Giro : la 1ere étape à Paolo Bettini
Cyclisme dimanche, 8 mai 2005. 12:41 mercredi, 11 déc. 2024. 12:29
TROPEA (AFP) - Le champion olympique de cyclisme, l'Italien Paolo Bettini, a ajouté le maillot rose à sa collection après sa victoire comme à la parade dans la première étape du Tour d'Italie, dimanche, à Tropea (sud).
Le scénario des JO d'Athènes, où il avait assumé sans faillir ses responsabilités de favori, s'est répété en Calabre. Tout s'est déroulé à la perfection pour le Toscan qui avait annoncé son intention de briguer le succès d'étape et, par voie de conséquence, le maillot rose, compte tenu des écarts minimes fixés par le prologue.
Bettini avait pris soin de reconnaître vendredi le dernier kilomètre. Il s'était rendu compte que la rampe de quelque 400 mètres de long (Rocca Nettuno) partant de la plage de Tropea pour rejoindre les hauteurs de la petite cité balnéaire lui offrait un tremplin idéal. A condition de creuser un écart suffisant pour résister à la chasse des sprinteurs sur les 600 derniers mètres.
Aux aguets dans le peloton étiré en file indienne sous la flamme rouge, Bettini a suivi à la lettre le plan qu'il s'était fixé. Il a démarré sans attendre, sur la partie la plus dure, et a pris immédiatement l'avantage sur les coureurs de tête, dans l'incapacité de garder le contact sur cette pente présentant un passage à 15 pour cent.
Au sommet, le coureur de la Quick Step possédait plusieurs dizaines de mètres d'avance et pouvait rallier l'arrivée sans la moindre crainte. Son avantage sur la ligne s'élevait encore à trois secondes sur l'Australien Robbie McEwen et à quatre secondes sur l'Italien Alessandro Petacchi, débordé comme il était prévisible sur ce final trop pentu.
L'assaut des sprinteurs
Le chasseur de classiques, vainqueur des trois dernières éditions de la Coupe du monde (Bettini possède une ribambelle de maillots de leader de cette défunte compétition !), a donc touché juste pour son retour sur le Giro après deux éditions manquées.
"C'est la première fois que je gagne une étape et, en plus, je prends le maillot rose", s'est félicité Bettini, qui avait échoué lors de ses quatre premières participations dans le Tour d'Italie (7e au classement final, toutefois, en 1998).
Le Toscan des environs de Livourne a surtout apprécié de renouer avec la victoire qui le fuyait depuis le 23 septembre dernier (étape du circuit franco-belge).
Son début de saison a été gâché par la maladie qui a nécessité un long traitement aux antibiotiques. Mais, depuis les classiques ardennaises, surtout sa 4e place dans Liège-Bastogne-Liège fin avril, le sourire était revenu sur le visage du malin "Grillo", son surnom favori.
"J'ai attendu neuf ans depuis que je suis professionnel pour avoir ce maillot rose, je ne vais pas le laisser comme cela", a annoncé Bettini qui devra toutefois se défendre des assauts des sprinteurs dans la deuxième étape, lundi, entre Catanzaro Lido et Santa Maria del Cedro (182 km).
McEwen, pointé à 12 secondes, et Petacchi, à 14 secondes, espèrent tirer parti de la longue ligne droite finale de 4000 mètres sur le littoral de la mer Thyrénienne.
Le scénario des JO d'Athènes, où il avait assumé sans faillir ses responsabilités de favori, s'est répété en Calabre. Tout s'est déroulé à la perfection pour le Toscan qui avait annoncé son intention de briguer le succès d'étape et, par voie de conséquence, le maillot rose, compte tenu des écarts minimes fixés par le prologue.
Bettini avait pris soin de reconnaître vendredi le dernier kilomètre. Il s'était rendu compte que la rampe de quelque 400 mètres de long (Rocca Nettuno) partant de la plage de Tropea pour rejoindre les hauteurs de la petite cité balnéaire lui offrait un tremplin idéal. A condition de creuser un écart suffisant pour résister à la chasse des sprinteurs sur les 600 derniers mètres.
Aux aguets dans le peloton étiré en file indienne sous la flamme rouge, Bettini a suivi à la lettre le plan qu'il s'était fixé. Il a démarré sans attendre, sur la partie la plus dure, et a pris immédiatement l'avantage sur les coureurs de tête, dans l'incapacité de garder le contact sur cette pente présentant un passage à 15 pour cent.
Au sommet, le coureur de la Quick Step possédait plusieurs dizaines de mètres d'avance et pouvait rallier l'arrivée sans la moindre crainte. Son avantage sur la ligne s'élevait encore à trois secondes sur l'Australien Robbie McEwen et à quatre secondes sur l'Italien Alessandro Petacchi, débordé comme il était prévisible sur ce final trop pentu.
L'assaut des sprinteurs
Le chasseur de classiques, vainqueur des trois dernières éditions de la Coupe du monde (Bettini possède une ribambelle de maillots de leader de cette défunte compétition !), a donc touché juste pour son retour sur le Giro après deux éditions manquées.
"C'est la première fois que je gagne une étape et, en plus, je prends le maillot rose", s'est félicité Bettini, qui avait échoué lors de ses quatre premières participations dans le Tour d'Italie (7e au classement final, toutefois, en 1998).
Le Toscan des environs de Livourne a surtout apprécié de renouer avec la victoire qui le fuyait depuis le 23 septembre dernier (étape du circuit franco-belge).
Son début de saison a été gâché par la maladie qui a nécessité un long traitement aux antibiotiques. Mais, depuis les classiques ardennaises, surtout sa 4e place dans Liège-Bastogne-Liège fin avril, le sourire était revenu sur le visage du malin "Grillo", son surnom favori.
"J'ai attendu neuf ans depuis que je suis professionnel pour avoir ce maillot rose, je ne vais pas le laisser comme cela", a annoncé Bettini qui devra toutefois se défendre des assauts des sprinteurs dans la deuxième étape, lundi, entre Catanzaro Lido et Santa Maria del Cedro (182 km).
McEwen, pointé à 12 secondes, et Petacchi, à 14 secondes, espèrent tirer parti de la longue ligne droite finale de 4000 mètres sur le littoral de la mer Thyrénienne.