Montréal - La première étape du Giro di Sardegna n'aura pas été de tout repos pour les cyclistes Québécois qui ont parcouru les 138 kilomètres, mardi, entre Olbia et Porto Cervo, en Italie.

S'attendant à un parcours relativement plat, les porte-couleurs de Spidertech-C10 ont tout de même réussi à rivaliser avec les meilleurs coureurs.

« Selon la bible de course, ça ne semblait pas si mal, sauf que nous avons fait le saut lundi, lors de la reconnaissance des différentes étapes. Dans un sens, j'étais content, car les parcours montagneux sont avantageux pour moi », a soutenu David Boily, qui a terminé au 74e rang.

La course a certainement été marquée par la longue échappée de leur coéquipier Will Routley qui a réussi à enfiler le maillot du meilleur grimpeur. Au sprint final, le Slovaque Peter Sagan, de Liquigas-Cannondale, a devancé les Italiens Alessandro Ballan, de BMC Racing Team, et Daniel Oss, de Liquigas-Cannondale, pour enlever la première étape en 3 h 35 min 25 s.

« Nous avons essayé de nous accrocher dans les dernières bosses. Ce n'est pas facile puisque ça roule vite et le calibre est très relevé. Ceci étant dit, je suis très satisfait de ma forme et j'ai hâte de voir comment je vais récupérer au cours des prochains jours. Nous avons encore du pain sur la planche », a soutenu Boily, qui a accusé 2 min 02 s de retard sur le meneur.

Les autres représentants québécois de Spidertech-C10 en action, François Parisien, Keven Lacombe et Martin Gilbert ont de leur côté terminé, dans l'ordre, 81e, 93e et 99e.

« C'est la première course de l'année pour les gars de l'équipe, tandis que les autres en ont quatre ou cinq dans les jambes. C'est un gros obstacle. Nous avons gagné du respect dans le peloton comparativement à l'an dernier. Bien que c'est dur comme première course, nous avons vu que nous sommes dans le coup, alors ce n'est pas décourageant », a commenté Parisien.

Mercredi, les coureurs rouleront sur un circuit qui commencera à Porto Rotondo Nuoro et se terminera à Monte Ortobene, 197,5 kilomètres plus loin.

« L'an dernier à cette course, quatre étapes sur cinq s'étaient terminées au sprint. Je suis arrivé ici dans cette optique, mais finalement, demain (mercredi), nous avons une journée de 4300 mètres de grimpe et les deux autres journées seront autour de 4000 mètres de grimpe », a lancé Parisien, dont on pouvait deviner le rire jaune.