BERLIN - Plusieurs anciens coureurs de Telekom ont récusé mercredi l'existence d'opérations de dopage dans la formation allemande à la fin des années 1990, contredisant ainsi les révélations de leurs ex-coéquipiers Bert Dietz et Christian Henn.

"J'ai été plus longtemps chez Telekom que Bert Dietz et de façon étrange, on ne m'a jamais rien proposé", a assuré le Suisse Steffen Wesemann qui a porté le maillot fuschia de Telekom puis T-Mobile de 1993 à 2006.

Outre Wesemann, toujours présent dans le peloton, désormais sous le maillot de la formation Wiesenhof, l'Autrichien Georg Tostchnig, chez Telekom de 1997 à 2000, et l'Allemand Danilo Hondo (1999-2002), ont, eux aussi, rejeté tout recours au dopage.

L'Allemand Jens Heppner, dans la formation allemande de 1992 à 2002, a a critiqué Dietz: "Il a menti: s'il s'est dopé, c'est son problème à lui et à lui seul".

De son côté, Walter Godefroot, l'ancien patron de Telekom, a assuré dans la presse allemande qu'il n'avait "jamais incité aucun coureur à prendre des produits non autorisés".

"J'ai toujours essayé de freiner l'influence de la médecine dans le cyclisme", a poursuivi l'ancien coureur professionnel belge, désormais conseiller technique de la formation kazakhe Astana.

Dietz et Henn ont avoué en début de semaine s'être dopés dans les années 1990 lorsqu'ils étaient sous contrat avec Telekom.

Dietz, comme un ancien soigneur, le Belge Jef d'Hont le mois dernier, a également mis en cause deux médecins, Andreas Schmid et Lothar Heinrich, et Godefroot les accusant d'avoir organisé les opérations de dopage.