Front commun des grands tours
Cyclisme lundi, 27 sept. 2004. 16:18 jeudi, 12 déc. 2024. 21:22
BARDOLINO (AFP) - Les organisateurs des trois grands tours nationaux (Italie, France, Espagne) ont présenté lundi un front commun face au président de l'Union cycliste internationale (UCI), Hein Verbruggen, qui reste décidé à mettre en place dès 2005 l'UCI ProTour, un nouveau circuit réservé à l'élite.
Angelo Zomegnan (RCS, organisateur du Giro), Patrice Clerc (ASO, Tour de France) et Eduardo Franco (Unipublic, Vuelta) se sont réunis lundi à Madrid, quatre jours après avoir informé Hein Verbruggen qu'ils ne pouvaient associer leurs épreuves au ProTour.
Les trois organisateurs ont pris acte "de l'absence de prise en compte de leurs demandes par l'UCI" et ont demandé "solennellement de différer la mise en oeuvre de la réforme du cyclisme professionnel sur route afin de permettre à l'ensemble des parties prenantes d'élaborer ensemble un projet consensuel dans la sérénité".
Au même moment, Hein Verbruggen a obtenu le soutien de son comité directeur, réuni en marge des Championnats du monde sur route à Bardolino (Italie).
Selon un communiqué publié à l'issue de la réunion, le comité directeur a "confirmé à l'unanimité que l'UCI ProTour reflète parfaitement l'orientation future du cyclisme professionnel et que ces éventuelles défections ne pourront absolument pas remettre en question sa mise en place prévue pour le 1erjanvier 2005".
"Précipitation"
"L'appui inconditionnel des équipes, ainsi que l'enthousiasme manifesté par les nombreux sponsors qui ont partagé dès la première heure cette vision innovatrice, et l'augmentation significative du nombre d'épreuves inscrites dans les différents calendriers continentaux représentent d'ores et déjà une garantie de succès pour l'UCI ProTour", a conclu le communiqué.
Pour leur part, les organisateurs des trois grands tours, responsables également d'autres épreuves importantes (Milan-SanRemo, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège, Tour de Lombardie, Paris-Nice, Tirreno-Adriatico, etc), sont revenus sur les points de désaccord avec le projet du ProTour.
Ils ont "relevé la précipitation avec laquelle l'UCI a annoncé la finalisation et le lancement d'un projet manifestement non abouti et auquel aucun grand tour notamment ne peut adhérer".
Ils ont souligné qu'"aucune réponse satisfaisante n'a été apportée par l'UCI à leurs interrogations légitimes et répétées sur le plan éthique et sportif" et ont confirmé "leur refus d'admettre la mise en place d'un système de licence susceptible de remettre en cause les droits historiques détenus par les organisateurs sur leurs épreuves".
Angelo Zomegnan (RCS, organisateur du Giro), Patrice Clerc (ASO, Tour de France) et Eduardo Franco (Unipublic, Vuelta) se sont réunis lundi à Madrid, quatre jours après avoir informé Hein Verbruggen qu'ils ne pouvaient associer leurs épreuves au ProTour.
Les trois organisateurs ont pris acte "de l'absence de prise en compte de leurs demandes par l'UCI" et ont demandé "solennellement de différer la mise en oeuvre de la réforme du cyclisme professionnel sur route afin de permettre à l'ensemble des parties prenantes d'élaborer ensemble un projet consensuel dans la sérénité".
Au même moment, Hein Verbruggen a obtenu le soutien de son comité directeur, réuni en marge des Championnats du monde sur route à Bardolino (Italie).
Selon un communiqué publié à l'issue de la réunion, le comité directeur a "confirmé à l'unanimité que l'UCI ProTour reflète parfaitement l'orientation future du cyclisme professionnel et que ces éventuelles défections ne pourront absolument pas remettre en question sa mise en place prévue pour le 1erjanvier 2005".
"Précipitation"
"L'appui inconditionnel des équipes, ainsi que l'enthousiasme manifesté par les nombreux sponsors qui ont partagé dès la première heure cette vision innovatrice, et l'augmentation significative du nombre d'épreuves inscrites dans les différents calendriers continentaux représentent d'ores et déjà une garantie de succès pour l'UCI ProTour", a conclu le communiqué.
Pour leur part, les organisateurs des trois grands tours, responsables également d'autres épreuves importantes (Milan-SanRemo, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège, Tour de Lombardie, Paris-Nice, Tirreno-Adriatico, etc), sont revenus sur les points de désaccord avec le projet du ProTour.
Ils ont "relevé la précipitation avec laquelle l'UCI a annoncé la finalisation et le lancement d'un projet manifestement non abouti et auquel aucun grand tour notamment ne peut adhérer".
Ils ont souligné qu'"aucune réponse satisfaisante n'a été apportée par l'UCI à leurs interrogations légitimes et répétées sur le plan éthique et sportif" et ont confirmé "leur refus d'admettre la mise en place d'un système de licence susceptible de remettre en cause les droits historiques détenus par les organisateurs sur leurs épreuves".