Dauphiné: Moreau aux commandes
Cyclisme samedi, 16 juin 2007. 12:28 mercredi, 11 déc. 2024. 19:53
VALLOIRE, France - Christophe Moreau a accompli un pas sans doute décisif vers la victoire finale dans le Critérium du Dauphiné, samedi, à Valloire (Alpes française), où le Kazakh Maxim Iglinskiy a enlevé la sixième et avant-dernière étape, la plus montagneuse de la semaine.
Pour l'équipe Astana, victorieuse pour la troisième fois en quatre jours, le succès d'Iglinskiy est venu compenser la perte du maillot de leader que portait son compatriote Andrey Kashechkin au départ des 198 kilomètres.
"Kash", dont l'équipe a travaillé toute la journée sur les routes des cols alpestres, a baissé de ton dans le Télégraphe, à 9 kilomètres de l'arrivée, sur le démarrage de Moreau. Le Kazakh a plafonné, au niveau du Russe Denis Menchov, et a rallié l'arrivée à plus d'une minute et demie de Moreau.
"C'est un bon entraînement (pour le Tour)", a souri Kashechkin, sur la même longueur d'ondes que son chef de file, le Kazakh Alexandre Vinokourov, qui a lâché près de dix minutes à Moreau dans les 12 derniers kilomètres sans forcer outre mesure. Quant à l'Américain Levi Leipheimer, le vainqueur du Dauphiné 2006, il a sombré à près d'un quart d'heure.
Sur son attaque, Moreau n'a été suivi que par l'Australien Cadel Evans et par le grimpeur italien Leonardo Piepoli. Le Français a forcé l'allure sur les pentes du Télégraphe, le col situé en marche-pied du versant nord du Galibier, et a grignoté l'avance que comptaient les rescapés d'une échappée lancée dès les premiers kilomètres à la sortie de Gap.
Di Gregorio en grimpeur
De près de six minutes au pied de la montée, l'écart a diminué jusqu'à se restreindre à 2 min 23 sec à l'arrivée installée au coeur de la station savoyarde. Sur la ligne, Moreau a même grignoté 2 secondes supplémentaires à Evans, avare de relais dans la montée.
Pour le gain de l'étape, Iglinskiy a lui aussi attendu le Télégraphe pour distancer ses dix compagnons d'échappée (Botcharov, Fédrigo, Di Gregorio, Martinez, Astarloza, Kuchynski, Kohl, Zandio, Possoni, Goubert) après s'être logiquement économisé dans ce groupe.
Le Kazakh (26 ans), dont le frère jumeau court également dans le peloton professionnel, a complété ainsi un palmarès affichant principalement une étape du Tour d'Allemagne 2005 et le titre du contre-la-montre 2006 dans son pays.
Derrière lui, Rémy Di Gregorio (en tête au sommet de la Croix-de-Fer et du Mollard) s'est battu pour tenter d'arracher la deuxième place à Pierrick Fédrigo, un autre coureur français, et au Russe Alexandre Botcharov.
Quatrième de l'étape, le jeune Marseillais (21 ans) s'est vite consolé avec le maillot à pois de meilleur grimpeur, ce qui nourrit un peu plus l'inévitable comparaison avec son aîné provençal Richard Virenque.
Pour Moreau, il ne reste plus qu'à franchir sans encombre les 129 kilomètres de la dernière étape, dimanche, entre Valloire et Annecy (Alpes française). A surveiller surtout Evans, qui n'a pas la réputation d'être un attaquant, dans la Forclaz de Montmin, le dernier col du parcours à 18 kilomètres de l'arrivée, et à bien négocier la descente. Car la météo prévoit un risque d'averses orageuses en fin d'après-midi sur la course.
Pour l'équipe Astana, victorieuse pour la troisième fois en quatre jours, le succès d'Iglinskiy est venu compenser la perte du maillot de leader que portait son compatriote Andrey Kashechkin au départ des 198 kilomètres.
"Kash", dont l'équipe a travaillé toute la journée sur les routes des cols alpestres, a baissé de ton dans le Télégraphe, à 9 kilomètres de l'arrivée, sur le démarrage de Moreau. Le Kazakh a plafonné, au niveau du Russe Denis Menchov, et a rallié l'arrivée à plus d'une minute et demie de Moreau.
"C'est un bon entraînement (pour le Tour)", a souri Kashechkin, sur la même longueur d'ondes que son chef de file, le Kazakh Alexandre Vinokourov, qui a lâché près de dix minutes à Moreau dans les 12 derniers kilomètres sans forcer outre mesure. Quant à l'Américain Levi Leipheimer, le vainqueur du Dauphiné 2006, il a sombré à près d'un quart d'heure.
Sur son attaque, Moreau n'a été suivi que par l'Australien Cadel Evans et par le grimpeur italien Leonardo Piepoli. Le Français a forcé l'allure sur les pentes du Télégraphe, le col situé en marche-pied du versant nord du Galibier, et a grignoté l'avance que comptaient les rescapés d'une échappée lancée dès les premiers kilomètres à la sortie de Gap.
Di Gregorio en grimpeur
De près de six minutes au pied de la montée, l'écart a diminué jusqu'à se restreindre à 2 min 23 sec à l'arrivée installée au coeur de la station savoyarde. Sur la ligne, Moreau a même grignoté 2 secondes supplémentaires à Evans, avare de relais dans la montée.
Pour le gain de l'étape, Iglinskiy a lui aussi attendu le Télégraphe pour distancer ses dix compagnons d'échappée (Botcharov, Fédrigo, Di Gregorio, Martinez, Astarloza, Kuchynski, Kohl, Zandio, Possoni, Goubert) après s'être logiquement économisé dans ce groupe.
Le Kazakh (26 ans), dont le frère jumeau court également dans le peloton professionnel, a complété ainsi un palmarès affichant principalement une étape du Tour d'Allemagne 2005 et le titre du contre-la-montre 2006 dans son pays.
Derrière lui, Rémy Di Gregorio (en tête au sommet de la Croix-de-Fer et du Mollard) s'est battu pour tenter d'arracher la deuxième place à Pierrick Fédrigo, un autre coureur français, et au Russe Alexandre Botcharov.
Quatrième de l'étape, le jeune Marseillais (21 ans) s'est vite consolé avec le maillot à pois de meilleur grimpeur, ce qui nourrit un peu plus l'inévitable comparaison avec son aîné provençal Richard Virenque.
Pour Moreau, il ne reste plus qu'à franchir sans encombre les 129 kilomètres de la dernière étape, dimanche, entre Valloire et Annecy (Alpes française). A surveiller surtout Evans, qui n'a pas la réputation d'être un attaquant, dans la Forclaz de Montmin, le dernier col du parcours à 18 kilomètres de l'arrivée, et à bien négocier la descente. Car la météo prévoit un risque d'averses orageuses en fin d'après-midi sur la course.