Enfin du suspense
Cyclisme jeudi, 13 juil. 2006. 16:49 samedi, 14 déc. 2024. 19:40
On y voit plus clair après le passage dans les Pyrénées, mais il serait hasardeux de tirer des conclusions hâtives sur ce Tour de France particulier, où le maillot de leader vient de changer d'épaules pour la sixième fois.
L'incertitude, le suspense et l'absence de hiérarchie font la richesse de cette cuvée 2006, après sept éditions écrasées par Lance Armstrong et ses soldats.
Tiens, on retrouve justement l'un d'eux en tête du classement général jeudi. À l'époque où Floyd Landis courait chez US Postal, la routine voulait que le patron s'empare du maillot jaune en entrant en montagne pour le remonter jusqu'à Paris sans inquiétude. L'équipe actuellement à la disposition de Landis n'a cependant ni la profondeur, ni l'expérience de la garde rapprochée d'Armstrong et avec encore neuf jours de course, il ne faudrait pas s'étonner de voir un coureur peu menaçant assurer l'intérim en tête du classement général en attendant les Alpes, une méthode parfois utilisée par Armstrong lui-même. Dans le meilleur des scénarios, le brave Cyril Dessel aurait franchi la ligne dix secondes plus tôt à Val d'Aran pour ainsi conserver sa précieuse tunique.
Floyd Landis n'a pas nécessairement gagné le Tour aujourd'hui mais d'autres l'ont carrément perdu. On constate surtout le grand vide laissé par Armstrong chez Discovery Channel, où le mieux placé est désormais le discret grimpeur portugais José Azevedo, à sept minutes et demie.
Le vainqueur d'étape Denis Menchov, l'Australien Cadel Evans et l'Espagnol Carlos Sastre sont encore dans le coup, à moins de deux minutes de Landis. Andreas Klöden a laissé des plumes dans la dernière ascension mais avec trois étapes dans les Alpes la semaine prochaine et 56 kilomètres contre-la-montre à la veille de l'arrivée à Paris, tout est possible.
On peut avoir admiré Lance Armstrong mais qui regrette l'époque où il tuait le suspense au Tour de France ?
L'incertitude, le suspense et l'absence de hiérarchie font la richesse de cette cuvée 2006, après sept éditions écrasées par Lance Armstrong et ses soldats.
Tiens, on retrouve justement l'un d'eux en tête du classement général jeudi. À l'époque où Floyd Landis courait chez US Postal, la routine voulait que le patron s'empare du maillot jaune en entrant en montagne pour le remonter jusqu'à Paris sans inquiétude. L'équipe actuellement à la disposition de Landis n'a cependant ni la profondeur, ni l'expérience de la garde rapprochée d'Armstrong et avec encore neuf jours de course, il ne faudrait pas s'étonner de voir un coureur peu menaçant assurer l'intérim en tête du classement général en attendant les Alpes, une méthode parfois utilisée par Armstrong lui-même. Dans le meilleur des scénarios, le brave Cyril Dessel aurait franchi la ligne dix secondes plus tôt à Val d'Aran pour ainsi conserver sa précieuse tunique.
Floyd Landis n'a pas nécessairement gagné le Tour aujourd'hui mais d'autres l'ont carrément perdu. On constate surtout le grand vide laissé par Armstrong chez Discovery Channel, où le mieux placé est désormais le discret grimpeur portugais José Azevedo, à sept minutes et demie.
Le vainqueur d'étape Denis Menchov, l'Australien Cadel Evans et l'Espagnol Carlos Sastre sont encore dans le coup, à moins de deux minutes de Landis. Andreas Klöden a laissé des plumes dans la dernière ascension mais avec trois étapes dans les Alpes la semaine prochaine et 56 kilomètres contre-la-montre à la veille de l'arrivée à Paris, tout est possible.
On peut avoir admiré Lance Armstrong mais qui regrette l'époque où il tuait le suspense au Tour de France ?