Dopage, une guerre de tranchée
Cyclisme samedi, 8 juil. 2006. 15:50 samedi, 14 déc. 2024. 03:44
RENNES (AP) - Alors que se courait le contre-le-montre entre Saint-Grégoire et Rennes, septième étape du Tour de France, Patrice Clerc, président d'Amaury Sport Organisation (ASO), la société organisatrice de la course, a comparé samedi la lutte contre le dopage dans le cyclisme à une "guerre de tranchée".
"Nous passons d'une tranchée à l'autre", a déclaré Patrice Clerc, huit jours après le départ de la 93e édition de la Grande Boucle. Mais nous gagnons du terrain."
Plus d'une semaine après l'exclusion de 13 coureurs, dont les favoris Ivan Basso et Jan Ullrich, en raison de leur implication présumée dans l'affaire de dopage espagnole, le président d'ASO a salué l'action des autorités ibériques, qui ont accepté de lever le secret de l'instruction et de dévoiler les noms des cyclistes concernés par l'Opération "Puerto".
"Imaginez les conséquences pour ce sport s'il avait été découvert le lendemain de l'arrivée que les héros du Tour de France avaient triché", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, Patrice Clerc a réaffirmé que le Tour de France ne ferait pas partie du Pro Tour mis en place par l'Union cycliste internationale (UCI). Il a affirmé que les deux autres grands tours (Espagne et Italie) partageaient cette position.
"Nous ne voulons pas de ce système Pro Tour, a-t-il déclaré. Il n'y aura plus de discussions.
"Nous ne serons pas dans le Pro Tour, a-t-il ajouté. Nous ne discuterons plus du Pro Tour. C'est terminé."
En décembre dernier, les organisateurs des trois grands Tours cyclistes (France, Espagne, Italie) avaient entériné leur opposition définitive au Pro Tour de l'UCI, dont ils critiquent l'aspect commercial et fermé.
"Nous passons d'une tranchée à l'autre", a déclaré Patrice Clerc, huit jours après le départ de la 93e édition de la Grande Boucle. Mais nous gagnons du terrain."
Plus d'une semaine après l'exclusion de 13 coureurs, dont les favoris Ivan Basso et Jan Ullrich, en raison de leur implication présumée dans l'affaire de dopage espagnole, le président d'ASO a salué l'action des autorités ibériques, qui ont accepté de lever le secret de l'instruction et de dévoiler les noms des cyclistes concernés par l'Opération "Puerto".
"Imaginez les conséquences pour ce sport s'il avait été découvert le lendemain de l'arrivée que les héros du Tour de France avaient triché", a-t-il expliqué.
Par ailleurs, Patrice Clerc a réaffirmé que le Tour de France ne ferait pas partie du Pro Tour mis en place par l'Union cycliste internationale (UCI). Il a affirmé que les deux autres grands tours (Espagne et Italie) partageaient cette position.
"Nous ne voulons pas de ce système Pro Tour, a-t-il déclaré. Il n'y aura plus de discussions.
"Nous ne serons pas dans le Pro Tour, a-t-il ajouté. Nous ne discuterons plus du Pro Tour. C'est terminé."
En décembre dernier, les organisateurs des trois grands Tours cyclistes (France, Espagne, Italie) avaient entériné leur opposition définitive au Pro Tour de l'UCI, dont ils critiquent l'aspect commercial et fermé.