Cyclisme/Dopage - La fédération britannique lance un audit sur ses pratiques médicales
Cyclisme jeudi, 20 avr. 2017. 08:39 mercredi, 11 déc. 2024. 23:43La Fédération britannique de cyclisme, sous le coup de deux enquêtes, a annoncé mercredi avoir commandé un audit sur ses pratiques médicales, après les sévères critiques de l'agence anti-dopage britannique (UKAD).
Début mars, la responsable de l'UKAD, Nicole Sapstead, avait mis en cause la Fédération ainsi que l'équipe Sky et son médecin, pour ne pas avoir conservé les dossiers médicaux de Bradley Wiggins. Conséquence de cet oubli: il n'y a plus aucun moyen de savoir si le cycliste avait reçu ou non un médicament interdit en juillet 2011 peu avant le Tour de France.
La Fédération (British Cycling) a du coup demandé au responsable des services médicaux de l'Insitut anglais du sport, le Dr Rod Jaques, de conduire cet audit sur les pratiques de ses équipes médicales et de physiothérapeutes, qui devrait rendre ses conclusions au mois de juin.
«Nous nous sommes engagés à fournir les plus hauts standards de soutien médical», a déclaré Michael Chivers, nommé récemment à un poste nouvellement créé au sein de la Fédération, celui de «people director», une sorte de représentant des athlètes et du personnel auprès des instances dirigeantes.
«C'est pourquoi nous avons décidé de commander un audit pour examiner nos pratiques afin de formuler une série de recommandations sur la façon de les améliorer», a poursuivi Michael Chivers.
L'équipe Sky et la Fédération britannique font actuellement l'objet de deux enquêtes. L'une est menée par l'agence antidopage britannique sur le dossier concernant le premier coureur du pays vainqueur du Tour de France en 2012, Bradley Wiggins. L'autre par l'organisme de financement UK Sport.
Une commission d'information de la Chambre des Communes s'intéresse à des allégations d'intimidation au sein de la British Cycling et aux autorisations à usage thérapeutique (AUT) de produits en principe interdits, dont a bénéficié Wiggings en 2011, 2012 et 2013. Le style de management de Brailsford, «caractérisé par la peur et l'intimidation», est également dénoncé dans un rapport indépendant très critique sur la fédération britannique.