Dauphiné: Haussler devance Boonen
Cyclisme lundi, 11 juin 2007. 12:38 jeudi, 12 déc. 2024. 05:29
ROANNE, France - Le jeune allemand Heinrich Haussler, 23 ans, a devancé le Belge Tom Boonen à l'arrivée de la première étape du Critérium du Dauphiné Libéré qui s'est conclue par un sprint massif, lundi, à Roanne (centre-est).
Pour avoir perdu deux précieux équipiers (Hulsmans et surtout Steegmans) dans le final, par la faute d'incidents mécaniques, Boonen s'est retrouvé esseulé dans les derniers hectomètres après le forcing du Néerlandais Steven De Jongh, le dernier à l'accompagner.
Suivi comme son ombre par le Norvégien Thor Hushovd, gêné dans les cent derniers mètres, le champion du monde 2005 est parvenu à remonter l'Australien Graeme Brown qui avait anticipé. Mais, de l'autre côté, Haussler a déboulé pour remporter la mise.
Loin d'être un inconnu, ce jeune coureur, né de mère australienne et de père allemand, a justifié une réputation prometteuse acquise dès sa première saison chez les professionnels en 2005. Il avait alors enlevé une étape de la Vuelta, en réglant ses deux compagnons d'échappée, et s'était signalé par une probante septième place dans un très difficile Championnat de Zurich.
"Je veux devenir un sprinteur", a déclaré Haussler, formé dans le même club à Berlin que ses compatriotes Andreas Klöden et Olaf Pollack. Et de dessiner une hiérarchie du sprint allemand qui accorde la part belle à son coéquipier Robert Forster et aux valeurs sûres (Zabel, Siedler) mais néglige le champion du monde espoirs Gerald Ciolek, son cadet (20 ans) qui porte les couleurs de l'équipe concurrente T-Mobile.
Un violent orage
Cette étape, la plus longue de l'épreuve (219 km), a mis en valeur deux baroudeurs, les Français Nicolas Portal et Rémi Pauriol, partis à l'avant dès le 29e kilomètre. Le duo, favorisé par la fermeture d'un passage à niveau devant le peloton, a compté jusqu'à plus de neuf minutes d'avance après la mi-course.
Deux heures durant, échappés et poursuivants ont dû affronter un orage d'une grande violence qui a détrempé la chaussée et rincé les maillots. Sous un ciel redevenu plus clément, le peloton, à l'allure modulée par l'équipe du Britannique Bradley Wiggins, a effectué la jonction à 9 kilomètres de l'arrivée.
Wiggins, vigilant dans le final, a gardé l'intégralité de son avance au classement général. Les bonifications ont été supprimées cette année à cause, a expliqué le directeur de course Charly Mottet, de la difficulté de placer des sprints intermédiaires en valeur et du règlement qui interdit de distribuer des bonus seulement à l'arrivée.
Mardi, la deuxième étape dessine une boucle presque complète de Saint-Paul-en-Jarez à Saint-Etienne (centre) sur la distance de 157 kilomètres.
Le final emprunte une côte de troisième catégorie (Saint-Romain-les-Atheux), dont le sommet est distant de 31 kilomètres de l'arrivée sur le cours Fauriel, et rejoint Saint-Etienne par la descente de la Croix-de-Chabouret dans le parc naturel régional du Pilat.
Pour avoir perdu deux précieux équipiers (Hulsmans et surtout Steegmans) dans le final, par la faute d'incidents mécaniques, Boonen s'est retrouvé esseulé dans les derniers hectomètres après le forcing du Néerlandais Steven De Jongh, le dernier à l'accompagner.
Suivi comme son ombre par le Norvégien Thor Hushovd, gêné dans les cent derniers mètres, le champion du monde 2005 est parvenu à remonter l'Australien Graeme Brown qui avait anticipé. Mais, de l'autre côté, Haussler a déboulé pour remporter la mise.
Loin d'être un inconnu, ce jeune coureur, né de mère australienne et de père allemand, a justifié une réputation prometteuse acquise dès sa première saison chez les professionnels en 2005. Il avait alors enlevé une étape de la Vuelta, en réglant ses deux compagnons d'échappée, et s'était signalé par une probante septième place dans un très difficile Championnat de Zurich.
"Je veux devenir un sprinteur", a déclaré Haussler, formé dans le même club à Berlin que ses compatriotes Andreas Klöden et Olaf Pollack. Et de dessiner une hiérarchie du sprint allemand qui accorde la part belle à son coéquipier Robert Forster et aux valeurs sûres (Zabel, Siedler) mais néglige le champion du monde espoirs Gerald Ciolek, son cadet (20 ans) qui porte les couleurs de l'équipe concurrente T-Mobile.
Un violent orage
Cette étape, la plus longue de l'épreuve (219 km), a mis en valeur deux baroudeurs, les Français Nicolas Portal et Rémi Pauriol, partis à l'avant dès le 29e kilomètre. Le duo, favorisé par la fermeture d'un passage à niveau devant le peloton, a compté jusqu'à plus de neuf minutes d'avance après la mi-course.
Deux heures durant, échappés et poursuivants ont dû affronter un orage d'une grande violence qui a détrempé la chaussée et rincé les maillots. Sous un ciel redevenu plus clément, le peloton, à l'allure modulée par l'équipe du Britannique Bradley Wiggins, a effectué la jonction à 9 kilomètres de l'arrivée.
Wiggins, vigilant dans le final, a gardé l'intégralité de son avance au classement général. Les bonifications ont été supprimées cette année à cause, a expliqué le directeur de course Charly Mottet, de la difficulté de placer des sprints intermédiaires en valeur et du règlement qui interdit de distribuer des bonus seulement à l'arrivée.
Mardi, la deuxième étape dessine une boucle presque complète de Saint-Paul-en-Jarez à Saint-Etienne (centre) sur la distance de 157 kilomètres.
Le final emprunte une côte de troisième catégorie (Saint-Romain-les-Atheux), dont le sommet est distant de 31 kilomètres de l'arrivée sur le cours Fauriel, et rejoint Saint-Etienne par la descente de la Croix-de-Chabouret dans le parc naturel régional du Pilat.