Giro : les échantillons 2008 encore testés
Cyclisme samedi, 9 mai 2009. 13:14 vendredi, 13 déc. 2024. 22:52
VENISE/PARIS - Les échantillons des contrôles effectués sur le Tour d'Italie cycliste 2008 auraient été envoyés au laboratoire français antidopage pour être réexaminés afin de tenter de détecter la CERA, une EPO améliorée qui favorise artificiellement l'oxygénation du sang, selon un quotidien italien.
La police italienne a saisi les échantillons du Giro 2008 gardés par le laboratoire de Rome et les a envoyés au laboratoire français de détection du dopage de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) afin de rechercher la CERA, a annoncé samedi La Gazzetta dello Sport, avant le départ de Venise de l'édition 2009 du Tour d'Italie cycliste.
Le procureur de Padoue Benedetto Roberti avait demandé que ces échantillons soient à nouveau contrôlés en décembre, selon La Gazzetta, suite au test positif à la CERA en juillet d'Emanuele Sella après un contrôle inopiné. Il aurait alors cité les noms de coureurs qui auraient utilisé ce produit lors du Giro 2008.
Sella avait remporté trois étapes de montagne sur le Tour d'Italie l'an dernier, pris le maillot du meilleur grimpeur et fini sixième au classement général de l'épreuve.
Un test pour détecter la CERA a été mis au point et validé en juin dernier, soit juste après l'édition 2008 du Giro.
Riccardo Ricco avait remporté deux étapes et fini deuxième du classement général du Giro avant d'être contrôlé positif à la CERA sur le Tour de France.
La semaine dernière, le Comité international olympique avait annoncé que six athlètes avaient été contrôlés positifs à la CERA lors de tests complémentaires effectués sur les échantillons prélevés lors des Jeux olympiques de Pékin, en août dernier. Les cyclistes Davide Rebellin et Stephan Schumacher figurent dans le lot des contrevenants.
Le laboratoire de Châtenay-Malabry n'a pas encore reçu ces échantillons du Giro 2008, a appris samedi de source proche du dossier à The Associated Press, ce qui ne veut pas dire que la démarche de leur envoi n'a pas été entamée.
C'est qu'en matière de dépistage de la CERA et selon un protocole en fonction depuis le Tour de France 2008, les échantillons transitent obligatoirement en premier lieu par le laboratoire antidopage de Lausanne qui effectue un screening - un passage au crible pour détecter les cas intéressants sans caractériser la molécule - avant d'être orientés vers Châtenay-Malabry, l'un des quelques laboratoires capables d'affiner l'analyse pour révéler les cas positifs à la CERA.
À l'origine de la mise au point du test de détection de la CERA, Châtenay-Malabry a détecté les six athlètes positifs à cette substance aux JO de Pékin.
The Associated Press a appris par ailleurs qu'un test de détection de la CERA va prochainement être diffusé à l'ensemble des laboratoires antidopages accrédités. Ils pourront alors tous procéder à la détection de la CERA.
La police italienne a saisi les échantillons du Giro 2008 gardés par le laboratoire de Rome et les a envoyés au laboratoire français de détection du dopage de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) afin de rechercher la CERA, a annoncé samedi La Gazzetta dello Sport, avant le départ de Venise de l'édition 2009 du Tour d'Italie cycliste.
Le procureur de Padoue Benedetto Roberti avait demandé que ces échantillons soient à nouveau contrôlés en décembre, selon La Gazzetta, suite au test positif à la CERA en juillet d'Emanuele Sella après un contrôle inopiné. Il aurait alors cité les noms de coureurs qui auraient utilisé ce produit lors du Giro 2008.
Sella avait remporté trois étapes de montagne sur le Tour d'Italie l'an dernier, pris le maillot du meilleur grimpeur et fini sixième au classement général de l'épreuve.
Un test pour détecter la CERA a été mis au point et validé en juin dernier, soit juste après l'édition 2008 du Giro.
Riccardo Ricco avait remporté deux étapes et fini deuxième du classement général du Giro avant d'être contrôlé positif à la CERA sur le Tour de France.
La semaine dernière, le Comité international olympique avait annoncé que six athlètes avaient été contrôlés positifs à la CERA lors de tests complémentaires effectués sur les échantillons prélevés lors des Jeux olympiques de Pékin, en août dernier. Les cyclistes Davide Rebellin et Stephan Schumacher figurent dans le lot des contrevenants.
Le laboratoire de Châtenay-Malabry n'a pas encore reçu ces échantillons du Giro 2008, a appris samedi de source proche du dossier à The Associated Press, ce qui ne veut pas dire que la démarche de leur envoi n'a pas été entamée.
C'est qu'en matière de dépistage de la CERA et selon un protocole en fonction depuis le Tour de France 2008, les échantillons transitent obligatoirement en premier lieu par le laboratoire antidopage de Lausanne qui effectue un screening - un passage au crible pour détecter les cas intéressants sans caractériser la molécule - avant d'être orientés vers Châtenay-Malabry, l'un des quelques laboratoires capables d'affiner l'analyse pour révéler les cas positifs à la CERA.
À l'origine de la mise au point du test de détection de la CERA, Châtenay-Malabry a détecté les six athlètes positifs à cette substance aux JO de Pékin.
The Associated Press a appris par ailleurs qu'un test de détection de la CERA va prochainement être diffusé à l'ensemble des laboratoires antidopages accrédités. Ils pourront alors tous procéder à la détection de la CERA.