LONDRES - L'Union Cycliste Internationale avait informé Floyd Landis qu'il s'exposait à des poursuites pour diffamation avant ses allégations selon lesquelles l'organisme avait dissimulé un test antidopage positif de Lance Armstrong.

Hein Verbruggen, l'ancien président de l'UCI, a révélé, mardi, à l'Associated Press, que l'avocat de l'organisme avait envoyé une lettre à Landis deux ou trois semaines avant qu'il ne fasse ses allégations.

Le cycliste américain, privé de son titre de champion du Tour de France en 2006 pour dopage, a indiqué dans des courriels qu'il a envoyés à des officiels et des commanditaires liés au cyclisme qu'Armstrong avait été testé positif à l'EPO au Tour de Suisse en 2002 et qu'il avait payé Verbruggen pour qu'il garde le silence.

Mais Armstrong n'a même pas participé à cette édition du Tour de Suisse.

Verbruggen certifie qu'il est convaincu qu'Armstrong n'a jamais été testé positif. Il a même mentionné qu'il serait prêt à déclarer sous serment qu'il n'a jamais fermé les yeux sur un cas comme celui-là.

Après avoir nié à maintes reprises, Landis a avoué le mois dernier qu'il avait effectivement eu recours à des produits dopants pendant plusieurs années. Il a aussi rapporté qu'Armstrong ainsi que plusieurs autres cyclistes professionnels avaient également eu recours à ce genre de produits.