Di Luca à l'assaut de la Madone
Cyclisme mardi, 15 mai 2007. 11:14 jeudi, 12 déc. 2024. 08:50
SALERNE, Italie - De la grille de départ du Giro, Danilo Di Luca est sorti en tête au premier virage avant de rejoindre les hauteurs d'Avellino, au sanctuaire de la Madone de Montevergine où il s'était imposé voici six ans.
S'il a laissé le maillot rose à son coéquipier Enrico Gasparotto, à égalité de temps avec lui, Di Luca a pris (un peu) de temps à tous ses adversaires pour la victoire finale. 13 secondes à Paolo Savoldelli, 42 secondes à Damiano Cunego, encore un peu plus (1 min 02 sec) à Stefano Garzelli et surtout (1 min 25 sec) à Gilberto Simoni et Riccardo Ricco, les autres favoris italiens du Giro.
Le coureur des Abruzzes, pour qui son équipe Liquigas avait prévu un body entièrement rose en vue de la quatrième étape, a anticipé le rendez-vous. Il gardera de la Sardaigne un excellent souvenir. "L'accueil a été très chaleureux", a souligné Di Luca, tout sourire sous le soleil.
S'il avait brièvement manifesté son mécontentement à l'arrivée du contre-la-montre par équipes à l'égard de Gasparotto, coupable d'avoir franchi la ligne le premier, Di Luca est resté zen à Cagliari malgré la perte du maillot rose.
"Le maillot rose qui l'intéresse, c'est celui de Montevergine di Mercogliano (mercredi)", a expliqué Gasparotto. "Et, bien sûr, celui de Milan à l'arrivée du Giro".
Au-delà du Vésuve
Car Di Luca, quatrième du Tour d'Italie 2005, étale ouvertement ses ambitions. A 31 ans, il estime avoir l'expérience nécessaire pour ramasser la mise dans le Giro, lui qui s'est construit son palmarès surtout dans les classiques (Tour de Lombardie 2001, Amstel Gold Race et Flèche Wallonne 2005, Liège-Bastogne-Liège 2007).
"J'ai essayé d'arriver en forme un peu plus tard que les autres années. L'idée, c'est d'être encore au top dans les dix derniers jours du Giro pour la haute montagne, les Trois Cimes de Lavaredo et le Monte Zoncolan", annonce le coureur des Abruzzes.
Avant ces sommets, il retrouve une montée qui lui rappelle de grandes émotions. C'est au sanctuaire de Montervergine di Mercogliano, au bout d'une ascension moyennement pentue (5 pour cent) de 17 kilomètres, que Di Luca avait enlevé en 2001 le deuxième de ses quatre succès d'étape dans le Giro.
Le "Killer" (le tueur, surnom donné dès ses débuts par ses coéquipiers pour son aptitude à conclure) avait alors dominé Simoni et Garzelli. Trois ans plus tard, en ce même site, Cunego allait poser l'un de ses jalons vers sa victoire finale.
Autant dire que la courte quatrième étape (153 kilomètres) promet de dessiner la première hiérarchie du Giro. Elle emprunte les routes tortueuses et spectaculaires, en corniche, de la péninsule de Sorrente, avant de mettre le cap vers Avellino, à l'intérieur des terres.
Déjà, les candidats au succès -Ricco en particulier- piaffent d'impatience à l'idée de l'ascension finale, qui se conclut par une série de lacets (les trois derniers kilomètres à 6 %). Au sommet, où le regard porte au-delà du Vésuve vers le golfe de Naples, attend la Madone de Montergine.
S'il a laissé le maillot rose à son coéquipier Enrico Gasparotto, à égalité de temps avec lui, Di Luca a pris (un peu) de temps à tous ses adversaires pour la victoire finale. 13 secondes à Paolo Savoldelli, 42 secondes à Damiano Cunego, encore un peu plus (1 min 02 sec) à Stefano Garzelli et surtout (1 min 25 sec) à Gilberto Simoni et Riccardo Ricco, les autres favoris italiens du Giro.
Le coureur des Abruzzes, pour qui son équipe Liquigas avait prévu un body entièrement rose en vue de la quatrième étape, a anticipé le rendez-vous. Il gardera de la Sardaigne un excellent souvenir. "L'accueil a été très chaleureux", a souligné Di Luca, tout sourire sous le soleil.
S'il avait brièvement manifesté son mécontentement à l'arrivée du contre-la-montre par équipes à l'égard de Gasparotto, coupable d'avoir franchi la ligne le premier, Di Luca est resté zen à Cagliari malgré la perte du maillot rose.
"Le maillot rose qui l'intéresse, c'est celui de Montevergine di Mercogliano (mercredi)", a expliqué Gasparotto. "Et, bien sûr, celui de Milan à l'arrivée du Giro".
Au-delà du Vésuve
Car Di Luca, quatrième du Tour d'Italie 2005, étale ouvertement ses ambitions. A 31 ans, il estime avoir l'expérience nécessaire pour ramasser la mise dans le Giro, lui qui s'est construit son palmarès surtout dans les classiques (Tour de Lombardie 2001, Amstel Gold Race et Flèche Wallonne 2005, Liège-Bastogne-Liège 2007).
"J'ai essayé d'arriver en forme un peu plus tard que les autres années. L'idée, c'est d'être encore au top dans les dix derniers jours du Giro pour la haute montagne, les Trois Cimes de Lavaredo et le Monte Zoncolan", annonce le coureur des Abruzzes.
Avant ces sommets, il retrouve une montée qui lui rappelle de grandes émotions. C'est au sanctuaire de Montervergine di Mercogliano, au bout d'une ascension moyennement pentue (5 pour cent) de 17 kilomètres, que Di Luca avait enlevé en 2001 le deuxième de ses quatre succès d'étape dans le Giro.
Le "Killer" (le tueur, surnom donné dès ses débuts par ses coéquipiers pour son aptitude à conclure) avait alors dominé Simoni et Garzelli. Trois ans plus tard, en ce même site, Cunego allait poser l'un de ses jalons vers sa victoire finale.
Autant dire que la courte quatrième étape (153 kilomètres) promet de dessiner la première hiérarchie du Giro. Elle emprunte les routes tortueuses et spectaculaires, en corniche, de la péninsule de Sorrente, avant de mettre le cap vers Avellino, à l'intérieur des terres.
Déjà, les candidats au succès -Ricco en particulier- piaffent d'impatience à l'idée de l'ascension finale, qui se conclut par une série de lacets (les trois derniers kilomètres à 6 %). Au sommet, où le regard porte au-delà du Vésuve vers le golfe de Naples, attend la Madone de Montergine.