelle à l'issue du Tour Down Under, en Australie.
21 avril 2011: La Gazzetta dello Sport révèle que les autorités d'Italie, de France, de Suisse et d'Espagne coopèrent avec les enquêteurs américains qui travaillent notamment sur un volet financier centré sur Michele Ferrari, le sulfureux préparateur italien d'Armstrong.
Mai 2011: autre ex-coéquipier d'Armstrong suspendu pour dopage, Tyler Hamilton raconte à la chaîne américaine CBS avoir vu le Texan s'injecter de l'EPO lors du Tour de France 1999.
Contraint de rendre sa médaille d'or des Jeux olympiques 2004 après ses aveux, Hamilton reviendra à la charge un an plus tard, évoquant un contrôle positif d'Armstrong sur le Tour de Suisse 2001. L'Union cycliste internationale (UCI) nie formellement avoir étouffé ce contrôle.
20 mai 2011: selon CBS, George Hincapie, le seul coureur qui a accompagné Armstrong dans ses sept Tours victorieux, aurait affirmé aux enquêteurs fédéraux qu'il avait vu son ami se doper.
3 février 2012: le procureur fédéral André Birotte Jr. abandonne l'enquête fédérale ouverte en mai 2010, pour savoir si des fonds publics avaient été utilisés au sein de l'US Postal pour des pratiques illicites comme le dopage. Aucune raison n'est donnée à l'appui de cette décision. L'Agence antidopage américaine (Usada) poursuit par contre sa propre enquête.
13 juin 2012: l'Usada annonce l'ouverture d'une procédure disciplinaire pour dopage à l'encontre d'Armstrong et de cinq de ses collaborateurs: Johan Bruyneel, Michele Ferrari, Luis del Moral, Pedro Celaya, Pepe Marti. Le Texan se voit interdit de participer à des compétitions de triathlon, sport qu'il a repris après avoir mis fin à sa carrière cycliste début 2011.
9 juillet 2012: Armstrong tente de stopper la procédure disciplinaire de l'Usada devant les tribunaux civils, estimant que ses droits à un procès équitable ne sont pas respectés.
10 juillet 2012: le préparateur Michele Ferrari, le médecin Luis del Moral, et l'entraîneur Pepe Marti sont les premiers protagonistes sanctionnés par l'Usada. Ils écopent d'« une suspension à vie dans le cadre d'un système de dopage organisé au niveau de l'US Postal ».
20 août 2012: le tribunal fédéral d'Austin rejette la plainte d'Armstrong, estimant que ce n'est pas aux tribunaux américains de trancher le contentieux sportif avec l'Usada.
23 août 2012: Armstrong renonce à faire appel des accusations de dopage de l'Usada. Dans la foulée, l'Agence américaine annonce qu'il sera privé de tous ses résultats depuis le 1er août 1998, et notamment ses sept victoires dans le Tour de France, et radié à vie du cyclisme. La compétence de l'Usada se limitant au territoire américain, il revient à la Fédération internationale (UCI) de priver officiellement le Texan de ses victoires.
10 octobre 2012: l'Usada dévoile le rapport de 202 pages accompagné de quelque 1.000 pages de témoignages et études envoyé à l'UCI. Elle y accuse Armstrong d'avoir « monté le programme de dopage le plus sophistiqué jamais vu dans l'histoire du sport », en s'appuyant notamment sur les témoignages sous serment de 26 personnes, « dont 15 coureurs ayant eu connaissance des activités de dopage au sein de l'US Postal ».
Six anciens équipiers du coureur américain, qui étaient encore dans le peloton en 2012 et ont tous avoué s'être dopés, sont suspendus six mois: Levi Leipheimer, Christian Van de Velde, David Zabriskie, Tom Danielson, George Hincapie et Michael Barry.
12 octobre 2012: le Tour de France annonce qu'il souhaite que les sept victoires d'Armstrong dans la Grande Boucle, de 1999 à 2005, ne soient pas réattribuées, tout en précisant qu'il revient à l'UCI de modifier le palmarès de l'épreuve.
Johan Bruyneel, accusé par l'Usada d'avoir joué un rôle majeur dans le système de dopage mis en place à l'époque où il était le directeur sportif de l'équipe d'Armstrong, démissionne de son poste de manageur général de la formation RadioSchack des frères Frank et Andy Schleck.
17 octobre 2012: l'équipementier Nike annonce avoir mis fin à son contrat avec Armstrong, en raison de « preuves apparemment rédhibitoires » démontrant qu'il s'est dopé. D'autres sponsors comme le brasseur Annheuser-Busch et la marque de cycles Trek font de même.
Le cycliste abandonne la présidence de Livestrong, l'association de lutte contre le cancer qu'il a fondée en 1997 après avoir vaincu la maladie.
22 octobre: l'UCI suit le rapport de l'Usada et prive Lance Armstrong de ses sept victoires dans le Tour de France. « Lance Armstrong n'a aucune place dans le cyclisme », insiste Pat McQuaid, le président de l'UCI.
1992: Armstrong participe aux JO de Barcelone et passe professionnel.
1993: à moins de 22 ans, il gagne sa première étape du Tour de France et remporte le Championnat du monde sur route.
Octobre 1996: Lance Armstrong, victime d'un cancer des testicules, subit une opération suivie d'une chimiothérapie.
1997: le cycliste texan crée sa fondation de lutte contre le cancer Livestrong et reprend l'entraînement.
Juillet 1999: Armstrong remporte son 1er Tour de France, un an après le scandale Festina. Six autres victoires suivront.
2004: Armstrong est accusé de dopage dans un ouvrage de David Walsh et Pierre Ballester, éléments détaillés à l'appui.
Juillet 2005: septième et dernière victoire au Tour de France. Armstrong quitte le peloton professionnel.
Août 2005: le quotidien L'Équipe affirme que des échantillons d'urine d'Armstrong dans le Tour 1999 sont positifs à l'EPO.
2008: Armstrong annonce son retour dans le cyclisme professionnel.
2009: il finit 3e du Tour de France.
20 mai 2010: l'Américain Floyd Landis, déchu de sa victoire au Tour de France 2006 à la suite d'un contrôle positif à la testostérone, avoue s'être dopé durant sa carrière. Dans la foulée, il accuse Armstrong, son ancien leader dans l'équipe US Postal. La Food and Drug Administration (FDA) américaine ouvre une enquête fédérale confiée à Jeff Novitzky, célèbre pour avoir fait tomber la sprinteuse Marion Jones dans l'affaire Balco.
22 juillet 2010: alors que Landis détaille ses années de dopage, et notamment deux séances de transfusions sanguines d'Armstrong, le septuple vainqueur du Tour de France fait appel à un avocat réputé pour se défendre dans l'enquête fédérale. Parmi les témoins entendus à huis clos par un grand jury au tribunal fédéral de Californie, Greg LeMond, le premier Américain vainqueur du Tour de France (1986), très critique envers son successeur, estime que l'enquête va produire des preuves « accablantes ».
Mi-novembre 2010: Novitzky se rend en Europe, notamment à Lyon au siège d'Interpol.
23 janvier 2011: Armstrong met définitivement fin à sa carrière professionnelle à l'issue du Tour Down Under, en Australie.
21 avril 2011: La Gazzetta dello Sport révèle que les autorités d'Italie, de France, de Suisse et d'Espagne coopèrent avec les enquêteurs américains qui travaillent notamment sur un volet financier centré sur Michele Ferrari, le sulfureux préparateur italien d'Armstrong.
Mai 2011: autre ex-coéquipier d'Armstrong suspendu pour dopage, Tyler Hamilton raconte à la chaîne américaine CBS avoir vu le Texan s'injecter de l'EPO lors du Tour de France 1999.
Contraint de rendre sa médaille d'or des Jeux olympiques 2004 après ses aveux, Hamilton reviendra à la charge un an plus tard, évoquant un contrôle positif d'Armstrong sur le Tour de Suisse 2001. L'Union cycliste internationale (UCI) nie formellement avoir étouffé ce contrôle.
20 mai 2011: selon CBS, George Hincapie, le seul coureur qui a accompagné Armstrong dans ses sept Tours victorieux, aurait affirmé aux enquêteurs fédéraux qu'il avait vu son ami se doper.
3 février 2012: le procureur fédéral André Birotte Jr. abandonne l'enquête fédérale ouverte en mai 2010, pour savoir si des fonds publics avaient été utilisés au sein de l'US Postal pour des pratiques illicites comme le dopage. Aucune raison n'est donnée à l'appui de cette décision. L'Agence antidopage américaine (Usada) poursuit par contre sa propre enquête.
13 juin 2012: l'Usada annonce l'ouverture d'une procédure disciplinaire pour dopage à l'encontre d'Armstrong et de cinq de ses collaborateurs: Johan Bruyneel, Michele Ferrari, Luis del Moral, Pedro Celaya, Pepe Marti. Le Texan se voit interdit de participer à des compétitions de triathlon, sport qu'il a repris après avoir mis fin à sa carrière cycliste début 2011.
9 juillet 2012: Armstrong tente de stopper la procédure disciplinaire de l'Usada devant les tribunaux civils, estimant que ses droits à un procès équitable ne sont pas respectés.
10 juillet 2012: le préparateur Michele Ferrari, le médecin Luis del Moral, et l'entraîneur Pepe Marti sont les premiers protagonistes sanctionnés par l'Usada. Ils écopent d'« une suspension à vie dans le cadre d'un système de dopage organisé au niveau de l'US Postal ».
20 août 2012: le tribunal fédéral d'Austin rejette la plainte d'Armstrong, estimant que ce n'est pas aux tribunaux américains de trancher le contentieux sportif avec l'Usada.
23 août 2012: Armstrong renonce à faire appel des accusations de dopage de l'Usada. Dans la foulée, l'Agence américaine annonce qu'il sera privé de tous ses résultats depuis le 1er août 1998, et notamment ses sept victoires dans le Tour de France, et radié à vie du cyclisme. La compétence de l'Usada se limitant au territoire américain, il revient à la Fédération internationale (UCI) de priver officiellement le Texan de ses victoires.
10 octobre 2012: l'Usada dévoile le rapport de 202 pages accompagné de quelque 1.000 pages de témoignages et études envoyé à l'UCI. Elle y accuse Armstrong d'avoir « monté le programme de dopage le plus sophistiqué jamais vu dans l'histoire du sport », en s'appuyant notamment sur les témoignages sous serment de 26 personnes, « dont 15 coureurs ayant eu connaissance des activités de dopage au sein de l'US Postal ».
Six anciens équipiers du coureur américain, qui étaient encore dans le peloton en 2012 et ont tous avoué s'être dopés, sont suspendus six mois: Levi Leipheimer, Christian Van de Velde, David Zabriskie, Tom Danielson, George Hincapie et Michael Barry.
12 octobre 2012: le Tour de France annonce qu'il souhaite que les sept victoires d'Armstrong dans la Grande Boucle, de 1999 à 2005, ne soient pas réattribuées, tout en précisant qu'il revient à l'UCI de modifier le palmarès de l'épreuve.
Johan Bruyneel, accusé par l'Usada d'avoir joué un rôle majeur dans le système de dopage mis en place à l'époque où il était le directeur sportif de l'équipe d'Armstrong, démissionne de son poste de manageur général de la formation RadioSchack des frères Frank et Andy Schleck.
17 octobre 2012: l'équipementier Nike annonce avoir mis fin à son contrat avec Armstrong, en raison de « preuves apparemment rédhibitoires » démontrant qu'il s'est dopé. D'autres sponsors comme le brasseur Annheuser-Busch et la marque de cycles Trek font de même.
Le cycliste abandonne la présidence de Livestrong, l'association de lutte contre le cancer qu'il a fondée en 1997 après avoir vaincu la maladie.
22 octobre: l'UCI suit le rapport de l'Usada et prive Lance Armstrong de ses sept victoires dans le Tour de France. « Lance Armstrong n'a aucune place dans le cyclisme », insiste Pat McQuaid, le président de l'UCI.