Eisel a vengé Cooke
Cyclisme samedi, 11 juin 2005. 13:25 jeudi, 12 déc. 2024. 12:58
WEINFELDEN (AFP) - Le jeune Autrichien Bernhard Eisel (24 ans) a vengé son coéquipier australien Baden Cooke en gagnant samedi à Weinfelden la première étape du Tour de Suisse cycliste, devant le Belge Tom Boonen.
Eisel, qui porte les couleurs de l'équipe Française des Jeux, a dominé Boonen, qui a coupé son effort avant la ligne, à l'arrivée des 170 kilomètres de cette étape d'ouverture.
Le sprint dans la petite ville en fête de Weinfelden, une localité ensoleillée située près de Saint-Gall (nord-est), s'est résumé à un match entre les équipes d'Eisel et de Boonen suite à une cassure intervenue dans le dernier kilomètre.
Le champion olympique, l'Italien Paolo Bettini, a produit un effort violent qui l'a propulsé une dizaine de mètres devant un petit groupe comptant trois coureurs de la Française des Jeux (Eisel, Cooke, McGee).
Eisel est parvenu à revenir dans le sillage du champion olympique avant de le déborder à l'intérieur, vers le centre de la chaussée. Boonen, placé dans la roue de l'Autrichien, n'a pas réussi à le remonter.
Cooke, qui s'est classé sixième en roue libre, a levé les bras en signe de victoire bien avant que son coéquipier franchisse la ligne. Il s'est empressé ensuite d'aller féliciter Eisel, embrassé également par McGee après l'arrivée.
La franchise d'Eisel
Cooke a d'autant plus apprécié le final qu'il a gardé un souvenir amer de sa mésaventure du Giro, le 11 mai, à Frosinone. Il avait perdu ce jour-là un succès d'étape à sa portée à cause d'une chute dans la ligne droite provoquée par un changement de trajectoire de Bettini.
"Lors de la réunion avant le départ, la consigne était de jouer Baden (Cooke) pour le sprint, a expliqué Eisel. Mais, à 20 kilomètres, il nous a dit qu'il n'était pas au mieux et j'ai eu ma chance. Merci à Cooke, c'est un grand professionnel".
L'Autrichien, en qui son directeur sportif Marc Madiot voit un élément de grand avenir, a du coup laissé percer quelques ambitions pour le prochain Tour de France.
Interrogé sur l'aspect qui pourrait être frustrant d'être cantonné à un rôle annexe, Eisel a répondu avec franchise: "C'est dur, mais je suis un professionnel. Je fais mon travail. Et puis, aujourd'hui, les choses ont peut-être un peu changé."
Le sprint a concerné six coureurs, puisque le Suisse Fabian Cancellara, en tête du peloton (7e), a terminé à six secondes. Il a conclu une course seulement animée par l'échappée du Suisse Grégory Rast, parti à l'avant dès le 27e kilomètre et repris à quelque 25 kilomètres de l'arrivée.
Eisel a revêtu le maillot jaune de leader pour une courte période. Il s'attend à le perdre dès la prochaine étape, un contre-la-montre de 36 kilomètres qui se dispute dimanche autour de Weinfelden sur les routes d'entraînement de l'Allemand Jan Ullrich.
"Je vais prendre quatre minutes", prévoit le sympathique Autrichien. "McGee marche fort et il y a aussi Ullrich et Cancellara".
Eisel, qui porte les couleurs de l'équipe Française des Jeux, a dominé Boonen, qui a coupé son effort avant la ligne, à l'arrivée des 170 kilomètres de cette étape d'ouverture.
Le sprint dans la petite ville en fête de Weinfelden, une localité ensoleillée située près de Saint-Gall (nord-est), s'est résumé à un match entre les équipes d'Eisel et de Boonen suite à une cassure intervenue dans le dernier kilomètre.
Le champion olympique, l'Italien Paolo Bettini, a produit un effort violent qui l'a propulsé une dizaine de mètres devant un petit groupe comptant trois coureurs de la Française des Jeux (Eisel, Cooke, McGee).
Eisel est parvenu à revenir dans le sillage du champion olympique avant de le déborder à l'intérieur, vers le centre de la chaussée. Boonen, placé dans la roue de l'Autrichien, n'a pas réussi à le remonter.
Cooke, qui s'est classé sixième en roue libre, a levé les bras en signe de victoire bien avant que son coéquipier franchisse la ligne. Il s'est empressé ensuite d'aller féliciter Eisel, embrassé également par McGee après l'arrivée.
La franchise d'Eisel
Cooke a d'autant plus apprécié le final qu'il a gardé un souvenir amer de sa mésaventure du Giro, le 11 mai, à Frosinone. Il avait perdu ce jour-là un succès d'étape à sa portée à cause d'une chute dans la ligne droite provoquée par un changement de trajectoire de Bettini.
"Lors de la réunion avant le départ, la consigne était de jouer Baden (Cooke) pour le sprint, a expliqué Eisel. Mais, à 20 kilomètres, il nous a dit qu'il n'était pas au mieux et j'ai eu ma chance. Merci à Cooke, c'est un grand professionnel".
L'Autrichien, en qui son directeur sportif Marc Madiot voit un élément de grand avenir, a du coup laissé percer quelques ambitions pour le prochain Tour de France.
Interrogé sur l'aspect qui pourrait être frustrant d'être cantonné à un rôle annexe, Eisel a répondu avec franchise: "C'est dur, mais je suis un professionnel. Je fais mon travail. Et puis, aujourd'hui, les choses ont peut-être un peu changé."
Le sprint a concerné six coureurs, puisque le Suisse Fabian Cancellara, en tête du peloton (7e), a terminé à six secondes. Il a conclu une course seulement animée par l'échappée du Suisse Grégory Rast, parti à l'avant dès le 27e kilomètre et repris à quelque 25 kilomètres de l'arrivée.
Eisel a revêtu le maillot jaune de leader pour une courte période. Il s'attend à le perdre dès la prochaine étape, un contre-la-montre de 36 kilomètres qui se dispute dimanche autour de Weinfelden sur les routes d'entraînement de l'Allemand Jan Ullrich.
"Je vais prendre quatre minutes", prévoit le sympathique Autrichien. "McGee marche fort et il y a aussi Ullrich et Cancellara".