Contador : les doutes demeurent
Cyclisme mercredi, 13 oct. 2010. 16:07 jeudi, 12 déc. 2024. 10:52
MONTREAL - La présence éventuelle dans les urines du coureur cycliste espagnol Alberto Contador de contaminants reliés à des poches en plastique ne saurait confirmer une transfusion sanguine subie par le coureur, a indiqué mercredi à Montréal un responsable de l'Agence mondiale antidopage (AMA).
"On ne peut être sûr à 100% que c'était une transfusion, d'autres explications sont possibles", a dit le Dr Olivier Rabin, directeur scientifique de l'AMA, sans confirmer les affirmations de certains médias sur la présence de ces résidus dans les urines du vainqueur du dernier Tour de France.
Un contrôle avait décelé également chez l'Espagnol de très petites traces d'une substance interdite, le clenbutérol.
Alberto Contador, qui se dit victime d'une contamination alimentaire, veut porter plainte contre plusieurs médias et sites internet ayant diffusé des informations qu'il juge diffamatoires à son égard.
"Aujourd'hui, la présence de traces du plastifiant n'est qu'une indication" d'un dopage possible, a insisté M. Rabin devant un groupe de journalistes.
"Pour valider une méthode de test antidopage, a expliqué le chercheur, celle-ci doit être confirmée par des publications scientifiques et des groupes d'experts, et elle doit être utilisable dans tous les laboratoires" accrédités par l'AMA. "Des recherches poussées sont en cours, portant sur des populations d'athlètes et des échantillons de l'ensemble de la population, mais on ne peut prédire leur résultat", a-t-il ajouté.
De son côté, le directeur général de l'AMA David Howman a souligné que l'enquête sur le cas du coureur espagnol en était à ses débuts et que c'était en premier lieu à l'Union cycliste internationale (UCI) de décider s'il s'agissait d'une infraction et d'arrêter une date pour une audience.
Si Contador est poursuivi, il le sera dans son pays, en Espagne, a-t-il ajouté. L'AMA n'interviendra à ce stade que si elle juge qu'il y a "tergiversation", a dit M. Howman, avant de refuser de préciser au bout de combien de temps l'agence trouverait que la procédure est trop lente.
"On ne peut être sûr à 100% que c'était une transfusion, d'autres explications sont possibles", a dit le Dr Olivier Rabin, directeur scientifique de l'AMA, sans confirmer les affirmations de certains médias sur la présence de ces résidus dans les urines du vainqueur du dernier Tour de France.
Un contrôle avait décelé également chez l'Espagnol de très petites traces d'une substance interdite, le clenbutérol.
Alberto Contador, qui se dit victime d'une contamination alimentaire, veut porter plainte contre plusieurs médias et sites internet ayant diffusé des informations qu'il juge diffamatoires à son égard.
"Aujourd'hui, la présence de traces du plastifiant n'est qu'une indication" d'un dopage possible, a insisté M. Rabin devant un groupe de journalistes.
"Pour valider une méthode de test antidopage, a expliqué le chercheur, celle-ci doit être confirmée par des publications scientifiques et des groupes d'experts, et elle doit être utilisable dans tous les laboratoires" accrédités par l'AMA. "Des recherches poussées sont en cours, portant sur des populations d'athlètes et des échantillons de l'ensemble de la population, mais on ne peut prédire leur résultat", a-t-il ajouté.
De son côté, le directeur général de l'AMA David Howman a souligné que l'enquête sur le cas du coureur espagnol en était à ses débuts et que c'était en premier lieu à l'Union cycliste internationale (UCI) de décider s'il s'agissait d'une infraction et d'arrêter une date pour une audience.
Si Contador est poursuivi, il le sera dans son pays, en Espagne, a-t-il ajouté. L'AMA n'interviendra à ce stade que si elle juge qu'il y a "tergiversation", a dit M. Howman, avant de refuser de préciser au bout de combien de temps l'agence trouverait que la procédure est trop lente.