Espagne : la 16e étape à Julia
Cyclisme mardi, 21 sept. 2004. 14:16 jeudi, 12 déc. 2024. 07:40
CACERES (AFP) - L'Espagnol José Cayetano Julia (Kelme) a remporté mardi la 16e étape du Tour d'Espagne cycliste, disputée sur 190,1 km entre Olivenza et Caceres (sud-ouest), Roberto Heras (Liberty) conservant la tête du général avec cinq secondes d'avance sur son compatriote Alejandro Valverde.
L'ombre du contrôle antidopage sanguin positif de l'Américain Tyler Hamilton, vainqueur le 11 septembre du contre-la-montre (40,1 km), avant d'abandonner six jours plus tard, a plané sur la journée.
Le peloton s'est désintéressé de l'étape, laissant filer dès le 3e kilomètre une échappée de treize hommes lancée par le Colombien Ivan Parra.
Le Slovène Tadej Valjavec, les Espagnols Pablo Lastras, Inaki Isasi, David Fernandez, José Cayetano Julia, José Garcia Acosta, les Italiens Cristian Moreni, Danilo Di Luca et Alessandro Spezialetti, l'Américain Antonio Cruz, le Néerlandais Jan Boven et l'Estonien Erki Putsep ont rejoint le Colombien et rapidement pris une confortable avance.
A 12 km de la ligne, une attaque de Garcia Acosta, déjà vainqueur d'étapes sur la Vuelta et le Tour, a scindé le groupe en deux, sept coureurs se voyant éliminés de la chasse à la victoire. En difficulté, José Cayetano Julia, un équipier se contentant habituellement de courir pour son leader, a réussi à prendre le bon wagon de justesse.
Ce fait de course et son palmarès (2 victoires professionnelles sans renommée) ont sans doute conduit ses cinq partenaires d'échappée à le sous-estimer. Après une tentative de Pablo Lastras, Julia a tenté crânement sa chance et eu le bonheur de voir tout le monde se regarder.
Beloki inquiètant
Il a rallié la ligne avec 12 secondes d'avance sur Valjavec et 35 sur Di Luca. Le peloton avec tous les favoris est arrivé près de 12 minutes plus tard.
"C'est super ! Je dois remercier Vicente (Belda, manageur de Kelme). Normalement je dois travailler pour Alejandro (Valverde). Je suis entré dans l'échappée presque par hasard et Vicente m'a donné carte blanche", a jubilé Julia, ami intime de Valverde dont il partage la chambre.
Les deux hommes, qui se connaissent depuis leur jeunesse et sont passés professionnels ensemble, sont originaires de la région de Murcie (sud-est).
Julia vient d'ailleurs plus exactement de Cieza, petite ville rendue célèbre par... José Antonio Camacho, qui a démissionné de son poste d'entraîneur du Real Madrid lundi.
"En tant que que natif de Cieza et supporteur du Real, je le remercie pour son travail, malgré ce qui s'est passé. C'est un grand entraîneur", a répondu Julia aux journalistes espagnols, toujours enclins à discuter football.
Mercredi, la 17e étape (169,8 km) entre Plasencia et la station de ski de La Covatilla pourrait être décisive pour le général avec ses deux cols de première catégorie, un de 3e et surtout l'ascension finale vers la Covatilla (hors catégorie), sur les terres du porteur du maillot or Roberto Heras.
L'Espagnol Joseba Beloki, 81e à presque 1h30 de la tête du général pour son premier grand Tour depuis sa chute dans la Grande Boucle 2003, a abandonné mardi, laissant entrevoir des doutes sur ses possibilités de revenir un jour au niveau qui était jadis le sien.
L'ombre du contrôle antidopage sanguin positif de l'Américain Tyler Hamilton, vainqueur le 11 septembre du contre-la-montre (40,1 km), avant d'abandonner six jours plus tard, a plané sur la journée.
Le peloton s'est désintéressé de l'étape, laissant filer dès le 3e kilomètre une échappée de treize hommes lancée par le Colombien Ivan Parra.
Le Slovène Tadej Valjavec, les Espagnols Pablo Lastras, Inaki Isasi, David Fernandez, José Cayetano Julia, José Garcia Acosta, les Italiens Cristian Moreni, Danilo Di Luca et Alessandro Spezialetti, l'Américain Antonio Cruz, le Néerlandais Jan Boven et l'Estonien Erki Putsep ont rejoint le Colombien et rapidement pris une confortable avance.
A 12 km de la ligne, une attaque de Garcia Acosta, déjà vainqueur d'étapes sur la Vuelta et le Tour, a scindé le groupe en deux, sept coureurs se voyant éliminés de la chasse à la victoire. En difficulté, José Cayetano Julia, un équipier se contentant habituellement de courir pour son leader, a réussi à prendre le bon wagon de justesse.
Ce fait de course et son palmarès (2 victoires professionnelles sans renommée) ont sans doute conduit ses cinq partenaires d'échappée à le sous-estimer. Après une tentative de Pablo Lastras, Julia a tenté crânement sa chance et eu le bonheur de voir tout le monde se regarder.
Beloki inquiètant
Il a rallié la ligne avec 12 secondes d'avance sur Valjavec et 35 sur Di Luca. Le peloton avec tous les favoris est arrivé près de 12 minutes plus tard.
"C'est super ! Je dois remercier Vicente (Belda, manageur de Kelme). Normalement je dois travailler pour Alejandro (Valverde). Je suis entré dans l'échappée presque par hasard et Vicente m'a donné carte blanche", a jubilé Julia, ami intime de Valverde dont il partage la chambre.
Les deux hommes, qui se connaissent depuis leur jeunesse et sont passés professionnels ensemble, sont originaires de la région de Murcie (sud-est).
Julia vient d'ailleurs plus exactement de Cieza, petite ville rendue célèbre par... José Antonio Camacho, qui a démissionné de son poste d'entraîneur du Real Madrid lundi.
"En tant que que natif de Cieza et supporteur du Real, je le remercie pour son travail, malgré ce qui s'est passé. C'est un grand entraîneur", a répondu Julia aux journalistes espagnols, toujours enclins à discuter football.
Mercredi, la 17e étape (169,8 km) entre Plasencia et la station de ski de La Covatilla pourrait être décisive pour le général avec ses deux cols de première catégorie, un de 3e et surtout l'ascension finale vers la Covatilla (hors catégorie), sur les terres du porteur du maillot or Roberto Heras.
L'Espagnol Joseba Beloki, 81e à presque 1h30 de la tête du général pour son premier grand Tour depuis sa chute dans la Grande Boucle 2003, a abandonné mardi, laissant entrevoir des doutes sur ses possibilités de revenir un jour au niveau qui était jadis le sien.