Contre-la-montre élite: Millar, la référence
Cyclisme mercredi, 8 oct. 2003. 11:36 vendredi, 13 déc. 2024. 22:19
(Source d'image:RDS)
HAMILTON (AFP) - Le Britannique David Millar s'impose comme la référence, jeudi à Hamilton, dans le contre-la-montre des Championnats du monde de cyclisme sur route boudé par plusieurs grands spécialistes.
En l'absence du tenant du titre, le Colombien Santiago Botero (malade), et des deux premiers du Tour de France, l'Américain Lance Armstrong et l'Allemand Jan Ullrich, qui ont mis un terme à leur saison, Millar affiche la carte de visite la plus solide malgré les atouts des représentants allemands (Rich, Peschel) et espagnols (I. Gonzalez de Galdeano, Nozal), ainsi que de l'Ukrainien Serhiy Honchar.
Le coureur écossais, battu in extremis de 6 secondes par Ullrich voici deux ans à Lisbonne, a disputé la Vuelta pour préparer de façon optimale son rendez-vous principal de fin de saison. Vainqueur du second grand contre-la-montre du Tour de France du Centenaire à Nantes (nord-ouest), il a toutes les qualités pour s'accommoder d'un parcours exigeant de 20,5 kilomètres (2 tours, soit 41 km) et enlever, à l'âge de 26 ans, son premier titre mondial.
Pour gagner, Millar doit battre Michael Rich et Uwe Peschel, deux coureurs expérimentés (34 ans) qui sont des valeurs sûres du contre-la-montre. Avec, sans doute, un léger avantage à Rich, vainqueur du GP des Nations mi-septembre et double médaillé d'argent dans les Championnats du monde (2000 et 2002), bien que le parcours exigeant semble le désavantager par rapport à ses adversaires.
Frigo en outsider
A Hamilton, où la météo se montre optimiste dans ses prévisions, Millar retrouve aussi Isidro Nozal, la révélation de la Vuelta (2e du classement final et vainqueur de deux contre-la-montre). "J'ai essayé de garder la même forme", dit Nozal qui dispute ses premiers Championnats du monde et court le risque de payer la fatigue du Tour d'Espagne tout comme Igor Gonzalez de Galdeano.
Troisième l'an passé, le coureur basque espère "faire mieux" cette fois. Mais, pour parvenir à ses fins, il doit aussi devancer Honchar, le champion du monde 2000 qui reste l'un des meilleurs spécialistes, et la jeune vague incarnée par le Suisse Fabian Cancellara et l'Australien Michael Rogers, lequel aborde toutefois la fin de saison dans un état avancé de lassitude.
Deux autres coureurs possèdent le profil idéal pour accéder au podium. L'Italien Dario Frigo s'estime en bonne forme et compte obtenir une meilleure place que lors de son unique participation (6e en 2000). Quant au Hongrois Laszlo Bodrogi, la répétition des places d'honneur (3e, 5e et 4e ces trois dernières années) ne peut qu'aiguiser ses ambitions.
En l'absence du tenant du titre, le Colombien Santiago Botero (malade), et des deux premiers du Tour de France, l'Américain Lance Armstrong et l'Allemand Jan Ullrich, qui ont mis un terme à leur saison, Millar affiche la carte de visite la plus solide malgré les atouts des représentants allemands (Rich, Peschel) et espagnols (I. Gonzalez de Galdeano, Nozal), ainsi que de l'Ukrainien Serhiy Honchar.
Le coureur écossais, battu in extremis de 6 secondes par Ullrich voici deux ans à Lisbonne, a disputé la Vuelta pour préparer de façon optimale son rendez-vous principal de fin de saison. Vainqueur du second grand contre-la-montre du Tour de France du Centenaire à Nantes (nord-ouest), il a toutes les qualités pour s'accommoder d'un parcours exigeant de 20,5 kilomètres (2 tours, soit 41 km) et enlever, à l'âge de 26 ans, son premier titre mondial.
Pour gagner, Millar doit battre Michael Rich et Uwe Peschel, deux coureurs expérimentés (34 ans) qui sont des valeurs sûres du contre-la-montre. Avec, sans doute, un léger avantage à Rich, vainqueur du GP des Nations mi-septembre et double médaillé d'argent dans les Championnats du monde (2000 et 2002), bien que le parcours exigeant semble le désavantager par rapport à ses adversaires.
Frigo en outsider
A Hamilton, où la météo se montre optimiste dans ses prévisions, Millar retrouve aussi Isidro Nozal, la révélation de la Vuelta (2e du classement final et vainqueur de deux contre-la-montre). "J'ai essayé de garder la même forme", dit Nozal qui dispute ses premiers Championnats du monde et court le risque de payer la fatigue du Tour d'Espagne tout comme Igor Gonzalez de Galdeano.
Troisième l'an passé, le coureur basque espère "faire mieux" cette fois. Mais, pour parvenir à ses fins, il doit aussi devancer Honchar, le champion du monde 2000 qui reste l'un des meilleurs spécialistes, et la jeune vague incarnée par le Suisse Fabian Cancellara et l'Australien Michael Rogers, lequel aborde toutefois la fin de saison dans un état avancé de lassitude.
Deux autres coureurs possèdent le profil idéal pour accéder au podium. L'Italien Dario Frigo s'estime en bonne forme et compte obtenir une meilleure place que lors de son unique participation (6e en 2000). Quant au Hongrois Laszlo Bodrogi, la répétition des places d'honneur (3e, 5e et 4e ces trois dernières années) ne peut qu'aiguiser ses ambitions.