Gilbert et Morin en piste dès jeudi
Cyclisme mercredi, 23 mars 2005. 19:39 dimanche, 15 déc. 2024. 13:36
Montréal (Sportcom) - Martin Gilbert et Yannik Morin seront les seuls Québécois à participer aux championnats du monde de cyclisme sur piste, qui s'amorceront jeudi, à Los Angeles. Âgé de seulement 22 ans, Gilbert en sera à sa troisième participation tandis que Morin, 29 ans, participera à ses premiers Mondiaux.
Spécialiste des épreuves d'endurance, Martin Gilbert aurait également pu être au départ de la course scratch, n'eut été d'une crevaison à deux tours de la fin à la dernière Coupe du monde de Sydney.
« J'aimerais bien faire dans les dix premiers, mais ça va prendre une belle course avec un peu de chance et une bonne journée », explique l'étudiant en pharmacie à l'Université de Montréal.
Après deux saison à se concentrer sur la course Madison (ou course à l'américaine) qui se déroule ne équipe de deux, le Châteauguois a dû revoir ses plans à la suite du désistement de son coéquipier Alexandre Cloutier pour la présente saison.
« Cette année, étant donné que je n'ai pas réussi à me trouver un partenaire pour la Madison, j'ai décidé de me concentrer sur les courses individuelles. J'ai mis plus l'accent sur la course aux points, car c'est une discipline olympique, ce qui veut dire que pourrais obtenir mon financement de Sport Canada. »
En décembre dernier, le Québécois a participé à la Madison de la Coupe du monde de Los Angeles en compagnie de Zach Bell, mais l'expérience n'a visiblement pas été concluante. Gilbert tentera donc de se trouver un nouveau partenaire au cours des prochaines semaines.
« II y aura un camp d'entraînement en Floride en prévision des Championnats panaméricains et on verra qui pourra faire équipe avec moi », a précisé Gilbert, ajoutant du même souffle que Kevin Lacombe sera un de ceux qui tentera sa chance.
« Il y a deux aspects à regarder pour un coureur de Madison, ajoute Gilbert. Le coureur doit être physiquement prêt pour ce type d'épreuve, mais il doit aussi être un peu méchant. La Madison est une course où on peut se faire prendre sa place facilement sur la piste et où les risques sont bien présents. Ça prend une personne qui aime l'adrénaline... un peu comme le type de coureur qui aime les arrivées au sprint massif dans les courses sur route. Les chances de se planter sont assez élevées, mais c'est excitant et l'instinct doit être là. »
Yannik Morin, l'athlète-entraîneur
Yannik Morin sera dans la cité des anges avec le but avoué de poursuivre son apprentissage. Pilote de bobsleigh à deux aux Jeux de Salt Lake City, le Montréalais a rapidement gravi les échelons et il est maintenant membre de l'équipe de vitesse olympique en compagnie de Cameron Evans et Travis Smith.
« (La transition bobsleigh - cyclisme) n'est pas trop rapide à mon goût. Ma participation aux championnats du monde est une surprise, car je ne m'attendais pas à me qualifier cette année », commente celui qui a commencé à rouler sur piste il y a moins de trois ans. Tout ce que je voulais, c'était de participer à des Coupes du monde. »
En plus d'être athlète, le sprinter est également préparateur physique, non seulement pour lui-même, mais également pour son coéquipier Evans.
« À Sydney, ma forme était meilleure, mais étant donné que nous n'avons pas souvent la chance de nous entraîner sur un vélodrome, j'ai connu des difficultés avec la porte de départ. Malgré cela, notre temps a été meilleur que dans les autres courses. C'est le fun de voir que ça fonctionne, car j'ai une réussite en tant qu'athlète, mais aussi une en tant qu'entraîneur. C'est une double satisfaction! »
Pour régler ses problèmes de départ, Morin a fait appel au bon vieux système D. L'athlète a donc apporté une porte de départ (appareil avec une mâchoire qui retient la roue arrière du vélo et qui se relâche après le décompte de départ) à son centre d'entraînement afin de s'entraîner... dans un corridor.
« On a pratiqué les départs sur un quarantaine de pieds et un de mes collègues me retenait avec une corde pour que je puisse freiner une fois rendu au bout, surtout qu'il n'y a pas de freins sur les vélos de piste », explique le pistard, convaincu de voir une amélioration dès jeudi.
Spécialiste des épreuves d'endurance, Martin Gilbert aurait également pu être au départ de la course scratch, n'eut été d'une crevaison à deux tours de la fin à la dernière Coupe du monde de Sydney.
« J'aimerais bien faire dans les dix premiers, mais ça va prendre une belle course avec un peu de chance et une bonne journée », explique l'étudiant en pharmacie à l'Université de Montréal.
Après deux saison à se concentrer sur la course Madison (ou course à l'américaine) qui se déroule ne équipe de deux, le Châteauguois a dû revoir ses plans à la suite du désistement de son coéquipier Alexandre Cloutier pour la présente saison.
« Cette année, étant donné que je n'ai pas réussi à me trouver un partenaire pour la Madison, j'ai décidé de me concentrer sur les courses individuelles. J'ai mis plus l'accent sur la course aux points, car c'est une discipline olympique, ce qui veut dire que pourrais obtenir mon financement de Sport Canada. »
En décembre dernier, le Québécois a participé à la Madison de la Coupe du monde de Los Angeles en compagnie de Zach Bell, mais l'expérience n'a visiblement pas été concluante. Gilbert tentera donc de se trouver un nouveau partenaire au cours des prochaines semaines.
« II y aura un camp d'entraînement en Floride en prévision des Championnats panaméricains et on verra qui pourra faire équipe avec moi », a précisé Gilbert, ajoutant du même souffle que Kevin Lacombe sera un de ceux qui tentera sa chance.
« Il y a deux aspects à regarder pour un coureur de Madison, ajoute Gilbert. Le coureur doit être physiquement prêt pour ce type d'épreuve, mais il doit aussi être un peu méchant. La Madison est une course où on peut se faire prendre sa place facilement sur la piste et où les risques sont bien présents. Ça prend une personne qui aime l'adrénaline... un peu comme le type de coureur qui aime les arrivées au sprint massif dans les courses sur route. Les chances de se planter sont assez élevées, mais c'est excitant et l'instinct doit être là. »
Yannik Morin, l'athlète-entraîneur
Yannik Morin sera dans la cité des anges avec le but avoué de poursuivre son apprentissage. Pilote de bobsleigh à deux aux Jeux de Salt Lake City, le Montréalais a rapidement gravi les échelons et il est maintenant membre de l'équipe de vitesse olympique en compagnie de Cameron Evans et Travis Smith.
« (La transition bobsleigh - cyclisme) n'est pas trop rapide à mon goût. Ma participation aux championnats du monde est une surprise, car je ne m'attendais pas à me qualifier cette année », commente celui qui a commencé à rouler sur piste il y a moins de trois ans. Tout ce que je voulais, c'était de participer à des Coupes du monde. »
En plus d'être athlète, le sprinter est également préparateur physique, non seulement pour lui-même, mais également pour son coéquipier Evans.
« À Sydney, ma forme était meilleure, mais étant donné que nous n'avons pas souvent la chance de nous entraîner sur un vélodrome, j'ai connu des difficultés avec la porte de départ. Malgré cela, notre temps a été meilleur que dans les autres courses. C'est le fun de voir que ça fonctionne, car j'ai une réussite en tant qu'athlète, mais aussi une en tant qu'entraîneur. C'est une double satisfaction! »
Pour régler ses problèmes de départ, Morin a fait appel au bon vieux système D. L'athlète a donc apporté une porte de départ (appareil avec une mâchoire qui retient la roue arrière du vélo et qui se relâche après le décompte de départ) à son centre d'entraînement afin de s'entraîner... dans un corridor.
« On a pratiqué les départs sur un quarantaine de pieds et un de mes collègues me retenait avec une corde pour que je puisse freiner une fois rendu au bout, surtout qu'il n'y a pas de freins sur les vélos de piste », explique le pistard, convaincu de voir une amélioration dès jeudi.