MONTRÉAL - Puisque le Belge Philippe Gilbert estime avoir accompli l'essentiel de sa mission à Québec, le Néerlandais Robert Gesink et le Canadien Ryder Hesjedal devront plus que jamais être considérés parmi les favoris pour l'emporter dimanche au Grand Prix cycliste de Montréal.

Gesink, de l'équipe Rabobank, sera particulièrement à surveiller puisque c'est en tant que champion en titre de l'épreuve montréalaise qu'il prendra le départ au pied du mont Royal, dimanche matin à 11h.

Le cycliste de 25 ans a par ailleurs terminé deuxième lors du Grand Prix de Québec, vendredi, un an après avoir accédé au troisième rang dans la Vieille Capitale.

Gesink a donc foulé le podium à chacune des trois courses disputées jusqu'ici au Québec depuis le retour des Grands Prix en sol québécois l'an dernier.

Le coureur néerlandais ne savait trop comment expliquer ses succès dans la Belle Province, samedi, à l'arrivée des coureurs à la Gare de Montréal, si ce n'est qu'il estime être un cycliste qui excelle particulièrement en fin de saison.

Troisième l'an dernier au Grand Prix de Montréal, Hesjedal (Garmin-Cervelo) se disait optimiste en vue de la course de dimanche malgré sa 27e place obtenue à Québec vendredi. Samedi, il a dit se sentir assez bien pour espérer un bon résultat sur le difficile parcours du mont Royal.

Après sa victoire à Québec, vendredi, Gilbert (Omega Pharma-Lotto) a déclaré qu'en décrochant le premier rang au classement général du circuit World Tour de l'UCI, sa principale mission était déjà accomplie. Reste maintenant à savoir si cette déclaration visant à réduire les attentes en vue de la course montréalaise a pour but d'excuser un éventuel résultat en demi-teinte, ou d'endormir ses rivaux. L'épreuve de dimanche fournira la réponse.

La course de dimanche consistera en 17 boucles de 12,1 km pour une distance totale de 205,7 km. Un total de 176 coureurs répartis au sein de 22 équipes, dont les 18 formations ProTeam, y prendront part.