Contador a été victime de la confusion
Cyclisme samedi, 2 juil. 2011. 17:06 jeudi, 12 déc. 2024. 09:05
LES HERBIERS - L'Espagnol Alberto Contador, retardé samedi par une chute collective dans la première étape du Tour de France, a été victime de surcroît de la confusion issue d'une autre chute à 2,2 kilomètres de l'arrivée au Mont des Alouettes.
Le groupe de tête a éclaté au pied de la courte montée finale quand plusieurs coureurs (R. Feillu et Engoulvent notamment) se sont retrouvés à l'arrêt sur chute.
Le Luxembourgeois Andy Schleck et quelques autres coureurs de premier plan (Wiggins, Leipheimer, Cavendish, Chavanel, Basso, Gesink) sont repartis derrière. Mais ils ont bénéficié du point du réglement (article 20) prévoyant qu'en cas d'incident ou de chute dans les trois derniers kilomètres, un coureur se voit attribuer le temps du groupe auquel il appartenait à ce moment-là.
Contador, qui a franchi la ligne avant Andy Schleck et les autres coureurs attardés, a estimé avoir été gêné par cette seconde chute. De fait, il a perdu une trentaine de secondes dans la montée finale, sans que l'on puisse savoir si ce retard supplémentaire est dû à la gêne provoquée par l'incident... ou au relâchement de voir son grand rival, Andy Schleck, lui aussi attardé.
Son directeur sportif, l'Australien Bradley McGee, a demandé en vain au jury des commissaires que le temps de Contador soit pris au passage des trois kilomètres, là où un dispositif enregistre par précaution le passage des coureurs en cas d'incident par la suite.
Il est à noter que des coureurs qui risquaient de se faire lâcher dans la montée finale, par exemple le Britannique Mark Cavendish, ont bénéficié de la règle des trois kilomètres, instaurée voici une dizaine d'années.
"Cette règle a été appliquée au Mont des Alouettes car l'étape était considérée comme étant une étape de plaine", a expliqué à l'AFP le directeur de course, Jean-François Pescheux. "Mais elle ne s'appliquera pas à l'arrivée de la quatrième étape, à Mûr-de-Bretagne".
Le groupe de tête a éclaté au pied de la courte montée finale quand plusieurs coureurs (R. Feillu et Engoulvent notamment) se sont retrouvés à l'arrêt sur chute.
Le Luxembourgeois Andy Schleck et quelques autres coureurs de premier plan (Wiggins, Leipheimer, Cavendish, Chavanel, Basso, Gesink) sont repartis derrière. Mais ils ont bénéficié du point du réglement (article 20) prévoyant qu'en cas d'incident ou de chute dans les trois derniers kilomètres, un coureur se voit attribuer le temps du groupe auquel il appartenait à ce moment-là.
Contador, qui a franchi la ligne avant Andy Schleck et les autres coureurs attardés, a estimé avoir été gêné par cette seconde chute. De fait, il a perdu une trentaine de secondes dans la montée finale, sans que l'on puisse savoir si ce retard supplémentaire est dû à la gêne provoquée par l'incident... ou au relâchement de voir son grand rival, Andy Schleck, lui aussi attardé.
Son directeur sportif, l'Australien Bradley McGee, a demandé en vain au jury des commissaires que le temps de Contador soit pris au passage des trois kilomètres, là où un dispositif enregistre par précaution le passage des coureurs en cas d'incident par la suite.
Il est à noter que des coureurs qui risquaient de se faire lâcher dans la montée finale, par exemple le Britannique Mark Cavendish, ont bénéficié de la règle des trois kilomètres, instaurée voici une dizaine d'années.
"Cette règle a été appliquée au Mont des Alouettes car l'étape était considérée comme étant une étape de plaine", a expliqué à l'AFP le directeur de course, Jean-François Pescheux. "Mais elle ne s'appliquera pas à l'arrivée de la quatrième étape, à Mûr-de-Bretagne".