Dopage : un résultat "anormal"
Cyclisme mercredi, 26 juil. 2006. 13:35 vendredi, 13 déc. 2024. 23:35
PARIS (AFP) - Un contrôle antidopage pratiqué pendant le Tour de France cycliste a donné "un résultat anormal", a annoncé mercredi l'Union cycliste internationale (UCI) sans dévoiler l'identité du coureur concerné.
Ni la substance en cause ni la date du contrôle n'ont été précisées par la fédération internationale qui a publié son communiqué trois jours après l'arrivée de l'épreuve gagnée par l'Américain Floyd Landis.
Ce cas positif à partir d'un contrôle en compétition est le premier de l'édition 2006.
"Le résultat d'analyse anormal reçu ce matin concerne la première analyse, et devra être confirmé soit par une contre-analyse demandée par le coureur, soit par le fait que le coureur renoncerait à une telle contre-analyse", a précisé l'UCI dans un communiqué.
"Le Code mondial antidopage et le règlement antidopage de l'UCI interdisent de rendre public le nom du coureur concerné, ainsi que d'autres détails permettant son identification, jusqu'à la fin de la procédure de gestion des résultats prévue par le règlement antidopage de l'UCI à l'instar du Code mondial antidopage", a ajouté la fédération internationale.
Les échantillons prélevés pendant le Tour de France sont analysés par le Laboratoire national antidopage de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) accrédité par le Comité international olympique (CIO).
Une approche bouleversée
L'an passé, l'UCI avait annoncé qu'un seul cas litigieux sur 164 contrôles antidopage avait été constaté, avant d'être classé sans suite après avis d'experts.
En 2004, tous les contrôles urinaires et sanguins pratiqués pendant le Tour avaient donné un résultat négatif à l'exception de deux échantillons du coureur belge Christophe Brandt, exclu de la course mais blanchi par la suite après enquête par sa fédération nationale.
Selon le règlement, il appartient à la fédération qui délivre sa licence au coureur en cause d'ouvrir une procédure disciplinaire à son encontre.
A partir de la réception du dossier, la fédération nationale dispose d'un délai d'un mois pour prononcer son verdict.
Cette année, si aucun scandale n'a éclaté pendant la course, au contraire de l'édition 1998 (affaire Festina), son approche a été bouleversée par les remous de l'affaire espagnole, dite du Dr Fuentes soupçonné d'être au centre d'un réseau de dopage sanguin.
Plusieurs des favoris, principalement l'Italien Ivan Basso et l'Allemand Jan Ullrich, ont été exclus par leurs équipes respectives le 30 juin à la veille du départ donné à Strasbourg.
Neuf concurrents ont été évincés directement de la course à cause de cette affaire et une équipe n'a pu participer, faute de présenter suffisamment de coureurs.
Ni la substance en cause ni la date du contrôle n'ont été précisées par la fédération internationale qui a publié son communiqué trois jours après l'arrivée de l'épreuve gagnée par l'Américain Floyd Landis.
Ce cas positif à partir d'un contrôle en compétition est le premier de l'édition 2006.
"Le résultat d'analyse anormal reçu ce matin concerne la première analyse, et devra être confirmé soit par une contre-analyse demandée par le coureur, soit par le fait que le coureur renoncerait à une telle contre-analyse", a précisé l'UCI dans un communiqué.
"Le Code mondial antidopage et le règlement antidopage de l'UCI interdisent de rendre public le nom du coureur concerné, ainsi que d'autres détails permettant son identification, jusqu'à la fin de la procédure de gestion des résultats prévue par le règlement antidopage de l'UCI à l'instar du Code mondial antidopage", a ajouté la fédération internationale.
Les échantillons prélevés pendant le Tour de France sont analysés par le Laboratoire national antidopage de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) accrédité par le Comité international olympique (CIO).
Une approche bouleversée
L'an passé, l'UCI avait annoncé qu'un seul cas litigieux sur 164 contrôles antidopage avait été constaté, avant d'être classé sans suite après avis d'experts.
En 2004, tous les contrôles urinaires et sanguins pratiqués pendant le Tour avaient donné un résultat négatif à l'exception de deux échantillons du coureur belge Christophe Brandt, exclu de la course mais blanchi par la suite après enquête par sa fédération nationale.
Selon le règlement, il appartient à la fédération qui délivre sa licence au coureur en cause d'ouvrir une procédure disciplinaire à son encontre.
A partir de la réception du dossier, la fédération nationale dispose d'un délai d'un mois pour prononcer son verdict.
Cette année, si aucun scandale n'a éclaté pendant la course, au contraire de l'édition 1998 (affaire Festina), son approche a été bouleversée par les remous de l'affaire espagnole, dite du Dr Fuentes soupçonné d'être au centre d'un réseau de dopage sanguin.
Plusieurs des favoris, principalement l'Italien Ivan Basso et l'Allemand Jan Ullrich, ont été exclus par leurs équipes respectives le 30 juin à la veille du départ donné à Strasbourg.
Neuf concurrents ont été évincés directement de la course à cause de cette affaire et une équipe n'a pu participer, faute de présenter suffisamment de coureurs.