Détection de l'EPO : le président de l'UCI croit à la méthode française
Cyclisme lundi, 10 déc. 2001. 11:34 mercredi, 11 déc. 2024. 19:51
(Source d'image:RDS)
PARIS, AFP - Le président de l'Union cycliste internationale (UCI), Hein Verbruggen, maintient sa confiance en la méthode française de détection urinaire de l'érithropoïétine (EPO), lundi, au cours d'un entretien paru dans le quotidien sportif français L'Equipe.
Concernant l'EPO, le président de l'UCI s'étonne que le double protocole sang-urine ait été retenu le 7 novembre par le Comité international olympique (CIO) et l'Agence mondiale antidopage (AMA) pour les jeux Olympiques d'hiver 2002 de Salt Lake City (Utah, Etats-Unis). "Tout ça est bizarre... Je suis vraiment étonné par ces décisions, dit-il. Le CIO devait se prononcer sur les critères de positivité du test urinaire français et, à l'arrivée, on assiste à un retournement de situation complet".
Après avoir jugé ce "dispositif trop compliqué, trop lourd, trop cher, sur le Tour de France", M. Verbruggen confirme que les coureurs espagnol, Juan Llaneras, et italien, Massimo Strazzer, dont les contre-expertises n'ont pas confirmé une première analyse positive (EPO), sont "innocents". "Je suis formel, explique le dirigeant néerlandais, ils sont innocents. Ils étaient tous les deux des faux positifs. Il y a eu un incident au laboratoire de Châtenay-Malabry (NDLR: banlieue parisienne), auquel nous avons demandé des explications".
M. Verbruggen affirme, par ailleurs, que le fameux "RSR 13", un nouveau transporteur d'oxygène qui aurait été retrouvé par les policiers italiens lors du dernier Tour d'Italie, "n'est pas consommé". "Il n'est pas encore sur le marché, et de toute façon, il est loin d'avoir l'efficacité de l'EPO".
Concernant les corticoïdes, le président de l'UCI reconnaît qu'ils sont utilisés dans le cyclisme mais ajoute: "je sais que la cortisone est employée ailleurs. Je ne peux pas le prouver, mais dans le foot... J'en ai parlé avec certains médecins qui travaillent dans ce sport."
"Nous continuerons à les détecter, précise-t-il, dans une logique de santé, les prescriptions seront notifiées sur les livrets médicaux. Ceux qui l'utiliseront à mauvais escient seront convoqués".
Concernant l'EPO, le président de l'UCI s'étonne que le double protocole sang-urine ait été retenu le 7 novembre par le Comité international olympique (CIO) et l'Agence mondiale antidopage (AMA) pour les jeux Olympiques d'hiver 2002 de Salt Lake City (Utah, Etats-Unis). "Tout ça est bizarre... Je suis vraiment étonné par ces décisions, dit-il. Le CIO devait se prononcer sur les critères de positivité du test urinaire français et, à l'arrivée, on assiste à un retournement de situation complet".
Après avoir jugé ce "dispositif trop compliqué, trop lourd, trop cher, sur le Tour de France", M. Verbruggen confirme que les coureurs espagnol, Juan Llaneras, et italien, Massimo Strazzer, dont les contre-expertises n'ont pas confirmé une première analyse positive (EPO), sont "innocents". "Je suis formel, explique le dirigeant néerlandais, ils sont innocents. Ils étaient tous les deux des faux positifs. Il y a eu un incident au laboratoire de Châtenay-Malabry (NDLR: banlieue parisienne), auquel nous avons demandé des explications".
M. Verbruggen affirme, par ailleurs, que le fameux "RSR 13", un nouveau transporteur d'oxygène qui aurait été retrouvé par les policiers italiens lors du dernier Tour d'Italie, "n'est pas consommé". "Il n'est pas encore sur le marché, et de toute façon, il est loin d'avoir l'efficacité de l'EPO".
Concernant les corticoïdes, le président de l'UCI reconnaît qu'ils sont utilisés dans le cyclisme mais ajoute: "je sais que la cortisone est employée ailleurs. Je ne peux pas le prouver, mais dans le foot... J'en ai parlé avec certains médecins qui travaillent dans ce sport."
"Nous continuerons à les détecter, précise-t-il, dans une logique de santé, les prescriptions seront notifiées sur les livrets médicaux. Ceux qui l'utiliseront à mauvais escient seront convoqués".