Onzième de la cinquième étape du Tour cycliste d’Italie féminin, Karol-Ann Canuel (Velocio-SRAM) a préféré jouer la carte du classement général, mercredi. C’est la Française et championne du monde en titre, Pauline Ferrand-Prévot (Rabo Liv), qui a remporté l’étape de 128 kilomètres reliant Trezzo sull’Adda et Aprica.

L’autre Québécoise présente, Joëlle Numainville (Bigla), a pris le 35e rang, elle aussi dans le même groupe que Canuel qui a accusé un retard de 1 seconde sur la gagnante. La championne canadienne sur route a épaulé sa coéquipière Ashleigh Moolman-Pasio dans l’ascension finale, ce qui a permis à la Sud-Africaine de franchir le fil d’arrivée en cinquième place.

L’Américaine Megan Guarnier (Boels Dolmans) conserve la tête du classement avec une avance de 5 secondes sur sa plus proche poursuivante, la Néerlandaise Anna Van der Breggen (Rabo Liv). Canuel est 8e à 31 secondes, alors que Numainville est 43e (à 8 minutes 35 secondes).

« Mon équipe a fait un travail extra pour me garder en avant sans que je dépense trop d’énergie. Ce que je voulais, c’était de finir dans le groupe principal et ne pas perdre de temps au classement général », a soutenu Canuel, de Gatineau, qui était la coureuse protégée de sa formation.

« Elle (Ferrand-Prévot) a attaqué à un bon moment (NDLR : à 3 kilomètres de l’arrivée), mais étant donné qu’elle est loin au classement général, il était préférable de la laisser aller. »

Avec encore quatre étapes avant la fin du Tour, Canuel a déjà en tête l’avant-dernière, un contre-la-montre de 22 kilomètres.

« Le parcours sera dur, avec une montée de 4 kilomètres, mais je pense que je peux bien faire », explique la championne canadienne au chrono qui croit que le relief de la course sera à son avantage.

Jeudi, le peloton s’attaquera à un parcours de 103 kilomètres entre Tresivio et Morbegno.