Comme le vert vous va bien, M. Freire!
Cyclisme samedi, 19 juil. 2008. 19:45 jeudi, 12 déc. 2024. 12:26
Depuis une dizaine de jours, tout ce qu'Oscar Freire entend ou lit dans les journaux, c'est que Mark Cavendish, avec ses quatre victoires d'étape, est LE grand sprinteur du Tour de France 2008.
Et pourtant, c'est lui qui portait le maillot vert de meilleur sprinteur! Sauf que Freire, qui avait déjà remporté une étape du TDF en 2002 et deux autres en 2006, n'avait toujours pas coiffé le fil d'arrivée en tête en 2008, un fait un peu troublant.
Samedi, au terme de la 14e étape qui reliait Nîmes à Digne-les-Bains, un parcours qui s'est décidé dans les derniers mètres, Freire s'est fait un bien énorme et a montré à tout le monde que c'était lui, le vrai sprinteur de la grande boucle.
Il a certainement tous les droits d'être très soulagé, le triple champion du monde sur route. Parce qu'un sprinteur qui ne gagne pas d'étape au Tour de France, c'est un peu comme un Vincent Lecavalier qui connaît une léthargie de six ou sept matchs sans le moindre but.
Alors samedi, Oscar Freire, avec son beau maillot vert, nous a montré qu'il méritait la tête du classement des meilleurs sprinteurs.
Evans prêtera-t-il le maillot jaune?
Dimanche, les cyclistes feront leur entrée dans les Alpes et Cadel Evans pourrait bien y laisser son maillot jaune de leader. Mais stratégiquement parlant, serait-ce si dramatique?
La vérité, c'est ce que ça ne serait vraiment pas la fin du monde.
L'arrivée de la 15e étape sera inédite. Jamais le Tour n'est passé par Prato Nevoso, une station de ski italienne. Evans détient une avance d'une seconde sur Frank Schleck, un excellent grimpeur qui a d'ailleurs battu l'Australien à Hautacam lors de la dixième étape.
On peut donc penser qu'Evans perdra son maillot jaune face à un grimpeur comme Schleck ou même son coéquipier Carlos Sastre, mais l'avantage qu'il détient sur ces deux adversaires, pour ne nommer que ceux-là, c'est qu'il est excellent au contre-la-montre. Samedi prochain, à la veille de l'arrivée sur les Champs Élysées, Evans profitera d'un parcours de 53 kilomètres contre la montre.
On peut donc dire qu'il peut céder un peu de temps aux grimpeurs dans les Alpes sans que son monde ne s'effondre. Même que ça voudrait dire que pendant la dernière semaine du Tour, son équipe et lui n'auraient pas à porter le poids de protéger le maillot jaune
*Retranscription de l'intervention de Louis Bertrand au bulletin Sports 30.
Et pourtant, c'est lui qui portait le maillot vert de meilleur sprinteur! Sauf que Freire, qui avait déjà remporté une étape du TDF en 2002 et deux autres en 2006, n'avait toujours pas coiffé le fil d'arrivée en tête en 2008, un fait un peu troublant.
Samedi, au terme de la 14e étape qui reliait Nîmes à Digne-les-Bains, un parcours qui s'est décidé dans les derniers mètres, Freire s'est fait un bien énorme et a montré à tout le monde que c'était lui, le vrai sprinteur de la grande boucle.
Il a certainement tous les droits d'être très soulagé, le triple champion du monde sur route. Parce qu'un sprinteur qui ne gagne pas d'étape au Tour de France, c'est un peu comme un Vincent Lecavalier qui connaît une léthargie de six ou sept matchs sans le moindre but.
Alors samedi, Oscar Freire, avec son beau maillot vert, nous a montré qu'il méritait la tête du classement des meilleurs sprinteurs.
Evans prêtera-t-il le maillot jaune?
Dimanche, les cyclistes feront leur entrée dans les Alpes et Cadel Evans pourrait bien y laisser son maillot jaune de leader. Mais stratégiquement parlant, serait-ce si dramatique?
La vérité, c'est ce que ça ne serait vraiment pas la fin du monde.
L'arrivée de la 15e étape sera inédite. Jamais le Tour n'est passé par Prato Nevoso, une station de ski italienne. Evans détient une avance d'une seconde sur Frank Schleck, un excellent grimpeur qui a d'ailleurs battu l'Australien à Hautacam lors de la dixième étape.
On peut donc penser qu'Evans perdra son maillot jaune face à un grimpeur comme Schleck ou même son coéquipier Carlos Sastre, mais l'avantage qu'il détient sur ces deux adversaires, pour ne nommer que ceux-là, c'est qu'il est excellent au contre-la-montre. Samedi prochain, à la veille de l'arrivée sur les Champs Élysées, Evans profitera d'un parcours de 53 kilomètres contre la montre.
On peut donc dire qu'il peut céder un peu de temps aux grimpeurs dans les Alpes sans que son monde ne s'effondre. Même que ça voudrait dire que pendant la dernière semaine du Tour, son équipe et lui n'auraient pas à porter le poids de protéger le maillot jaune
*Retranscription de l'intervention de Louis Bertrand au bulletin Sports 30.