Si Alberto Contador dit vrai, et nous saurons à quoi nous en tenir dès samedi, sa minidéfaillance en fin d'étape jeudi est attribuable à son genou droit douloureux, deux fois touché sur chutes durant la première semaine du Tour.

Le Pistolero se dit confiant en vue de l'arrivée au Plateau de Beille samedi. Un peu de glace d'ici là et le bobo sera guéri, annonce-t-il.

Si, par contre, Contador continuait à fléchir, alors la 12e étape à Luz Ardiden aura bel et bien marqué le début de sa déchéance, pour cette année. Et on dira probablement que c'est la faute au Tour d'Italie terriblement exigeant qu'il a remporté au mois de mai.

Pour la première fois depuis 2007, on entretient un doute au sujet de sa condition physique, ce qui est excellent pour le suspense, tant que ça dure.

Ont passé le premier test en montagne avec brio : les frères Schleck, Evans, Basso, Cunego, et bien entendu le vainqueur d'étape Samuel Sanchez.

Thomas Voeckler ne sera pas sur le podium à Paris, mais de le voir en jaune à Luz Ardiden est déjà un genre d'exploit. S'il reste en tête du classement général contre toute attente, c'est que les grosses pointures ont décidé de faire la course seulement sur les quatre derniers kilomètres.

Et puis la liste de ceux qui ont sombré, malheureusement pour nous, mais surtout pour eux, inclut Luis Sanchez, Tony Martin et son coéquipier Velits, ainsi que Klöden et Gesink.

Y aura-t-il de la place pour deux trentenaires sur le podium ? Sinon, lequel de Basso ou Evans, choisissez-vous ? Comment ... vous dites Sanchez ? Hum, pas fou!