Dick Pound critique le Tour de France
Cyclisme jeudi, 1 nov. 2007. 15:31 samedi, 14 déc. 2024. 00:34
LONDRES - Dick Pound, le patron de l'Agence mondiale antidopage (AMA), a durement critiqué le Tour de France cycliste, qu'il compare à "un gouffre" après une troisième édition consécutive marquée par des scandales de dopage, au cours d'une conférence jeudi. Sans savoir exactement à qui s'adressaient ses reproches, M. Pound a attaqué la Grande Boucle.
"Ils ont laissé la situation devenir hors de contrôle. Pour la troisième année consécutive, le Tour de France a été un désastre, et enfin ils se réveillent. Les chaînes de télévision ne couvrent plus (ndlr: la compétition) et les sponsors s'en vont par dizaine. Et soudain, cela ressemble à un gouffre", a affirmé Dick Pound.
Ce dernier a également critiqué les dirigeants du cyclisme mondial pour leur immobilisme et les accuse d'avoir contribué aux problèmes que connaît aujourd'hui leur sport: "Les dirigeants du cyclisme ont laissé faire les choses, ils ont fermé les yeux et maintenant ils en payent le prix".
"Ils auraient dû dire dès le début: "C'est notre problème, nous ne voulons pas de ces produits et nous voulons être sûrs que ça n'arrive pas dans notre sport". Au lieu de ça, ils ont laissé les choses s'envenimer et ils ont dit: "Nous les avons laissés se glisser dans notre sport, ils sont maintenant ancrés et s'en débarrasser est beaucoup plus difficile que de les avoir empêchés de venir en premier lieu".
"Ils ont laissé la situation devenir hors de contrôle. Pour la troisième année consécutive, le Tour de France a été un désastre, et enfin ils se réveillent. Les chaînes de télévision ne couvrent plus (ndlr: la compétition) et les sponsors s'en vont par dizaine. Et soudain, cela ressemble à un gouffre", a affirmé Dick Pound.
Ce dernier a également critiqué les dirigeants du cyclisme mondial pour leur immobilisme et les accuse d'avoir contribué aux problèmes que connaît aujourd'hui leur sport: "Les dirigeants du cyclisme ont laissé faire les choses, ils ont fermé les yeux et maintenant ils en payent le prix".
"Ils auraient dû dire dès le début: "C'est notre problème, nous ne voulons pas de ces produits et nous voulons être sûrs que ça n'arrive pas dans notre sport". Au lieu de ça, ils ont laissé les choses s'envenimer et ils ont dit: "Nous les avons laissés se glisser dans notre sport, ils sont maintenant ancrés et s'en débarrasser est beaucoup plus difficile que de les avoir empêchés de venir en premier lieu".