Giro: coup double pour Di Luca
Cyclisme jeudi, 12 mai 2005. 13:36 samedi, 14 déc. 2024. 20:43
L'AQUILA (AFP) - L'Italien Danilo Di Luca s'est emparé du maillot rose de leader du Giro, jeudi, à L'Aquila, dans sa région des Abruzzes où il a enlevé la cinquième étape du Tour d'Italie cycliste.
"Ce maillot est l'apothéose", a résumé Di Luca, l'ex-golden boy du cyclisme italien qui a refait surface cette saison à l'âge de 29 ans. En six semaines, le coureur de l'équipe Liquigas a remporté le Tour du Pays basque, l'Amstel Gold Race et la Flèche Wallonne, toutes courses du circuit ProTour (dont il porte le maillot de leader), avant de s'imposer à deux reprises dans le Giro.
Dans la côte d'arrivée (1300 m) menant au centre de L'Aquila, Di Luca a imposé ses talents de puncheur. Il a débordé dans les 50 derniers mètres l'Italien Marzio Bruseghin qui avait pris les devants, deux secondes avant le Colombien Mauricio Ardila, le Belge Bjorn Leukemans et les Italiens Ivan Basso et Damiano Cunego.
La bonification aidant (20 secondes), Di Luca a dépossédé du maillot rose le champion olympique, l'Italien Paolo Bettini, dont l'action a pourtant animé cette longue étape de 223 kilomètres sur les routes escarpées et humides des Abruzzes.
Toujours offensif, Bettini, qui a préféré tourner la page au lendemain de son déclassement de Frosinone pour sprint irrégulier, s'est habilement intégré à... 180 kilomètres de l'arrivée à une grande échappée de 21 coureurs formée en plusieurs vagues.
Rujano en grimpeur
Le groupe a compté jusqu'à 8 min 50 sec d'avance (Km 103) avant que les équipiers de Cunego réagissent en tête du peloton pour réduire l'avantage à deux minutes et demie au pied du Monte Urano, un col de première catégorie placé à une soixantaine de kilomètres de l'arrivée.
Dans cette ascension, le Vénézuélien José Rujano, un jeune coureur de 23 ans originaire du même lieu (Santa Cruz de Mora) que l'ancien professionnel Leonardo Sierra au début des années 1990, s'est détaché pour basculer en tête.
Rujano, vainqueur du Tour du Tachira en janvier dernier, a été repris par la suite par huit de ses anciens compagnons (Petrov, Parra, Van Huffel, Gil, Wegelius, Eltink, Bettini, Rodriguez) mais l'avance de ce groupe, qui comptait encore un avantage de 3 minutes à 40 kilomètres de L'Aquila, a fondu quand les hommes de Di Luca ont forcé l'allure.
Le regroupement s'est opéré à 16 kilomètres de l'arrivée malgré l'insistance d'un quatuor (Eltink, Parra, Petrov, Gil) qui a résisté jusqu'aux 4 kilomètres. Di Luca était alors aux aguets, prêt à bondir sur l'opportunité qui allait se présenter sous les yeux de sa maman émue aux larmes.
Vendredi, le Giro revient sur le littoral de la mer Thyrénienne jusqu'à la Maremma, la région des chevaux sauvages, au cours de la 6e étape longue de 153 kilomètres favorable a priori aux sprinteurs.
De Viterbe, qui fut jadis la cité des Papes pour avoir hébergé les chefs de l'Eglise catholique pendant une trentaine d'années au Moyen-Age, à Marina di Grosseto, le parcours présente un profil peu accidenté avant le circuit final (3 tours de 6 km) et la ligne droite d'arrivée de 350 mètres.
"Ce maillot est l'apothéose", a résumé Di Luca, l'ex-golden boy du cyclisme italien qui a refait surface cette saison à l'âge de 29 ans. En six semaines, le coureur de l'équipe Liquigas a remporté le Tour du Pays basque, l'Amstel Gold Race et la Flèche Wallonne, toutes courses du circuit ProTour (dont il porte le maillot de leader), avant de s'imposer à deux reprises dans le Giro.
Dans la côte d'arrivée (1300 m) menant au centre de L'Aquila, Di Luca a imposé ses talents de puncheur. Il a débordé dans les 50 derniers mètres l'Italien Marzio Bruseghin qui avait pris les devants, deux secondes avant le Colombien Mauricio Ardila, le Belge Bjorn Leukemans et les Italiens Ivan Basso et Damiano Cunego.
La bonification aidant (20 secondes), Di Luca a dépossédé du maillot rose le champion olympique, l'Italien Paolo Bettini, dont l'action a pourtant animé cette longue étape de 223 kilomètres sur les routes escarpées et humides des Abruzzes.
Toujours offensif, Bettini, qui a préféré tourner la page au lendemain de son déclassement de Frosinone pour sprint irrégulier, s'est habilement intégré à... 180 kilomètres de l'arrivée à une grande échappée de 21 coureurs formée en plusieurs vagues.
Rujano en grimpeur
Le groupe a compté jusqu'à 8 min 50 sec d'avance (Km 103) avant que les équipiers de Cunego réagissent en tête du peloton pour réduire l'avantage à deux minutes et demie au pied du Monte Urano, un col de première catégorie placé à une soixantaine de kilomètres de l'arrivée.
Dans cette ascension, le Vénézuélien José Rujano, un jeune coureur de 23 ans originaire du même lieu (Santa Cruz de Mora) que l'ancien professionnel Leonardo Sierra au début des années 1990, s'est détaché pour basculer en tête.
Rujano, vainqueur du Tour du Tachira en janvier dernier, a été repris par la suite par huit de ses anciens compagnons (Petrov, Parra, Van Huffel, Gil, Wegelius, Eltink, Bettini, Rodriguez) mais l'avance de ce groupe, qui comptait encore un avantage de 3 minutes à 40 kilomètres de L'Aquila, a fondu quand les hommes de Di Luca ont forcé l'allure.
Le regroupement s'est opéré à 16 kilomètres de l'arrivée malgré l'insistance d'un quatuor (Eltink, Parra, Petrov, Gil) qui a résisté jusqu'aux 4 kilomètres. Di Luca était alors aux aguets, prêt à bondir sur l'opportunité qui allait se présenter sous les yeux de sa maman émue aux larmes.
Vendredi, le Giro revient sur le littoral de la mer Thyrénienne jusqu'à la Maremma, la région des chevaux sauvages, au cours de la 6e étape longue de 153 kilomètres favorable a priori aux sprinteurs.
De Viterbe, qui fut jadis la cité des Papes pour avoir hébergé les chefs de l'Eglise catholique pendant une trentaine d'années au Moyen-Age, à Marina di Grosseto, le parcours présente un profil peu accidenté avant le circuit final (3 tours de 6 km) et la ligne droite d'arrivée de 350 mètres.