ROME, Italie – Le grimpeur colombien Miguel Angel Lopez a remporté mardi la deuxième étape du Tour des Alpes au bout de la difficile ascension de l'Alpe di Pampeago, lors de laquelle le Britannique Chris Froome et le Français Thibaut Pinot ont montré qu'ils étaient en progrès.

Ce début de Tour des Alpes, l'ex-Tour du Trentin, est tout à l'avantage de l'équipe Astana. Lundi, c'est l'Espagnol Bilbao qui avait remporté la première étape et pris le maillot de leader.

Mardi, son leader Miguel Angel Lopez lui a succédé pour la victoire d'étape, et c'est leur équipier colombien Ivan Sosa, 20 ans seulement, qui a pris la tête du classement général avec une deuxième troisième place en deux jours.

Lopez, plus explosif que les autres meneurs dans les derniers mètres, s'est imposé au sprint devant Pinot (FDJ) et Sosa, alors que Froome, très légèrement décroché, a pris la 4e place.

Mais le quadruple vainqueur du Tour de France, dont le dossier est toujours entre les mains du Tribunal antidopage de l'UCI après son contrôle anormal au salbutamol en septembre dernier, a montré qu'il était sur le chemin de la forme, à moins de trois semaines du départ du Tour d'Italie.

Dans la très dure montée de l'Alpe di Monteago, alors que les derniers rescapés d'une échappée de cinq avaient été repris, il a d'abord fait rouler son équipe avant de placer lui-même une accélération pile sous la flamme rouge.

L'initiative a fait peu de dégâts mais elle a illustré les progrès de Froome qui, lors de son dernier passage en Italie à l'occasion de Tirenno-Adriatico, était resté extrêmement discret.

Quant à Pinot, même s'il n'a pas pu s'opposer à Lopez, il a dû lui aussi être rassuré par sa performance et avec sa deuxième place au général, à six secondes de Sosa, il reste candidat à la victoire finale de cette épreuve dont il avait fini deuxième l'année dernière.

Le battu du jour est l'Italien Fabio Aru, distancé dans la partie la plus raide de la montée finale et qui a cédé une trentaine de secondes aux meilleurs.

Mardi, le peloton ira d'Ora à Merano (138 kilomètres) avec deux ascensions difficiles au passage, mais un dernier sommet situé à 25 kilomètres de l'arrivée.