Contador : l'AMA est en mode attente
Cyclisme jeudi, 10 févr. 2011. 11:12 mercredi, 11 déc. 2024. 22:52
PARIS - John Fahey, le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), a loué jeudi la collaboration essentielle entre l'AMA et l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et évoqué les affaires en cours concernant Alberto Contador et Lance Armstrong, anciens vainqueurs du Tour de France suspectés de dopage.
«J'espère vivement que l'AFLD, qui est l'une des agences nationales antidopage les plus actives, continuera de bénéficier d'un soutien important de la part des autorités sportives afin de poursuivre efficacement sa mission de protection de l'intégrité du sport et de la santé des sportifs», a déclaré John Fahey après une réunion de travail avec Bruno Genevois, le président de l'AFLD.
Un rapprochement entre l'Union cycliste internationale et l'AFLD, longtemps en guerre, pourrait permettre à l'agence française de bénéficier d'une délégation de la part de l'UCI pour avoir à nouveau la maîtrise de l'organisation des contrôles sur le prochain Tour de France.
«Des contacts ont été renoués entre l'AFLD et l'UCI, ils ont débuté dans un esprit constructif réciproque, ils sont encore en cours et on peut espérer un premier aboutissement au début du mois de mars, a annoncé Genevois. Mais c'est un espoir. Je ne peux en dire plus pour le moment.»
Des préleveurs de l'AFLD pourraient donc officier dans la course Paris-Nice du 6 au 13 mars, puis sur la Grande Boucle 2011.
Lors du Tour 2008, où l'AFLD avait la pleine maîtrise des contrôles, des coureurs avaient été détectés à la CERA, EPO de nouvelle génération.
«L'UCI doit mener à bien les contrôles sur le Tour de France. J'espère sincèrement qu'il existe une opportunité claire d'utiliser l'AFLD. Un contrôle fort est nécessaire pour un événement de cette envergure, j'espère que ce sera le cas», a souligné le président de l'AMA.
«La coopération ici en France est exemplaire dans la manière dont les forces de l'ordre coopèrent avec l'AFLD, a repris Fahey. Nous sommes conscients de la manière dont la CERA a été découverte il y a environ deux ans pendant le Tour de France alors que le produit était sur le marché depuis peu.»
Contador, sous la menace d'une suspension d'un an recommandée par la Fédération espagnole de cyclisme après sa détection au clembutérol lors du dernier Tour de France, et Armstrong, le septuple vainqueur de la Grande Boucle accusé de dopage par son ancien coéquipier Floyd Landis, sont dans le collimateur de l'AMA, mais son président reste prudent sur ces affaires.
Pour Contador, «il est nécessaire d'attendre la décision finale. Quand les recours arriveront à échéance, nous étudierons le cas en connaissance. Quand la Fédération espagnole et l'UCI auront rendu leur décision, nous aviserons», a déclaré Fahey.
Contador invoque une contamination alimentaire involontaire pour expliquer la présence de clembutérol dans son organisme.
Concernant Armstrong, Genevois a indiqué que le secret entourant l'enquête ne permet pas d'indiquer si les autorités judiciaires américaines ont demandé de disposer de ses échantillons 1999 qui, analysés rétroactivement, ont présenté de l'EPO.
«J'ai dit que l'AFLD apportera son concours aux autorités judiciaires américaines dans le cadre des conventions d'entraide judiciaires franco-américaines, a-t-il précisé. Une procédure doit être respectée. Elle suit un ordre particulier faisant intervenir le ministère des Affaires étrangères, celui de la Justice, le parquet, la police judiciaire. Un premier contact a eu lieu à propos d'un élément d'une commission rogatoire, mais l'instruction se poursuit et je ne peux pas vous en dire plus.»
«J'espère vivement que l'AFLD, qui est l'une des agences nationales antidopage les plus actives, continuera de bénéficier d'un soutien important de la part des autorités sportives afin de poursuivre efficacement sa mission de protection de l'intégrité du sport et de la santé des sportifs», a déclaré John Fahey après une réunion de travail avec Bruno Genevois, le président de l'AFLD.
Un rapprochement entre l'Union cycliste internationale et l'AFLD, longtemps en guerre, pourrait permettre à l'agence française de bénéficier d'une délégation de la part de l'UCI pour avoir à nouveau la maîtrise de l'organisation des contrôles sur le prochain Tour de France.
«Des contacts ont été renoués entre l'AFLD et l'UCI, ils ont débuté dans un esprit constructif réciproque, ils sont encore en cours et on peut espérer un premier aboutissement au début du mois de mars, a annoncé Genevois. Mais c'est un espoir. Je ne peux en dire plus pour le moment.»
Des préleveurs de l'AFLD pourraient donc officier dans la course Paris-Nice du 6 au 13 mars, puis sur la Grande Boucle 2011.
Lors du Tour 2008, où l'AFLD avait la pleine maîtrise des contrôles, des coureurs avaient été détectés à la CERA, EPO de nouvelle génération.
«L'UCI doit mener à bien les contrôles sur le Tour de France. J'espère sincèrement qu'il existe une opportunité claire d'utiliser l'AFLD. Un contrôle fort est nécessaire pour un événement de cette envergure, j'espère que ce sera le cas», a souligné le président de l'AMA.
«La coopération ici en France est exemplaire dans la manière dont les forces de l'ordre coopèrent avec l'AFLD, a repris Fahey. Nous sommes conscients de la manière dont la CERA a été découverte il y a environ deux ans pendant le Tour de France alors que le produit était sur le marché depuis peu.»
Contador, sous la menace d'une suspension d'un an recommandée par la Fédération espagnole de cyclisme après sa détection au clembutérol lors du dernier Tour de France, et Armstrong, le septuple vainqueur de la Grande Boucle accusé de dopage par son ancien coéquipier Floyd Landis, sont dans le collimateur de l'AMA, mais son président reste prudent sur ces affaires.
Pour Contador, «il est nécessaire d'attendre la décision finale. Quand les recours arriveront à échéance, nous étudierons le cas en connaissance. Quand la Fédération espagnole et l'UCI auront rendu leur décision, nous aviserons», a déclaré Fahey.
Contador invoque une contamination alimentaire involontaire pour expliquer la présence de clembutérol dans son organisme.
Concernant Armstrong, Genevois a indiqué que le secret entourant l'enquête ne permet pas d'indiquer si les autorités judiciaires américaines ont demandé de disposer de ses échantillons 1999 qui, analysés rétroactivement, ont présenté de l'EPO.
«J'ai dit que l'AFLD apportera son concours aux autorités judiciaires américaines dans le cadre des conventions d'entraide judiciaires franco-américaines, a-t-il précisé. Une procédure doit être respectée. Elle suit un ordre particulier faisant intervenir le ministère des Affaires étrangères, celui de la Justice, le parquet, la police judiciaire. Un premier contact a eu lieu à propos d'un élément d'une commission rogatoire, mais l'instruction se poursuit et je ne peux pas vous en dire plus.»