L'ancien cycliste professionnel Philippe Gaumont, mis en examen dans l'affaire Cofidis, explique dans un entretien au journal "Le Monde" comment il s'est dopé pendant des années sans se faire prendre.

Le médaillé de bronze du 100 km par équipes des Jeux olympiques de Barcelone en 1992 espère que ses révélations permettront à la fédération française de cyclisme de comprendre comment un athlète se dope.

Gaumont, 31 ans, affirme que certaines substances utilisées dans le peloton, comme l'hormone de croissance ou la testostérone, ne sont pas décelables lors des contrôles antidopage.

Selon lui, l'autotransfusion de sang, est également indétectable.

Gaumont, qui n'a subi qu'un contrôle positif avéré tout au long de sa carrière professionnelle entamée en 1994, à la nandrolone en 1996, raconte aussi comment les justificatifs thérapeutiques offrent la possibilité de se doper en toute quiétude.

Dans le cadre de l'affaire Cofidis, Gaumont a été mis en examen pour offre, cession et incitation à des produits dopants par un juge d'instruction de Nanterre. Il a été licencié par son ancien employeur et a décidé de mettre un terme à sa carrière.

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