Dépistage de l'EPO: des pressions sur le CIO
Cyclisme lundi, 4 déc. 2000. 15:56 dimanche, 15 déc. 2024. 16:28
(Source d'image:RDS)
PARIS (AP) - Le gouvernement français et les instances dirigeantes du cyclisme mondial ont estimé lundi à Paris que le Comité international olympique (CIO) doit rapidement clarifier sa position concernant la validation du test de dépistage de l'érythropoiétine (EPO).
C'est ce qu'il est ressorti d'une réunion de travail où figuraient des représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports, du Conseil de prévention et de lutte contre le dopage, de l'Union cycliste internationale (UCI), et de la Fédération française de cyclisme (FFC).
"Après avoir fait le point sur l'évolution du dossier de la validation du test français de détection de l'érythropoiétine, les participants ont unanimement souhaité que la procédure et l'échéancier de cette validation soient rapidement et clairement définis par l'ensemble des institutions concernées et spécifiquement par le Comité international olympique", a indiqué un communiqué du ministère de la Jeunesse et des Sports, produit à l'issue de cette réunion.
L'EPO, est une hormone qui, administrée de façon exogène, aide à l'oxygénation du sang et provoque une meilleure résistance des organismes. Un double test de dépistage sang-urine avait était mis au point et validé pour les JO de Sydney en septembre dernier. Le CIO devrait ratifier le seul test urinaire mis au point par le laboratoire de Châtenay-Malabry, le test sanguin étant difficile utiliser. Cette validation permettrait de dresser une cartographie du peloton du Tour de France, puisque les échantillons d'urine prélevés sur la course en juillet dernier, ont été congelés. Ces échantillons ont été saisis par la justice française le week-end dernier, dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte sur l'équipe US Postal, suspectée d'avoir eu recours au dopage.
Les autres sujets abordés lundi ont concerné:
- L'harmonisation des listes de substances et procédés interdits, qui fera l'objet d'"une attention toute particulière dès le début de l'année 2001, sur la base de la liste annexée à la convention du Conseil de l'Europe".
- Les procès-verbaux de contrôle antidopage qui seront harmonisés pour être exploitables à la fois par les autorités françaises et par l'UCI, dès 2001.
- La détection des corticostéroides qui sera systématisée dans toutes les analyses effectuées par le Laboratoire national de dépistage du dopage, quelle que soit la discipline, à compter du 1er janvier 2001.
- L'articulation des procédures résultant de l'application de la loi française, d'une part et des réglements de l'UCI d'autre part.
Dans ce communiqué, le ministère a tenu à souligner "la qualité de la concertation qui s'est établie avec l'UCI et avec la FFC, et qui a permis de faire progresser ce dossier complexe et difficile".
C'est ce qu'il est ressorti d'une réunion de travail où figuraient des représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports, du Conseil de prévention et de lutte contre le dopage, de l'Union cycliste internationale (UCI), et de la Fédération française de cyclisme (FFC).
"Après avoir fait le point sur l'évolution du dossier de la validation du test français de détection de l'érythropoiétine, les participants ont unanimement souhaité que la procédure et l'échéancier de cette validation soient rapidement et clairement définis par l'ensemble des institutions concernées et spécifiquement par le Comité international olympique", a indiqué un communiqué du ministère de la Jeunesse et des Sports, produit à l'issue de cette réunion.
L'EPO, est une hormone qui, administrée de façon exogène, aide à l'oxygénation du sang et provoque une meilleure résistance des organismes. Un double test de dépistage sang-urine avait était mis au point et validé pour les JO de Sydney en septembre dernier. Le CIO devrait ratifier le seul test urinaire mis au point par le laboratoire de Châtenay-Malabry, le test sanguin étant difficile utiliser. Cette validation permettrait de dresser une cartographie du peloton du Tour de France, puisque les échantillons d'urine prélevés sur la course en juillet dernier, ont été congelés. Ces échantillons ont été saisis par la justice française le week-end dernier, dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte sur l'équipe US Postal, suspectée d'avoir eu recours au dopage.
Les autres sujets abordés lundi ont concerné:
- L'harmonisation des listes de substances et procédés interdits, qui fera l'objet d'"une attention toute particulière dès le début de l'année 2001, sur la base de la liste annexée à la convention du Conseil de l'Europe".
- Les procès-verbaux de contrôle antidopage qui seront harmonisés pour être exploitables à la fois par les autorités françaises et par l'UCI, dès 2001.
- La détection des corticostéroides qui sera systématisée dans toutes les analyses effectuées par le Laboratoire national de dépistage du dopage, quelle que soit la discipline, à compter du 1er janvier 2001.
- L'articulation des procédures résultant de l'application de la loi française, d'une part et des réglements de l'UCI d'autre part.
Dans ce communiqué, le ministère a tenu à souligner "la qualité de la concertation qui s'est établie avec l'UCI et avec la FFC, et qui a permis de faire progresser ce dossier complexe et difficile".