Dossier Armstrong: Une décision lundi
Cyclisme vendredi, 18 juin 2004. 12:27 samedi, 14 déc. 2024. 21:50
(Source d'image:RDS)
PARIS (AFP) - Le juge des référés rendra lundi à 12h00 GMT sa décision sur la demande d'insertion d'un encart niant les accusations de dopage contenues dans un livre sur le cycliste américain Lance Armstrong, quintuple vainqueur du Tour de France.
A l'appui de leur demande, les avocats d'Armstrong ont attaqué devant le juge des référés du tribunal de Paris un "livre scandaleux" qui porte atteinte à l'honneur du champion américain et une "opération extraordinairement lucrative" lancée à deux semaines du début du Tour de France 2004.
L'avocat des auteurs et des éditions La Martinière, Thibault de Montbrial, a de son côté défendu "une enquête sérieuse", estimant que l'insertion de l'encart réclamé sonnerait "la fin du journalisme d'investigation".
"LA. Confidentiel, les secrets de Lance Armstrong" écrit par le Britannique David Walsh et le Français Pierre Ballester, est sorti mardi dernier.
Plusieurs passages du livre, qui "déverse un tombereau d'ordures sur la tête et la vie d'un immense champion", sont "attentatoires à l'honneur et la considération" de Lance Armstrong, a plaidé son avocat, Christian Charrière-Bournazel.
Face cachée
Il a accusé les auteurs de ne pas avoir fourni les preuves de leurs accusations et de n'avoir pas réellement cherché à obtenir du coureur des réponses à leurs accusations.
Il est au contraire "légitime pour des journalistes de s'interroger sur la face cachée des performances assez extraordinaires" du champion et d'écrire une "biographie non autorisée" dans un contexte où "l'ampleur du dopage dans le sport cycliste est un fait notoire", a rétorqué Thibault de Montbrial.
Armstrong "ne répond pas aux questions et ensuite il attaque le livre, c'est trop facile", a-t-il lancé, affirmant que le cycliste avait refusé un entretien aux auteurs alors qu'il se trouvait en France en mai.
Dans leur livre, les auteurs citent notamment l'ancienne masseuse du cycliste, Emma O'Reilly, qui affirme que le champion lui aurait demandé de se débarrasser de seringues vides pendant le Tour des Pays-Bas 98 et lui aurait demandé en mai 1999 de lui rapporter d'Espagne des produits médicaux, toutes allégations qualifiées de "diffamations particulièrement graves", dans le texte de l'assignation.
Armstrong a toujours nié toute utilisation de produits dopants.
A l'appui de leur demande, les avocats d'Armstrong ont attaqué devant le juge des référés du tribunal de Paris un "livre scandaleux" qui porte atteinte à l'honneur du champion américain et une "opération extraordinairement lucrative" lancée à deux semaines du début du Tour de France 2004.
L'avocat des auteurs et des éditions La Martinière, Thibault de Montbrial, a de son côté défendu "une enquête sérieuse", estimant que l'insertion de l'encart réclamé sonnerait "la fin du journalisme d'investigation".
"LA. Confidentiel, les secrets de Lance Armstrong" écrit par le Britannique David Walsh et le Français Pierre Ballester, est sorti mardi dernier.
Plusieurs passages du livre, qui "déverse un tombereau d'ordures sur la tête et la vie d'un immense champion", sont "attentatoires à l'honneur et la considération" de Lance Armstrong, a plaidé son avocat, Christian Charrière-Bournazel.
Face cachée
Il a accusé les auteurs de ne pas avoir fourni les preuves de leurs accusations et de n'avoir pas réellement cherché à obtenir du coureur des réponses à leurs accusations.
Il est au contraire "légitime pour des journalistes de s'interroger sur la face cachée des performances assez extraordinaires" du champion et d'écrire une "biographie non autorisée" dans un contexte où "l'ampleur du dopage dans le sport cycliste est un fait notoire", a rétorqué Thibault de Montbrial.
Armstrong "ne répond pas aux questions et ensuite il attaque le livre, c'est trop facile", a-t-il lancé, affirmant que le cycliste avait refusé un entretien aux auteurs alors qu'il se trouvait en France en mai.
Dans leur livre, les auteurs citent notamment l'ancienne masseuse du cycliste, Emma O'Reilly, qui affirme que le champion lui aurait demandé de se débarrasser de seringues vides pendant le Tour des Pays-Bas 98 et lui aurait demandé en mai 1999 de lui rapporter d'Espagne des produits médicaux, toutes allégations qualifiées de "diffamations particulièrement graves", dans le texte de l'assignation.
Armstrong a toujours nié toute utilisation de produits dopants.