Contador aurait reçu une transfusion
Cyclisme lundi, 4 oct. 2010. 23:32 jeudi, 12 déc. 2024. 10:33
Un échantillon d'urine d'Alberto Contador, triple vainqueur du Tour de France, a révélé un niveau anormalement élevé de résidus plastiques, ce qui accréditerait la thèse selon laquelle il aurait eu recours à une autotransfusion pour améliorer ses performances.
C'est du moins ce qu'a affirmé mardi à l'Associated Press une source qui a eu accès aux résultats du contrôle.
Contador, qui a toujours démenti avoir recouru à une transfusion, a été suspendu à titre provisoire par l'Union cycliste internationale la semaine dernière après avoir été contrôlé positif au clenbutérol lors d'un test analysé au laboratoire de Cologne, en Allemagne. L'Espagnol s'est défendu en expliquant que son contrôle anormal résultait de l'ingestion de viande contaminée.
Dans un échantillon d'urine séparé pris la veille, le laboratoire de Cologne a aussi trouvé des traces de résidus plastiques, ce qui pourrait provenir des poches en plastique utilisées pour les autotransfusions selon cette source, qui a requis l'anonymat parce que l'enquête de l'UCI se poursuit.
L'échantillon anormal de Contador présentait un taux de plastifiant huit fois supérieur à la normale, toujours selon cette source.
L'UCI a révélé que les traces de clenbutérol avaient été détectées dans l'échantillon du 21 juillet, la dernière journée de repos du Tour de France. Les résidus plastiques ont été trouvés dans un contrôle séparé, pratiqué le 20 juillet, selon la source consultée par AP.
Contador a nié avoir recouru à une transfusion de sang avant une importante étape de montagne, le 22 juillet.
Son porte-parole, Jacinto Vidarte, a nié mardi que des résidus plastiques ont été trouvés dans l'échantillon.
"Nous ne sommes pas au courant de la présence de cette substance plastique dans un quelconque des tests, a juré Vidarte. Nous n'avons _ officiellement et officieusement _ aucune information qui va en ce sens. Il n'y avait aucune trace de résidus plastiques dans aucun des tests."
Francisco Contador, le frère du coureur et gérant, a lui aussi nié tout dopage sanguin.
"Il n'existe même pas la moindre possibilité de parler de manipulation sanguine car Alberto n'a rien fait d'illégal, ni au Tour ni jamais, a-t-il clamé sur les ondes d'une station espagnole. Nous n'avons absolument rien à cacher."
Le quotidien sportif français L'Équipe et un réseau de télévision allemand avaient également rapporté la semaine dernière la présence de plastifiant dans les échantillons. Le New York Times en fait également mention dans son édition de mardi.
La source consultée par l'Associated Press n'a pu confirmer si les résidus ont été trouvés dans le contrôle du 20 ou 21 juillet.
Francisco Contador a souligné que l'UCI "a déjà établi que l'échantillon du 20 juillet était négatif."
Un porte-parole de l'UCI, Enrico Carpani, a mentionné à AP, mardi, que l'organisme travaillait de concert avec l'Agence mondiale antidopage pour analyser tous les éléments de l'affaire Contador. Il a ajouté que l'UCI ne ferait aucun autre commentaire, citant les règles de confidentialité.
C'est du moins ce qu'a affirmé mardi à l'Associated Press une source qui a eu accès aux résultats du contrôle.
Contador, qui a toujours démenti avoir recouru à une transfusion, a été suspendu à titre provisoire par l'Union cycliste internationale la semaine dernière après avoir été contrôlé positif au clenbutérol lors d'un test analysé au laboratoire de Cologne, en Allemagne. L'Espagnol s'est défendu en expliquant que son contrôle anormal résultait de l'ingestion de viande contaminée.
Dans un échantillon d'urine séparé pris la veille, le laboratoire de Cologne a aussi trouvé des traces de résidus plastiques, ce qui pourrait provenir des poches en plastique utilisées pour les autotransfusions selon cette source, qui a requis l'anonymat parce que l'enquête de l'UCI se poursuit.
L'échantillon anormal de Contador présentait un taux de plastifiant huit fois supérieur à la normale, toujours selon cette source.
L'UCI a révélé que les traces de clenbutérol avaient été détectées dans l'échantillon du 21 juillet, la dernière journée de repos du Tour de France. Les résidus plastiques ont été trouvés dans un contrôle séparé, pratiqué le 20 juillet, selon la source consultée par AP.
Contador a nié avoir recouru à une transfusion de sang avant une importante étape de montagne, le 22 juillet.
Son porte-parole, Jacinto Vidarte, a nié mardi que des résidus plastiques ont été trouvés dans l'échantillon.
"Nous ne sommes pas au courant de la présence de cette substance plastique dans un quelconque des tests, a juré Vidarte. Nous n'avons _ officiellement et officieusement _ aucune information qui va en ce sens. Il n'y avait aucune trace de résidus plastiques dans aucun des tests."
Francisco Contador, le frère du coureur et gérant, a lui aussi nié tout dopage sanguin.
"Il n'existe même pas la moindre possibilité de parler de manipulation sanguine car Alberto n'a rien fait d'illégal, ni au Tour ni jamais, a-t-il clamé sur les ondes d'une station espagnole. Nous n'avons absolument rien à cacher."
Le quotidien sportif français L'Équipe et un réseau de télévision allemand avaient également rapporté la semaine dernière la présence de plastifiant dans les échantillons. Le New York Times en fait également mention dans son édition de mardi.
La source consultée par l'Associated Press n'a pu confirmer si les résidus ont été trouvés dans le contrôle du 20 ou 21 juillet.
Francisco Contador a souligné que l'UCI "a déjà établi que l'échantillon du 20 juillet était négatif."
Un porte-parole de l'UCI, Enrico Carpani, a mentionné à AP, mardi, que l'organisme travaillait de concert avec l'Agence mondiale antidopage pour analyser tous les éléments de l'affaire Contador. Il a ajouté que l'UCI ne ferait aucun autre commentaire, citant les règles de confidentialité.