Giro: Petacchi au sprint
Cyclisme mercredi, 23 mai 2007. 12:29 dimanche, 15 déc. 2024. 12:56
PINEROLO, Italie - L'Italien Alessandro Petacchi a remporté un sprint très glissant, mercredi, à Pinerolo, dans la 11e étape du Tour d'Italie à la veille de l'entrée en haute montagne.
Une maxi-chute, qui a concerné une vingtaine de coureurs, a conclu cette journée de transition. Même l'Italien Andrea Noè, le maillot rose le plus âgé de l'histoire (38 ans), s'est retrouvé à terre, sur la chaussée mouillée rendue encore plus glissante par les auto-collants publicitaires au sol.
Noè s'est vite relevé tout comme son compatriote Riccardo Ricco. Le champion du monde, l'Italien Paolo Bettini, a mis plus longtemps ainsi que l'Ukrainien Yaroslav Popovych, l'un des candidats au podium victime d'une glissade spectaculaire.
A Pinerolo, où ont eu lieu les compétitions de curling des JO d'hiver 2006, Petacchi s'est imposé pour la troisième fois depuis le départ et s'est adjugé son 22e succès d'étape dans le Giro. Mais le Ligurien (33 ans), le visage las, a laissé entendre à demi-mot qu'il allait abandonner.
"Ne me demandez pas si je rentre à la maison", a-t-il dit après l'arrivée. "Je suis fatigué. Je m'entraîne depuis octobre et j'accuse le coup".
D'autres sprinteurs s'apprêtent eux aussi à quitter la course. En premier lieu, l'Australien Robbie McEwen, troisième du sprint derrière Petacchi, qui a produit son effort de l'autre côté de la route, et l'Italien Gabriele Balducci.
Buffaz émotif
Dans cette étape de plaine parcourue à une allure de cyclo-touriste (31,7 km de moyenne dans les quatre premières heures) par un peloton décidé à s'économiser avant la montagne, le Français Mickaël Buffaz s'est retrouvé involontairement en tête après avoir disputé une prime dans un sprint intermédiaire.
Buffaz a ralenti son allure, les "poursuivants" encore plus. Le Français, qui passe pour être un coureur hyper-sensible, a alors craqué jusqu'à s'arrêter pendant quelques instants auprès de son directeur sportif avant de reprendre la route et compter jusqu'à plus de 9 minutes d'avance (Km 128).
L'échappée, la troisième menée par Buffaz depuis le départ de Sardaigne, a pris fin à 17 kilomètres de l'arrivée.
Jeudi, le Giro entre en France par la haute montagne, et s'attaque à un "monument", le col d'Agnel, qui culmine à 2744 mètres, le point le plus haut franchi cette année.
Le sommet de l'Agnel, un très grand col du Queyras (découvert au milieu des années 1990) que le Tour de France n'a encore jamais emprunté, est distant de 61 kilomètres de l'arrivée. La course escalade ensuite l'Izoard (14 km à 7,1 %), jusqu'à l'altitude de 2360 mètres, par le versant mythique de la Casse déserte hanté par le souvenir des légendaires Fausto Coppi et Louison Bobet.
L'arrivée de cette douzième étape de 163 kilomètres est jugée dans la ville haute de Briançon, qui accueillera le Tour de France en juillet prochain.
Une maxi-chute, qui a concerné une vingtaine de coureurs, a conclu cette journée de transition. Même l'Italien Andrea Noè, le maillot rose le plus âgé de l'histoire (38 ans), s'est retrouvé à terre, sur la chaussée mouillée rendue encore plus glissante par les auto-collants publicitaires au sol.
Noè s'est vite relevé tout comme son compatriote Riccardo Ricco. Le champion du monde, l'Italien Paolo Bettini, a mis plus longtemps ainsi que l'Ukrainien Yaroslav Popovych, l'un des candidats au podium victime d'une glissade spectaculaire.
A Pinerolo, où ont eu lieu les compétitions de curling des JO d'hiver 2006, Petacchi s'est imposé pour la troisième fois depuis le départ et s'est adjugé son 22e succès d'étape dans le Giro. Mais le Ligurien (33 ans), le visage las, a laissé entendre à demi-mot qu'il allait abandonner.
"Ne me demandez pas si je rentre à la maison", a-t-il dit après l'arrivée. "Je suis fatigué. Je m'entraîne depuis octobre et j'accuse le coup".
D'autres sprinteurs s'apprêtent eux aussi à quitter la course. En premier lieu, l'Australien Robbie McEwen, troisième du sprint derrière Petacchi, qui a produit son effort de l'autre côté de la route, et l'Italien Gabriele Balducci.
Buffaz émotif
Dans cette étape de plaine parcourue à une allure de cyclo-touriste (31,7 km de moyenne dans les quatre premières heures) par un peloton décidé à s'économiser avant la montagne, le Français Mickaël Buffaz s'est retrouvé involontairement en tête après avoir disputé une prime dans un sprint intermédiaire.
Buffaz a ralenti son allure, les "poursuivants" encore plus. Le Français, qui passe pour être un coureur hyper-sensible, a alors craqué jusqu'à s'arrêter pendant quelques instants auprès de son directeur sportif avant de reprendre la route et compter jusqu'à plus de 9 minutes d'avance (Km 128).
L'échappée, la troisième menée par Buffaz depuis le départ de Sardaigne, a pris fin à 17 kilomètres de l'arrivée.
Jeudi, le Giro entre en France par la haute montagne, et s'attaque à un "monument", le col d'Agnel, qui culmine à 2744 mètres, le point le plus haut franchi cette année.
Le sommet de l'Agnel, un très grand col du Queyras (découvert au milieu des années 1990) que le Tour de France n'a encore jamais emprunté, est distant de 61 kilomètres de l'arrivée. La course escalade ensuite l'Izoard (14 km à 7,1 %), jusqu'à l'altitude de 2360 mètres, par le versant mythique de la Casse déserte hanté par le souvenir des légendaires Fausto Coppi et Louison Bobet.
L'arrivée de cette douzième étape de 163 kilomètres est jugée dans la ville haute de Briançon, qui accueillera le Tour de France en juillet prochain.