Dominique Rollin tient son bout
Cyclisme lundi, 7 sept. 2009. 13:09 vendredi, 13 déc. 2024. 20:47
Montréal - Le cycliste québécois Dominique Rollin a de nouveau tenu son bout au Tour d'Espagne, lundi, et s'est classé 62e de la difficile neuvième étape.
L'Espagnol Gustavo César Veloso, de l'équipe Xacobeo Galicia, a remporté la course de 188,8 kilomètres, disputée entre les villes de Alcoy et Xorret de Catí. Il a battu de 21 secondes son plus proche poursuivant, l'Italien Marco Marzano, de la formation Lampre-NGC.
L'Australien Cadel Evans, de Silence-Lotto, n'a pu conserver son maillot or de meneur après avoir terminé 6e à 41 secondes de César Veloso. L'Espagnol Alejandro Valverde, 3e à 40 secondes du gagnant du jour, est le nouveau meneur, 7 secondes devant Evans.
Rollin a pour sa part accumulé 4 minutes et 58 secondes de retard sur César Veloso. Le porte-couleur de l'équipe Cervélo est cependant passé de la 142e à la 124e place du classement général, à 37 minutes et 39 secondes de Valverde.
« Je me sentais bien à la fin. J'ai passé la dernière montée avec un bon rythme », a-t-il expliqué au sujet du dernier des sept cols du jour. « C'était une ascension extrêmement abrupte, sur 2 kilomètres à 16 % et 1 kilomètre à 19 % environ. Disons que ça ramène le mont Royal au titre de faux plat. »
Avant ce col de première catégorie, les coureurs avaient affronté quatre montées de deuxième catégorie.
« Mon rôle était de protéger nos leaders. Je les ai bien placés à la fin. Arrivé à l'ascension, j'ai maintenu un bon rythme et j'ai fini cinq minutes derrière, ce qui est pas si mal », a analysé Rollin.
Le Bouchervillois était par ailleurs heureux de constater que ses jambes ne l'ont pas lâché et qu'il pourra en découdre mardi ou mercredi, comme il prévoyait. « Ça augure bien pour les deux prochaines journées. Je vais essayer d'être dans les coups au départ et espérer attraper la bonne échappée. »
Mardi, les 185 compétiteurs toujours en lice rouleront d'Alicante à Murcia. Les 171,2 kilomètres de l'étape offriront seulement un col, de deuxième catégorie.
Veloso s'impose
Au lendemain de la prise de pouvoir de Cadel Evans (Silence), son dauphin Alejandro Valverde (Caisse d'Epargne) l'a éjecté du fauteuil de leader de la Vuelta, lundi lors de la neuvième étape, remportée par le méritant Gustavo Cesar Veloso (Xacobeo).
L'Australien Cadel Evans était furieux à l'arrivée de l'étape, accusant le Néerlandais Robert Gesink (Rabobank) de l'avoir enfermé lors du sprint pour la troisième place, ce qui n'est guère évident en revoyant les images.
Toujours est-il que l'Espagnol Alejandro Valverde, qui s'était déjà détaché, est allé cueillir les précieuses secondes de bonification qui l'ont assuré du maillot or à l'arrivée.
Au classement général, Valverde, deuxième de la Vuelta 2006, devance l'Australien de sept secondes et Gesink de 36 secondes.
"Mon équipe n'a pas eu beaucoup de travail" durant l'étape, longue de 188,8 km entre Alcoy et Xorret del Cati (est), a commenté Valverde. "Il y avait beaucoup de nervosité dans le peloton et j'ai décidé de passer à l'attaque parce que certains favoris étaient en difficulté".
L'accélération de Valverde dans les derniers kilomètres, lors de l'ascencion du col de Xorret del Cati, a en effet fait des dégâts. Des autres favoris de cette Vuelta, seuls Evans et l'Italien Ivan Basso (Liquigas) ont résisté. Basso est 5e au général, à 53 secondes du leader.
Le prix de la victoire
L'Espagnol Samuel Sanchez (Euskaltel), avec ses côtes endolories depuis une chute dimanche, a perdu plusieurs secondes, tout comme son compatriote Ezequiel Mosquera (Xacobeo).
Ce dernier était toutefois ravi de la victoire d'étape de son équipier compatriote, Gustavo Cesar Veloso. Ce coureur de 29 ans a été dans tous les bons coups de la journée.
Il a d'abord rejoint dans les premiers kilomètres la grande échappée du jour, puis dans les derniers kilomètres a laissé passer quelques attaques désordonnées avant de tenter sa chance.
Après plus de cinq heures de course, il a devancé de 21 secondes l'Italien Marco Marzano (Lampre) et Valverde de 40 secondes.
"Il faut gagner pour se rendre compte du prix de la victoire", a déclaré Veloso, qui fait partie des nombreux coureurs à avoir chuté mardi à Liège (Belgique) lors de la quatrième étape.
"Les mauvais moments font que tu apprécies d'autant plus les bons moments", a-t-il commenté à l'évocation de ce douloureux souvenir.
L'Espagnol Gustavo César Veloso, de l'équipe Xacobeo Galicia, a remporté la course de 188,8 kilomètres, disputée entre les villes de Alcoy et Xorret de Catí. Il a battu de 21 secondes son plus proche poursuivant, l'Italien Marco Marzano, de la formation Lampre-NGC.
L'Australien Cadel Evans, de Silence-Lotto, n'a pu conserver son maillot or de meneur après avoir terminé 6e à 41 secondes de César Veloso. L'Espagnol Alejandro Valverde, 3e à 40 secondes du gagnant du jour, est le nouveau meneur, 7 secondes devant Evans.
Rollin a pour sa part accumulé 4 minutes et 58 secondes de retard sur César Veloso. Le porte-couleur de l'équipe Cervélo est cependant passé de la 142e à la 124e place du classement général, à 37 minutes et 39 secondes de Valverde.
« Je me sentais bien à la fin. J'ai passé la dernière montée avec un bon rythme », a-t-il expliqué au sujet du dernier des sept cols du jour. « C'était une ascension extrêmement abrupte, sur 2 kilomètres à 16 % et 1 kilomètre à 19 % environ. Disons que ça ramène le mont Royal au titre de faux plat. »
Avant ce col de première catégorie, les coureurs avaient affronté quatre montées de deuxième catégorie.
« Mon rôle était de protéger nos leaders. Je les ai bien placés à la fin. Arrivé à l'ascension, j'ai maintenu un bon rythme et j'ai fini cinq minutes derrière, ce qui est pas si mal », a analysé Rollin.
Le Bouchervillois était par ailleurs heureux de constater que ses jambes ne l'ont pas lâché et qu'il pourra en découdre mardi ou mercredi, comme il prévoyait. « Ça augure bien pour les deux prochaines journées. Je vais essayer d'être dans les coups au départ et espérer attraper la bonne échappée. »
Mardi, les 185 compétiteurs toujours en lice rouleront d'Alicante à Murcia. Les 171,2 kilomètres de l'étape offriront seulement un col, de deuxième catégorie.
Veloso s'impose
Au lendemain de la prise de pouvoir de Cadel Evans (Silence), son dauphin Alejandro Valverde (Caisse d'Epargne) l'a éjecté du fauteuil de leader de la Vuelta, lundi lors de la neuvième étape, remportée par le méritant Gustavo Cesar Veloso (Xacobeo).
L'Australien Cadel Evans était furieux à l'arrivée de l'étape, accusant le Néerlandais Robert Gesink (Rabobank) de l'avoir enfermé lors du sprint pour la troisième place, ce qui n'est guère évident en revoyant les images.
Toujours est-il que l'Espagnol Alejandro Valverde, qui s'était déjà détaché, est allé cueillir les précieuses secondes de bonification qui l'ont assuré du maillot or à l'arrivée.
Au classement général, Valverde, deuxième de la Vuelta 2006, devance l'Australien de sept secondes et Gesink de 36 secondes.
"Mon équipe n'a pas eu beaucoup de travail" durant l'étape, longue de 188,8 km entre Alcoy et Xorret del Cati (est), a commenté Valverde. "Il y avait beaucoup de nervosité dans le peloton et j'ai décidé de passer à l'attaque parce que certains favoris étaient en difficulté".
L'accélération de Valverde dans les derniers kilomètres, lors de l'ascencion du col de Xorret del Cati, a en effet fait des dégâts. Des autres favoris de cette Vuelta, seuls Evans et l'Italien Ivan Basso (Liquigas) ont résisté. Basso est 5e au général, à 53 secondes du leader.
Le prix de la victoire
L'Espagnol Samuel Sanchez (Euskaltel), avec ses côtes endolories depuis une chute dimanche, a perdu plusieurs secondes, tout comme son compatriote Ezequiel Mosquera (Xacobeo).
Ce dernier était toutefois ravi de la victoire d'étape de son équipier compatriote, Gustavo Cesar Veloso. Ce coureur de 29 ans a été dans tous les bons coups de la journée.
Il a d'abord rejoint dans les premiers kilomètres la grande échappée du jour, puis dans les derniers kilomètres a laissé passer quelques attaques désordonnées avant de tenter sa chance.
Après plus de cinq heures de course, il a devancé de 21 secondes l'Italien Marco Marzano (Lampre) et Valverde de 40 secondes.
"Il faut gagner pour se rendre compte du prix de la victoire", a déclaré Veloso, qui fait partie des nombreux coureurs à avoir chuté mardi à Liège (Belgique) lors de la quatrième étape.
"Les mauvais moments font que tu apprécies d'autant plus les bons moments", a-t-il commenté à l'évocation de ce douloureux souvenir.