Gilbert puncheur, Menchov sprinteur
Cyclisme samedi, 30 mai 2009. 14:22 vendredi, 13 déc. 2024. 19:44
ANAGNI - Le Belge Philippe Gilbert a enlevé en puncheur la 20e et avant-dernière étape du Giro, samedi à Anagni, où le Russe Denis Menchov a renforcé sa position en tête du classement général à la veille de la conclusion romaine.
Grand chasseur de classiques, Gilbert a surgi à 1500 mètres de l'arrivée. Le Belge, suivi par l'Ukrainien Yaroslav Popovych qui allait rétrograder ensuite, s'est dégagé dans un final à sa convenance, sur une route serpentant en montée vers le centre d'Agnani, la ville des papes située dans la campagne ensoleillée du Latium.
Seul le Français Thomas Voeckler est parvenu à garder le contact. "Quand je l'ai vu dans ma roue, je me suis dit 'c'est un client, il est malin'. Mais j'ai réussi à lui prendre dix mètres, pour qu'il ne puisse pas profiter de l'aspiration. Le plus dur était fait", a expliqué le Belge.
Sur la ligne, au terme des 203 kilomètres, Gilbert a précédé de deux secondes l'ancien maillot jaune du Tour de France (2004), souvent remarqué dans les échappées depuis le départ du Giro.
Derrière eux, à sept secondes, l'Italien Stefano Garzelli a réglé le premier peloton comprenant les deux premiers du classement, Denis Menchov et l'Italien Danilo Di Luca, roue dans roue au moment de franchir la ligne.
Pour le couple d'inséparables du Giro, le moment chaud est intervenu en cours d'étape, au sprint de Frosinone (Km 157), où Menchov a anticipé le sprint. "C'est la première fois que j'agissais ainsi depuis que je suis professionnel", a raconté le Russe qui a surpris son rival.
Le troisième Russe
Menchov n'a été devancé que par l'Italien Alessandro Petacchi, l'un des coéquipiers de Di Luca, lequel a dû se contenter de la troisième place de ce sprint intermédiaire.
Par le jeu des bonifications (quatre secondes au deuxième, deux secondes au troisième), le leader du Giro a accru son avance de deux secondes supplémentaires pour la porter à 20 secondes avant le contre-la-montre final de Rome, long de 14,4 kilomètres.
"Je n'avais pas fait de calculs. C'est quand j'ai vu les LPR (l'équipe de Di Luca) se placer que j'ai décidé de tenter ma chance. Je me suis dit: 's'ils veulent la guerre, je suis là'. Chacun fait sa course", a expliqué Menchov, en position de force pour devenir le troisième Russe vainqueur du Giro, 15 ans après Evgueni Berzin et 13 ans après Pavel Tonkov.
Gilbert, pour sa part, a signé son premier succès depuis qu'il a rejoint l'équipe Silence après sept années passées sous le maillot Française des Jeux. Le Wallon a réussi sa campagne de classiques (troisième du Tour des Flandres, quatrième de l'Amstel Gold Race et de Liège-Bastogne-Liège) mais sans parvenir à gagner.
"A chaque fois, il n'y avait rien à dire, c'étaient de belles courses. J'ai juste un regret. J'ai été devancé par Rebellin dans Liège-Bastogne-Liège et je n'ai pas pu monter sur le podium. C'est une grosse déception", a déclaré le vainqueur du jour qui n'a même pas eu besoin de citer le contrôle antidopage positif (EPO Cera) de l'Italien, datant des JO de Pékin durant l'été 2008.
Grand chasseur de classiques, Gilbert a surgi à 1500 mètres de l'arrivée. Le Belge, suivi par l'Ukrainien Yaroslav Popovych qui allait rétrograder ensuite, s'est dégagé dans un final à sa convenance, sur une route serpentant en montée vers le centre d'Agnani, la ville des papes située dans la campagne ensoleillée du Latium.
Seul le Français Thomas Voeckler est parvenu à garder le contact. "Quand je l'ai vu dans ma roue, je me suis dit 'c'est un client, il est malin'. Mais j'ai réussi à lui prendre dix mètres, pour qu'il ne puisse pas profiter de l'aspiration. Le plus dur était fait", a expliqué le Belge.
Sur la ligne, au terme des 203 kilomètres, Gilbert a précédé de deux secondes l'ancien maillot jaune du Tour de France (2004), souvent remarqué dans les échappées depuis le départ du Giro.
Derrière eux, à sept secondes, l'Italien Stefano Garzelli a réglé le premier peloton comprenant les deux premiers du classement, Denis Menchov et l'Italien Danilo Di Luca, roue dans roue au moment de franchir la ligne.
Pour le couple d'inséparables du Giro, le moment chaud est intervenu en cours d'étape, au sprint de Frosinone (Km 157), où Menchov a anticipé le sprint. "C'est la première fois que j'agissais ainsi depuis que je suis professionnel", a raconté le Russe qui a surpris son rival.
Le troisième Russe
Menchov n'a été devancé que par l'Italien Alessandro Petacchi, l'un des coéquipiers de Di Luca, lequel a dû se contenter de la troisième place de ce sprint intermédiaire.
Par le jeu des bonifications (quatre secondes au deuxième, deux secondes au troisième), le leader du Giro a accru son avance de deux secondes supplémentaires pour la porter à 20 secondes avant le contre-la-montre final de Rome, long de 14,4 kilomètres.
"Je n'avais pas fait de calculs. C'est quand j'ai vu les LPR (l'équipe de Di Luca) se placer que j'ai décidé de tenter ma chance. Je me suis dit: 's'ils veulent la guerre, je suis là'. Chacun fait sa course", a expliqué Menchov, en position de force pour devenir le troisième Russe vainqueur du Giro, 15 ans après Evgueni Berzin et 13 ans après Pavel Tonkov.
Gilbert, pour sa part, a signé son premier succès depuis qu'il a rejoint l'équipe Silence après sept années passées sous le maillot Française des Jeux. Le Wallon a réussi sa campagne de classiques (troisième du Tour des Flandres, quatrième de l'Amstel Gold Race et de Liège-Bastogne-Liège) mais sans parvenir à gagner.
"A chaque fois, il n'y avait rien à dire, c'étaient de belles courses. J'ai juste un regret. J'ai été devancé par Rebellin dans Liège-Bastogne-Liège et je n'ai pas pu monter sur le podium. C'est une grosse déception", a déclaré le vainqueur du jour qui n'a même pas eu besoin de citer le contrôle antidopage positif (EPO Cera) de l'Italien, datant des JO de Pékin durant l'été 2008.