Giro : Bruseghin avec sa conscience
Cyclisme vendredi, 25 mai 2007. 14:08 samedi, 14 déc. 2024. 01:38
OROPA, Italie - Le champion d'Italie du contre-la-montre, Marzio Bruseghin, a remporté vendredi la 13e étape du Giro, un "chrono" en côte menant symboliquement au Sanctuaire d'Oropa, un site idéal pour la rédemption d'un cyclisme secoué encore par les révélations de dopage.
Au bout des 12,6 kilomètres qui surplombent la ville piémontaise de Biella, Bruseghin a arraché la victoire in-extremis à son compatriote Leonardo Piepoli.
Pour une seconde, ce coureur d'expérience a enlevé son premier succès dans le Giro, son deuxième depuis le début de sa carrière voici onze ans après son titre national du contre-la-montre.
Des prétendants à la victoire dans le Giro, le meilleur temps a été réalisé par le porteur du maillot rose, l'Italien Danilo Di Luca, troisième de l'étape au lendemain de son succès de Briançon.
Comme il l'espérait, Di Luca a conforté sa position par rapport à ses rivaux italiens. Il a pris trente secondes à Damiano Cunego, près d'une minute à Gilberto Simoni. Mais il a écarté aussi la menace Andy Schleck, ce jeune Luxembourgeois de 21 ans dont il redoutait les qualités de rouleur.
Schleck, dixième de l'étape, a lâché 32 secondes à Di Luca, devenu le point de référence dans ce Giro qu'a abandonné avant le départ de Biella (nord) l'Ukrainien Yaroslav Popovych, tout endolori encore de sa chute de mercredi dernier à l'arrivée à Pinerolo.
Popovych rentre chez lui
"Au point où j'en suis, il vaut mieux rentrer chez moi, me soigner et préparer dans les meilleures conditions le Tour de France", a déclaré Popovych qui était monté sur le podium du Giro 2003 (3e).
Le succès de Bruseghin a été applaudi par la caravane du Giro qui apprécie le coureur de Vénétie, dont la particularité est de posséder 17 ânes. Il a appelé l'un d'eux Alessandro par référence à Petacchi dont il a été pendant plusieurs années l'un des éléments du "train" chargé de préparer les sprints. "C'est un mâle dominant", a plaisanté Bruseghin à propos de cet âne.
Interrogé sur les confessions de coureurs de l'ex-équipe Telekom à propos du dopage, Bruseghin a déclaré: "Je ne pense pas que ce qui est dit entache ce Giro ou jette une ombre sur le travail de ces dernières années."
"Chacun fait son travail avec sa propre conscience, a-t-il ajouté. Je ne me sens pas de juger les autres. Pour moi, gagner n'est pas le but ultime du sport. Je suis heureux de faire du vélo, de m'amuser".
Remonté à la deuxième place du classement général à 55 secondes de Di Luca, le vainqueur du jour a relevé la difficulté de donner un avis une douzaine d'années plus tard: "On ne va pas refaire le podium du Tour 1996."
Samedi, la 14e étape relie Cantu à Bergame sur un parcours de 192 kilomètres qui franchit un grand col, le San Marco (26 km de montée à 6,6 % de moyenne). Mais le sommet, à l'altitude de 1985 m dans l'arrière-pays bergamasque, est distant de 80 kilomètres de l'arrivée.
Au bout des 12,6 kilomètres qui surplombent la ville piémontaise de Biella, Bruseghin a arraché la victoire in-extremis à son compatriote Leonardo Piepoli.
Pour une seconde, ce coureur d'expérience a enlevé son premier succès dans le Giro, son deuxième depuis le début de sa carrière voici onze ans après son titre national du contre-la-montre.
Des prétendants à la victoire dans le Giro, le meilleur temps a été réalisé par le porteur du maillot rose, l'Italien Danilo Di Luca, troisième de l'étape au lendemain de son succès de Briançon.
Comme il l'espérait, Di Luca a conforté sa position par rapport à ses rivaux italiens. Il a pris trente secondes à Damiano Cunego, près d'une minute à Gilberto Simoni. Mais il a écarté aussi la menace Andy Schleck, ce jeune Luxembourgeois de 21 ans dont il redoutait les qualités de rouleur.
Schleck, dixième de l'étape, a lâché 32 secondes à Di Luca, devenu le point de référence dans ce Giro qu'a abandonné avant le départ de Biella (nord) l'Ukrainien Yaroslav Popovych, tout endolori encore de sa chute de mercredi dernier à l'arrivée à Pinerolo.
Popovych rentre chez lui
"Au point où j'en suis, il vaut mieux rentrer chez moi, me soigner et préparer dans les meilleures conditions le Tour de France", a déclaré Popovych qui était monté sur le podium du Giro 2003 (3e).
Le succès de Bruseghin a été applaudi par la caravane du Giro qui apprécie le coureur de Vénétie, dont la particularité est de posséder 17 ânes. Il a appelé l'un d'eux Alessandro par référence à Petacchi dont il a été pendant plusieurs années l'un des éléments du "train" chargé de préparer les sprints. "C'est un mâle dominant", a plaisanté Bruseghin à propos de cet âne.
Interrogé sur les confessions de coureurs de l'ex-équipe Telekom à propos du dopage, Bruseghin a déclaré: "Je ne pense pas que ce qui est dit entache ce Giro ou jette une ombre sur le travail de ces dernières années."
"Chacun fait son travail avec sa propre conscience, a-t-il ajouté. Je ne me sens pas de juger les autres. Pour moi, gagner n'est pas le but ultime du sport. Je suis heureux de faire du vélo, de m'amuser".
Remonté à la deuxième place du classement général à 55 secondes de Di Luca, le vainqueur du jour a relevé la difficulté de donner un avis une douzaine d'années plus tard: "On ne va pas refaire le podium du Tour 1996."
Samedi, la 14e étape relie Cantu à Bergame sur un parcours de 192 kilomètres qui franchit un grand col, le San Marco (26 km de montée à 6,6 % de moyenne). Mais le sommet, à l'altitude de 1985 m dans l'arrière-pays bergamasque, est distant de 80 kilomètres de l'arrivée.