Contador résiste à Leipheimer
Cyclisme samedi, 28 juil. 2007. 11:33 dimanche, 15 déc. 2024. 06:53
ANGOULÊME, France - L'Espagnol Alberto Contador (Discovery Channel) a sauvé son maillot jaune de leader du Tour de France, samedi, à Angoulême (sud-ouest), d'un match à trois très incertain dans le contre-la-montre gagné par son coéquipier américain Levi Leipheimer.
A la veille de l'arrivée à Paris, Contador a préservé un avantage de 23 secondes sur l'Australien Cadel Evans et de 31 secondes sur Leipheimer, le trouble-fête du duel annoncé.
Leipheimer s'est imposé dans cette 19e étape à une moyenne supérieure à 53 km/h, la quatrième plus élevée de l'histoire du Tour, sur un parcours roulant de 55,5 kilomètres, avec un vent soutenu soufflant dans un sens favorable.
Le suspense, haletant jusqu'à l'arrivée d'Evans (2e de l'étape à 51 secondes), s'est prolongé encore quelques instants jusqu'à l'apparition de Contador.
Pour garder le commandement du Tour, synonyme de probable victoire à Paris, le jeune Espagnol s'est surpassé dans les derniers kilomètres, notamment la courte montée vers la ville haute d'Angoulême, avant la descente vers l'arrivée.
Cinquième de cette étape, Contador a lâché 2 min 18 sec à Leipheimer.
Pour ce test décisif, il a été suivi dans la voiture de son directeur sportif Johan Bruyneel par l'ancien coureur américain Lance Armstrong, septuple vainqueur du Tour (1999 à 2005).
L'Espagnol a accompli le pas décisif vers la victoire finale à Paris.
Le retour de Leipheimer
La dernière étape, sans difficulté dimanche sur 146 kilomètres entre Marcoussis (sud de Paris) et les Champs-Elysées, donne lieu à des bonifications en cours d'étape et à l'arrivée. Mais elles sont le plus souvent prises par les sprinteurs.
La marge de 23 secondes entre Contador et Evans est la deuxième plus étroite de l'histoire centenaire du Tour, après les 8 secondes séparant l'Américain Greg LeMond du Français Laurent Fignon en 1989.
En revanche, l'écart de 31 secondes séparant les trois premiers est une "première".
Contador porte le maillot jaune depuis jeudi, au lendemain du départ du Danois Michael Rasmussen viré par son équipe Rabobank.
Son équipe a placé quatre coureurs dans les sept premiers du contre-la-montre. Outre Leipheimer (1er) et Contador (5e), l'Ukrainien Yaroslav Popovych (4e) et l'Américain George Hincapie (7e) ont pris place dans le haut du tableau.
A 33 ans, Leipheimer a enlevé pour la première fois de sa carrière une étape du Tour.
Vainqueur du Dauphiné 2006, le natif du Montana s'est déjà classé à trois reprises dans les dix premiers du Tour (8e en 2002, 9e en 2004, 6e en 2005).
Leipheimer, qui habite à Gerone (Espagne) pendant la saison européenne, est revenu cette saison dans l'équipe de Bruyneel qu'il avait quittée fin 2001.
Dans ce contre-la-montre, disputé devant la grande foule malgré un temps incertain et quelques averses, la position de Contador a vacillé quand l'Espagnol a été distancé de 1 minute par Evans après 30 kilomètres selon un pointage officieux.
Un point commun avec Armstrong
Le Madrilène a mieux résisté dans les 25,5 derniers kilomètres, secteur dans lequel il n'a cédé que 27 secondes à son rival, en passe de devenir le premier Australien à accéder au podium final du Tour.
Contador, pour sa part, s'apprête à succéder à son compatriote Miguel Indurain, douze ans après la cinquième et dernière victoire du Navarrais (1995).
Il devrait signer le neuvième succès espagnol au palmarès de la Grande Boucle, dans l'attente de la décision concernant l'édition 2006 et du possible déclassement de l'Américain Floyd Landis qui profiterait à Oscar Pereiro.
Interrogé sur l'affaire Puerto, qui avait amené son éviction du Tour 2006, le Madrilène a répondu: "J'étais dans la mauvaise équipe au mauvais moment. Mon nom a été associé dans un premier temps à cette affaire mais, ensuite, l'UCI (Union cycliste internationale) a rectifié cette erreur. Je suis en dehors de tout cela."
En danger de mort en 2004, dès sa deuxième saison dans les rangs professionnels, Contador a subi cette année-là une intervention chirurgicale pour un oedème cérébral.
"C'est une similitude entre Armstrong (opéré pour un cancer, ndlr) et moi", a déclaré l'Espagnol. "Mais, lui, il a gagné sept Tours et moi, je n'en suis qu'à mon premier. C'est très différent".
Dimanche, le parcours trace une boucle dans la grande banlieue sud-ouest de la région parisienne avant d'entrer dans Paris (Km 85,5). Huit passages sur la ligne, à faible distance de l'Elysée, sont prévus avant la conclusion de cette 94e édition.
Le Belge Tom Boonen (2004), le Kazakh Alexandre Vinokourov (2005) et le Norvégien Thor Hushovd (2006) sont les trois derniers vainqueurs sur les Champs-Elysées, où est jugée l'arrivée depuis trente-deux ans.
Départ de Marcoussis à 13h50, arrivée à Paris Champs-Elysées vers 17h24 (prévision à 41 km/h de moyenne).
A la veille de l'arrivée à Paris, Contador a préservé un avantage de 23 secondes sur l'Australien Cadel Evans et de 31 secondes sur Leipheimer, le trouble-fête du duel annoncé.
Leipheimer s'est imposé dans cette 19e étape à une moyenne supérieure à 53 km/h, la quatrième plus élevée de l'histoire du Tour, sur un parcours roulant de 55,5 kilomètres, avec un vent soutenu soufflant dans un sens favorable.
Le suspense, haletant jusqu'à l'arrivée d'Evans (2e de l'étape à 51 secondes), s'est prolongé encore quelques instants jusqu'à l'apparition de Contador.
Pour garder le commandement du Tour, synonyme de probable victoire à Paris, le jeune Espagnol s'est surpassé dans les derniers kilomètres, notamment la courte montée vers la ville haute d'Angoulême, avant la descente vers l'arrivée.
Cinquième de cette étape, Contador a lâché 2 min 18 sec à Leipheimer.
Pour ce test décisif, il a été suivi dans la voiture de son directeur sportif Johan Bruyneel par l'ancien coureur américain Lance Armstrong, septuple vainqueur du Tour (1999 à 2005).
L'Espagnol a accompli le pas décisif vers la victoire finale à Paris.
Le retour de Leipheimer
La dernière étape, sans difficulté dimanche sur 146 kilomètres entre Marcoussis (sud de Paris) et les Champs-Elysées, donne lieu à des bonifications en cours d'étape et à l'arrivée. Mais elles sont le plus souvent prises par les sprinteurs.
La marge de 23 secondes entre Contador et Evans est la deuxième plus étroite de l'histoire centenaire du Tour, après les 8 secondes séparant l'Américain Greg LeMond du Français Laurent Fignon en 1989.
En revanche, l'écart de 31 secondes séparant les trois premiers est une "première".
Contador porte le maillot jaune depuis jeudi, au lendemain du départ du Danois Michael Rasmussen viré par son équipe Rabobank.
Son équipe a placé quatre coureurs dans les sept premiers du contre-la-montre. Outre Leipheimer (1er) et Contador (5e), l'Ukrainien Yaroslav Popovych (4e) et l'Américain George Hincapie (7e) ont pris place dans le haut du tableau.
A 33 ans, Leipheimer a enlevé pour la première fois de sa carrière une étape du Tour.
Vainqueur du Dauphiné 2006, le natif du Montana s'est déjà classé à trois reprises dans les dix premiers du Tour (8e en 2002, 9e en 2004, 6e en 2005).
Leipheimer, qui habite à Gerone (Espagne) pendant la saison européenne, est revenu cette saison dans l'équipe de Bruyneel qu'il avait quittée fin 2001.
Dans ce contre-la-montre, disputé devant la grande foule malgré un temps incertain et quelques averses, la position de Contador a vacillé quand l'Espagnol a été distancé de 1 minute par Evans après 30 kilomètres selon un pointage officieux.
Un point commun avec Armstrong
Le Madrilène a mieux résisté dans les 25,5 derniers kilomètres, secteur dans lequel il n'a cédé que 27 secondes à son rival, en passe de devenir le premier Australien à accéder au podium final du Tour.
Contador, pour sa part, s'apprête à succéder à son compatriote Miguel Indurain, douze ans après la cinquième et dernière victoire du Navarrais (1995).
Il devrait signer le neuvième succès espagnol au palmarès de la Grande Boucle, dans l'attente de la décision concernant l'édition 2006 et du possible déclassement de l'Américain Floyd Landis qui profiterait à Oscar Pereiro.
Interrogé sur l'affaire Puerto, qui avait amené son éviction du Tour 2006, le Madrilène a répondu: "J'étais dans la mauvaise équipe au mauvais moment. Mon nom a été associé dans un premier temps à cette affaire mais, ensuite, l'UCI (Union cycliste internationale) a rectifié cette erreur. Je suis en dehors de tout cela."
En danger de mort en 2004, dès sa deuxième saison dans les rangs professionnels, Contador a subi cette année-là une intervention chirurgicale pour un oedème cérébral.
"C'est une similitude entre Armstrong (opéré pour un cancer, ndlr) et moi", a déclaré l'Espagnol. "Mais, lui, il a gagné sept Tours et moi, je n'en suis qu'à mon premier. C'est très différent".
Dimanche, le parcours trace une boucle dans la grande banlieue sud-ouest de la région parisienne avant d'entrer dans Paris (Km 85,5). Huit passages sur la ligne, à faible distance de l'Elysée, sont prévus avant la conclusion de cette 94e édition.
Le Belge Tom Boonen (2004), le Kazakh Alexandre Vinokourov (2005) et le Norvégien Thor Hushovd (2006) sont les trois derniers vainqueurs sur les Champs-Elysées, où est jugée l'arrivée depuis trente-deux ans.
Départ de Marcoussis à 13h50, arrivée à Paris Champs-Elysées vers 17h24 (prévision à 41 km/h de moyenne).