Dauphiné : la 5e étape à un Français
Cyclisme vendredi, 8 juin 2012. 13:29 jeudi, 12 déc. 2024. 11:55
RUmilly - À 23 ans, le jeune Français Arthur Vichot a gagné le premier lot, vendredi à Rumilly (Haute-Savoie), où il a remporté la cinquième étape du Critérium du Dauphiné qui passait par le col du Grand-Colombier.
Sans incidence pour le haut du classement général, malgré ce col hors catégorie qui sera escaladé pour la première fois par le Tour de France en juillet prochain, cette étape de 186,5 kilomètres a au moins permis de mettre en valeur un jeune coureur et a souligné les difficultés actuelles de plusieurs coureurs majeurs, notamment le Luxembourgeois Andy Schleck distancé de près d'un quart d'heure.
Le Grand-Colombier, un col long (17,4 km) et pentu surtout dans sa partie initiale, a condamné également le champion de France Sylvain Chavanel, distancé à mi-col pour perdre finalement plus de 9 minutes. Dans cette ascension effectuée à travers des nappes de brouillard (8 degrés au sommet), le rythme de l'équipe du maillot jaune, le Britannique Bradley Wiggins, a simplement écrémé le peloton.
Si Wiggins n'a pas été inquiété dans la montée, il a dû faire face dans la descente, dangereuse à cause des nombreux gravillons sur la chaussée, à une offensive conjointe de l'Australien Cadel Evans et de l'Italien Vincenzo Nibali. Pointé un moment à près d'une minute, le Londonien a fait rouler ses hommes et a apporté le point final à la poursuite en allant lui-même -au risque d'être esseulé- rejoindre ses rivaux directs, épaulés par plusieurs de leurs coéquipiers.
Au classement général, Wiggins devance l'Allemand Tony Martin de 38 secondes. Evans occupe le quatrième rang, à 1:44.
Joux-Plane pour finir
La distance pour rejoindre l'arrivée, bien plus importante que dans la 10e étape du Tour (le 11 juillet à Bellegarde-sur-Valserine), a dissuadé les adversaires de Wiggins d'insister après le regroupement survenu à 45 kilomètres de Rumilly. Mais d'autres attaques (Luis Leon Sanchez notamment) se sont produites encore, qui ont menacé l'échappée de neuf coureurs (Sarmiento, Vichot, Jeandesboz, Méderel, Di Grégorio, Fofonov, E. Martinez, Navarro, Losada) nantis d'une avance de six minutes au pied du Grand-Colombier (Km 100).
Aux 7 kilomètres, Vichot a contré une première attaque (Navarro) pour se présenter seul sur la ligne, une trentaine de secondes avant ses compagnons. Le Français, neveu de l'ancien coureur "pro" des années 1980 Frédéric Vichot qui fut un descendeur d'exception, a redonné ainsi le moral à son équipe, défaite par le départ de son leader (Pierrick Fédrigo, chute 1re étape) et les abandons d'Arnaud Gérard et Nacer Bouhanni en cours d'étape.
"C'est un garçon qui a beaucoup de talent", a souligné Marc Madiot, le responsable de la FDJ-BigMat après le succès de Vichot, le 10e de son équipe en 2012 (et son premier à titre personnel dans une épreuve du calendrier mondial). "S'il reste concentré sur son métier, il refera des coups comme celui-ci".
Samedi, la 6e étape, la plus montagneuse de la semaine, présente six ascensions entre Saint-Alban-Leysse et Morzine (167,5 km). La dernière et la plus dure (classée hors catégorie), Joux-Plane, est située à 12 kilomètres de l'arrivée.
Sans incidence pour le haut du classement général, malgré ce col hors catégorie qui sera escaladé pour la première fois par le Tour de France en juillet prochain, cette étape de 186,5 kilomètres a au moins permis de mettre en valeur un jeune coureur et a souligné les difficultés actuelles de plusieurs coureurs majeurs, notamment le Luxembourgeois Andy Schleck distancé de près d'un quart d'heure.
Le Grand-Colombier, un col long (17,4 km) et pentu surtout dans sa partie initiale, a condamné également le champion de France Sylvain Chavanel, distancé à mi-col pour perdre finalement plus de 9 minutes. Dans cette ascension effectuée à travers des nappes de brouillard (8 degrés au sommet), le rythme de l'équipe du maillot jaune, le Britannique Bradley Wiggins, a simplement écrémé le peloton.
Si Wiggins n'a pas été inquiété dans la montée, il a dû faire face dans la descente, dangereuse à cause des nombreux gravillons sur la chaussée, à une offensive conjointe de l'Australien Cadel Evans et de l'Italien Vincenzo Nibali. Pointé un moment à près d'une minute, le Londonien a fait rouler ses hommes et a apporté le point final à la poursuite en allant lui-même -au risque d'être esseulé- rejoindre ses rivaux directs, épaulés par plusieurs de leurs coéquipiers.
Au classement général, Wiggins devance l'Allemand Tony Martin de 38 secondes. Evans occupe le quatrième rang, à 1:44.
Joux-Plane pour finir
La distance pour rejoindre l'arrivée, bien plus importante que dans la 10e étape du Tour (le 11 juillet à Bellegarde-sur-Valserine), a dissuadé les adversaires de Wiggins d'insister après le regroupement survenu à 45 kilomètres de Rumilly. Mais d'autres attaques (Luis Leon Sanchez notamment) se sont produites encore, qui ont menacé l'échappée de neuf coureurs (Sarmiento, Vichot, Jeandesboz, Méderel, Di Grégorio, Fofonov, E. Martinez, Navarro, Losada) nantis d'une avance de six minutes au pied du Grand-Colombier (Km 100).
Aux 7 kilomètres, Vichot a contré une première attaque (Navarro) pour se présenter seul sur la ligne, une trentaine de secondes avant ses compagnons. Le Français, neveu de l'ancien coureur "pro" des années 1980 Frédéric Vichot qui fut un descendeur d'exception, a redonné ainsi le moral à son équipe, défaite par le départ de son leader (Pierrick Fédrigo, chute 1re étape) et les abandons d'Arnaud Gérard et Nacer Bouhanni en cours d'étape.
"C'est un garçon qui a beaucoup de talent", a souligné Marc Madiot, le responsable de la FDJ-BigMat après le succès de Vichot, le 10e de son équipe en 2012 (et son premier à titre personnel dans une épreuve du calendrier mondial). "S'il reste concentré sur son métier, il refera des coups comme celui-ci".
Samedi, la 6e étape, la plus montagneuse de la semaine, présente six ascensions entre Saint-Alban-Leysse et Morzine (167,5 km). La dernière et la plus dure (classée hors catégorie), Joux-Plane, est située à 12 kilomètres de l'arrivée.