D'autres critiques à l'endroit de Pound
Cyclisme lundi, 3 juil. 2006. 17:28 dimanche, 15 déc. 2024. 09:45
ESCH-SUR-ALZETTE, Luxembourg (AFP) - Le président de l'Union cycliste internationale (UCI), l'Irlandais Pat McQuaid, s'en est pris vigoureusement lundi au président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), Dick Pound, et au ministre français des Sports, Jean-François Lamour.
Pat McQuaid a qualifié leurs commentaires sur l'affaire du réseau espagnol de dopage sanguin de "complètement injustifiés" et a estimé qu'ils feraient "vraiment mieux d'aider les autorités sportives plutôt que de (se) livrer à des attaques à bon marché pour augmenter (leur) propre popularité".
"L'UCI est la première à accepter que ce que l'on appelle l'"affaire espagnole" est un scandale et un désastre pour le cyclisme", a déclaré Pat McQuaid dans une lettre ouverte à ses deux interlocuteurs, en ajoutant: "L'UCI prendra toutes les mesures nécessaires."
Le président de la Fédération internationale a rappelé à Jean-François Lamour sa réponse à un parlementaire français en mars 2006: "Le cyclisme est le sport le plus contrôlé du fait du nombre élevé de compétitions en France et grâce à la politique antidopage volontariste de l'UCI."
Pat McQuaid a ajouté "qu'au lieu de faire des remarques hâtives sur les contrôles hors compétition, il (Jean-François Lamour) devrait plutôt formuler des recommandations concrètes en vue de l'amélioration des méthodes de dépistage des transfusions sanguines."
Des relations conflictuelles
"Le fait est que les coureurs nommés dans l'Opération Puerto ont été testés à plusieurs reprises, y compris par le laboratoire français de Châtenay-Malabry, hors et en compétition, et que les tests ont toujours été négatifs", a noté le président de l'UCI.
Quant à Dick Pound, dont les relations avec l'UCI ont souvent été conflictuelles par le passé, Pat McQuaid lui a demandé: "Comment se fait-il que les pratiques en Espagne puissent passer au travers des mailles du filet de l'AMA sans être détectées ? Pourquoi ne pas avoir inclus dans le Code mondial antidopage et les législations nationales, des mécanismes d'assistance mutuelle efficaces entres les autorités sportives et les autorités judiciaires ? On sait bien, depuis plusieurs procès, que certaines formes de dopage ne peuvent être mises à jour qu'à l'aide des méthodes policières."
Sur un mode polémique ("Je trouve extrêmement intéressant que ces commentaires négatifs proviennent de deux personnes qui ont récemment été accusées d'avoir violé les règles éthiques et d'avoir enfreint le Code de l'AMA par un investigateur indépendant"), le président de l'UCI a conclu sa charge: "Lorsqu'elles s'expriment, de telles personnes devraient faire preuve de plus de discernement, apporter davantage de soutien à la cause de lutte antidopage et ne pas s'exprimer uniquement en vue de gains politiques."
Pat McQuaid a qualifié leurs commentaires sur l'affaire du réseau espagnol de dopage sanguin de "complètement injustifiés" et a estimé qu'ils feraient "vraiment mieux d'aider les autorités sportives plutôt que de (se) livrer à des attaques à bon marché pour augmenter (leur) propre popularité".
"L'UCI est la première à accepter que ce que l'on appelle l'"affaire espagnole" est un scandale et un désastre pour le cyclisme", a déclaré Pat McQuaid dans une lettre ouverte à ses deux interlocuteurs, en ajoutant: "L'UCI prendra toutes les mesures nécessaires."
Le président de la Fédération internationale a rappelé à Jean-François Lamour sa réponse à un parlementaire français en mars 2006: "Le cyclisme est le sport le plus contrôlé du fait du nombre élevé de compétitions en France et grâce à la politique antidopage volontariste de l'UCI."
Pat McQuaid a ajouté "qu'au lieu de faire des remarques hâtives sur les contrôles hors compétition, il (Jean-François Lamour) devrait plutôt formuler des recommandations concrètes en vue de l'amélioration des méthodes de dépistage des transfusions sanguines."
Des relations conflictuelles
"Le fait est que les coureurs nommés dans l'Opération Puerto ont été testés à plusieurs reprises, y compris par le laboratoire français de Châtenay-Malabry, hors et en compétition, et que les tests ont toujours été négatifs", a noté le président de l'UCI.
Quant à Dick Pound, dont les relations avec l'UCI ont souvent été conflictuelles par le passé, Pat McQuaid lui a demandé: "Comment se fait-il que les pratiques en Espagne puissent passer au travers des mailles du filet de l'AMA sans être détectées ? Pourquoi ne pas avoir inclus dans le Code mondial antidopage et les législations nationales, des mécanismes d'assistance mutuelle efficaces entres les autorités sportives et les autorités judiciaires ? On sait bien, depuis plusieurs procès, que certaines formes de dopage ne peuvent être mises à jour qu'à l'aide des méthodes policières."
Sur un mode polémique ("Je trouve extrêmement intéressant que ces commentaires négatifs proviennent de deux personnes qui ont récemment été accusées d'avoir violé les règles éthiques et d'avoir enfreint le Code de l'AMA par un investigateur indépendant"), le président de l'UCI a conclu sa charge: "Lorsqu'elles s'expriment, de telles personnes devraient faire preuve de plus de discernement, apporter davantage de soutien à la cause de lutte antidopage et ne pas s'exprimer uniquement en vue de gains politiques."