Di Luca : nouvelle expertise demandée
Cyclisme mardi, 1 avr. 2008. 10:32 jeudi, 12 déc. 2024. 23:51
ROME - Une nouvelle expertise a été demandée mardi dans l'affaire visant le coureur Danilo Di Luca par les juges de dernière instance en matière de dopage du Comité olympique italien (Coni), qui devaient se prononcer ce jour sur les deux ans de suspension requis par le parquet.
Les juges de dernière instance n'ont finalement pas souhaité se prononcer dans l'immédiat et ont demandé une nouvelle expertise, menée par trois médecins qui devront rendre leur rapport d'ici dix jours, a précisé l'agence Ansa.
Une nouvelle audience se tiendra le 16 avril au Coni.
A la suite d'un contrôle "anormal" effectué par surprise à l'issue de la 17e étape du Giro entre Lienz (Autriche) et le Mont Zoncolan le 30 mai dernier, le parquet antidopage avait requis fin février deux ans de suspension à l'encontre du cycliste de 32 ans.
En plus des contrôles habituels menés par l'Union cycliste internationale, le Coni avait fait procéder, au soir de cette étape, à des tests antidopage surprise sur plusieurs coureurs italiens dans leurs hôtels, dont Danilo Di Luca qui allait par la suite remporter le Giro.
Les analyses du test sur Di Luca avaient révélé des valeurs hormonales anormalement basses, équivalentes à celles d'un enfant, avait relevé la presse, laissant penser que le coureur aurait reçu après l'étape une perfusion d'eau ou de sérum physiologique.
"Transfusion de plasma"
"Cela ne part pas d'un doute mais d'une accusation précise et concrète, une transfusion intraveineuse, pas nécessairement destinée à hydrater le corps du cycliste, a été pratiquée entre le premier et le deuxième contrôle qui ont suivi l'étape du Mont Zoncolan", a déclaré lors de l'audience l'avocat Fabio Filocamo représentant le parquet anticopage du Coni.
"Di Luca a été l'objet d'une manipulation corporelle, avec une transfusion de plasma. L'utilisation de plasma est une méthode plutôt agressive, utilisée lors de pratiques sportives illégales comme l'a démontrée l'affaire Puerto", a-t-il affirmé, cité par l'Ansa.
Le directeur du laboratoire antidopage de Rome, Francesco Botre, a également confirmé lors de l'audience que "le contrôle pratiqué après la 17e étape du Tour d'Italie peut être considéré comme anormal car il était clairement différent des autres échantillons".
Di Luca est également visé dans l'affaire "Oil for drug", impliquant plusieurs athlètes avec le Dr Carlo Santuccione, médecin soupçonné de pratiques dopantes installées sur le littoral adriatique.
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) doit trancher d'ici quelques jours sur l'appel de Di Luca qui conteste sa condamnation en octobre 2007 à une suspension de trois mois par les juges antidopage du Comité national olympique italien (Coni) pour son implication dans cette affaire.
Les juges de dernière instance n'ont finalement pas souhaité se prononcer dans l'immédiat et ont demandé une nouvelle expertise, menée par trois médecins qui devront rendre leur rapport d'ici dix jours, a précisé l'agence Ansa.
Une nouvelle audience se tiendra le 16 avril au Coni.
A la suite d'un contrôle "anormal" effectué par surprise à l'issue de la 17e étape du Giro entre Lienz (Autriche) et le Mont Zoncolan le 30 mai dernier, le parquet antidopage avait requis fin février deux ans de suspension à l'encontre du cycliste de 32 ans.
En plus des contrôles habituels menés par l'Union cycliste internationale, le Coni avait fait procéder, au soir de cette étape, à des tests antidopage surprise sur plusieurs coureurs italiens dans leurs hôtels, dont Danilo Di Luca qui allait par la suite remporter le Giro.
Les analyses du test sur Di Luca avaient révélé des valeurs hormonales anormalement basses, équivalentes à celles d'un enfant, avait relevé la presse, laissant penser que le coureur aurait reçu après l'étape une perfusion d'eau ou de sérum physiologique.
"Transfusion de plasma"
"Cela ne part pas d'un doute mais d'une accusation précise et concrète, une transfusion intraveineuse, pas nécessairement destinée à hydrater le corps du cycliste, a été pratiquée entre le premier et le deuxième contrôle qui ont suivi l'étape du Mont Zoncolan", a déclaré lors de l'audience l'avocat Fabio Filocamo représentant le parquet anticopage du Coni.
"Di Luca a été l'objet d'une manipulation corporelle, avec une transfusion de plasma. L'utilisation de plasma est une méthode plutôt agressive, utilisée lors de pratiques sportives illégales comme l'a démontrée l'affaire Puerto", a-t-il affirmé, cité par l'Ansa.
Le directeur du laboratoire antidopage de Rome, Francesco Botre, a également confirmé lors de l'audience que "le contrôle pratiqué après la 17e étape du Tour d'Italie peut être considéré comme anormal car il était clairement différent des autres échantillons".
Di Luca est également visé dans l'affaire "Oil for drug", impliquant plusieurs athlètes avec le Dr Carlo Santuccione, médecin soupçonné de pratiques dopantes installées sur le littoral adriatique.
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) doit trancher d'ici quelques jours sur l'appel de Di Luca qui conteste sa condamnation en octobre 2007 à une suspension de trois mois par les juges antidopage du Comité national olympique italien (Coni) pour son implication dans cette affaire.