Dopage : Sanchez avait des doutes
Cyclisme mercredi, 28 juin 2006. 16:03 jeudi, 12 déc. 2024. 05:24
MADRID (AP) - Le président de la Fédération espagnole de cyclisme a affirmé mercredi qu'il avait des "doutes" depuis des années au sujet de l'équipe Astana-Wurth (ex-Liberty Seguros) impliquée dans un scandale de dopage présumé, ajoutant que cette affaire était "une des "plus graves crises" du cyclisme espagnol.
"Nous avions des doutes. On entendait des déclarations", a déclaré Fugencio Sanchez lors d'un entretien à l'Associated Press. "J'ai toujours pensé que ce jour devait arriver pour mettre fin à ces doutes.
"C'est l'une des plus graves crises du sport espagnol", a-t-il ajouté. "Nous devons défendre un sport propre, pas seulement le cyclisme".
Manolo Saiz, directeur sportif de l'équipe à l'époque baptisée Liberty Seguros, a été arrêté en compagnie de quatre autres personnes le mois dernier dans le cadre d'une enquête sur un réseau de dopage présumé en Espagne. Le médecin de la Liberty Seguros, Eufemiano Fuentes, a lui aussi été interpellé et les autorités ont saisi du matériel de transfusion sanguine, des poches de sang et des documents sur les procédures de dopage de coureurs.
"Je connais tous ces gens. Ils ont passé leur vie dans le cyclisme espagnol et ont tous fait carrière dans le cyclisme", a observé Sanchez. "J'ai toujours eu des doutes".
Le président de la fédération espagnole a expliqué que ses soupçons remontaient au moment des accusations de dopage dans le Tour de France 1998, et avaient grandi lorsque l'Espagnol Roberte Heras (coureur de l'ex-Liberty Seguros) a été contrôlé positif à l'EPO à l'issue du dernier Tour d'Espagne.
L'assureur américain Liberty a retiré son partenariat à l'équipe, depuis rebaptisée Astana-Wurth. L'organisation du Tour de France s'est opposée à sa participation à la Grande Boucle, dont le départ sera donné samedi à Strasbourg. Le différend entre les deux parties sera jugé jeudi par le Tribunal arbitral du sport (TAS), à Lausanne, qui rendra son verdict d'ici vendredi.
La Commission des licences de l'Union cycliste internationale (UCI) a déclaré mercredi avoir "pris connaissance des derniers développements de l'affaire" de dopage présumé en Espagne mais a décidé de ne pas retirer à l'équipe Astana-Wurth l'autorisation de prendre le départ du Tour.
"Aucune des informations communiquées à ce jour à la commission concernant ces pratiques n'émane de sources officielles", explique la commission dans un communiqué. "Cependant, si les faits relatés par certains médias devaient s'avérer et que la commission était saisie d'une demande de retrait de licence, la procédure prévue par le règlement serait ouverte", précise-t-elle.
"L'opération de police était nécessaire. Nous avons fait fausse route dans la lutte contre le dopage en Espagne. Notre devoir était de poursuivre ces fraudes", a estimé Sanchez, qui s'est prononcé pour un durcissement des lois antidopage et des sanctions contre les sportifs qui utilisent des substances prohibées et les médecins qui les leur fournissent.
"Nous avions des doutes. On entendait des déclarations", a déclaré Fugencio Sanchez lors d'un entretien à l'Associated Press. "J'ai toujours pensé que ce jour devait arriver pour mettre fin à ces doutes.
"C'est l'une des plus graves crises du sport espagnol", a-t-il ajouté. "Nous devons défendre un sport propre, pas seulement le cyclisme".
Manolo Saiz, directeur sportif de l'équipe à l'époque baptisée Liberty Seguros, a été arrêté en compagnie de quatre autres personnes le mois dernier dans le cadre d'une enquête sur un réseau de dopage présumé en Espagne. Le médecin de la Liberty Seguros, Eufemiano Fuentes, a lui aussi été interpellé et les autorités ont saisi du matériel de transfusion sanguine, des poches de sang et des documents sur les procédures de dopage de coureurs.
"Je connais tous ces gens. Ils ont passé leur vie dans le cyclisme espagnol et ont tous fait carrière dans le cyclisme", a observé Sanchez. "J'ai toujours eu des doutes".
Le président de la fédération espagnole a expliqué que ses soupçons remontaient au moment des accusations de dopage dans le Tour de France 1998, et avaient grandi lorsque l'Espagnol Roberte Heras (coureur de l'ex-Liberty Seguros) a été contrôlé positif à l'EPO à l'issue du dernier Tour d'Espagne.
L'assureur américain Liberty a retiré son partenariat à l'équipe, depuis rebaptisée Astana-Wurth. L'organisation du Tour de France s'est opposée à sa participation à la Grande Boucle, dont le départ sera donné samedi à Strasbourg. Le différend entre les deux parties sera jugé jeudi par le Tribunal arbitral du sport (TAS), à Lausanne, qui rendra son verdict d'ici vendredi.
La Commission des licences de l'Union cycliste internationale (UCI) a déclaré mercredi avoir "pris connaissance des derniers développements de l'affaire" de dopage présumé en Espagne mais a décidé de ne pas retirer à l'équipe Astana-Wurth l'autorisation de prendre le départ du Tour.
"Aucune des informations communiquées à ce jour à la commission concernant ces pratiques n'émane de sources officielles", explique la commission dans un communiqué. "Cependant, si les faits relatés par certains médias devaient s'avérer et que la commission était saisie d'une demande de retrait de licence, la procédure prévue par le règlement serait ouverte", précise-t-elle.
"L'opération de police était nécessaire. Nous avons fait fausse route dans la lutte contre le dopage en Espagne. Notre devoir était de poursuivre ces fraudes", a estimé Sanchez, qui s'est prononcé pour un durcissement des lois antidopage et des sanctions contre les sportifs qui utilisent des substances prohibées et les médecins qui les leur fournissent.