Giro: Pinotti s'empare du maillot rose
Cyclisme vendredi, 18 mai 2007. 11:53 dimanche, 15 déc. 2024. 16:19
SPOLÈTE, Italie - Le Colombien Luis Laverde, vainqueur de la sixième étape, et l'Italien Marco Pinotti, nouveau leader du Tour d'Italie, se sont partagé les rôles vendredi à l'arrivée à Spolète, au bout d'une longue échappée.
Pinotti, le premier diplômé de l'enseignement supérieur ("ingeniere" en gestion) à porter le maillot rose, s'est gardé de disputer le succès d'étape à son compagnon.
Le Bergamasque, qui a rejoint à l'intersaison l'équipe allemande T-Mobile, a était trop heureux de revêtir à l'âge de 31 ans le premier maillot rose de sa carrière.
Adepte de la programmation neuro-linguistique (PNL), cet excellent rouleur, champion d'Italie du contre-la-montre en 2005, a mis à profit le bon de sortie accordé par le précédent leader, son compatriote Danilo Di Luca, qui avait annoncé la couleur au départ de Spolète en renonçant à défendre le maillot rose afin de ne pas trop solliciter ses coéquipiers.
Di Luca a respecté le plan, malgré la présence sur la course de l'un de ses supporteurs, le pilote italien de F1 Jarno Trulli. Il a rallié l'arrivée au sein du peloton, à plus de 7 minutes de Laverde et de Pinotti, dans la lumière ombrienne diffuse qui éclairait les remparts de la cité de la Renaissance.
Laverde et Pinotti ont distancé leurs trois compagnons, le Français Christophe Kern, le Suisse Hubert Schwab -un autre diplômé supérieur, en mathématiques- et l'Italien Daniele Contrini, dans la troisième et dernière montée du jour, à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée.
La modestie de Laverde
Auparavant, le début de l'étape (179 km) avait donné lieu à une succession d'attaques, sans résultat jusqu'à l'offensive lancée au 61e kilomètre bien avant le pied du col du Terminillo, la plus longue ascension du parcours.
En parvenant à suivre Laverde dans la dernière ascension, Pinotti savait qu'il avait fait le plus dur. L'Italien se gardait ensuite de commettre la même erreur qu'au Tour de Romandie quand il avait tout perdu en cherchant à doubler succès d'étape et prise du maillot de leader.
Pour Laverde, la route était grande ouverte vers un deuxième succès dans le Giro, un an après sa victoire acquise à Domodossola (nord). Toujours pour le compte de l'équipe Panaria, l'une des formations de deuxième division invitées par les organisateurs de l'épreuve.
"Mon travail, c'est d'aller dans les échappées et, si possible, de gagner", a rappelé modestement ce coureur professionnel depuis 2002 en Italie et remarqué déjà pour ses qualités de grimpeur (15e du Giro 2004).
Résidant à Imola pendant la saison européenne, Laverde avoue avoir la nostalgie de Medellin, la grande ville colombienne où il est né voici 26 ans. "C'est là que je retournerai à la fin de ma carrière", a dit le Colombien qui a même fourni son hématocrite à la curiosité des journalistes italiens (47 en Colombie, 42 en Italie).
Samedi, le Giro se déplace de Spolète à Scarperia dans la 7e étape, la plus longue de l'épreuve avec 254 kilomètres. La ligne d'arrivée est installée sur le circuit de Mugello où se dispute traditionnellement le GP moto.
Pinotti, le premier diplômé de l'enseignement supérieur ("ingeniere" en gestion) à porter le maillot rose, s'est gardé de disputer le succès d'étape à son compagnon.
Le Bergamasque, qui a rejoint à l'intersaison l'équipe allemande T-Mobile, a était trop heureux de revêtir à l'âge de 31 ans le premier maillot rose de sa carrière.
Adepte de la programmation neuro-linguistique (PNL), cet excellent rouleur, champion d'Italie du contre-la-montre en 2005, a mis à profit le bon de sortie accordé par le précédent leader, son compatriote Danilo Di Luca, qui avait annoncé la couleur au départ de Spolète en renonçant à défendre le maillot rose afin de ne pas trop solliciter ses coéquipiers.
Di Luca a respecté le plan, malgré la présence sur la course de l'un de ses supporteurs, le pilote italien de F1 Jarno Trulli. Il a rallié l'arrivée au sein du peloton, à plus de 7 minutes de Laverde et de Pinotti, dans la lumière ombrienne diffuse qui éclairait les remparts de la cité de la Renaissance.
Laverde et Pinotti ont distancé leurs trois compagnons, le Français Christophe Kern, le Suisse Hubert Schwab -un autre diplômé supérieur, en mathématiques- et l'Italien Daniele Contrini, dans la troisième et dernière montée du jour, à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée.
La modestie de Laverde
Auparavant, le début de l'étape (179 km) avait donné lieu à une succession d'attaques, sans résultat jusqu'à l'offensive lancée au 61e kilomètre bien avant le pied du col du Terminillo, la plus longue ascension du parcours.
En parvenant à suivre Laverde dans la dernière ascension, Pinotti savait qu'il avait fait le plus dur. L'Italien se gardait ensuite de commettre la même erreur qu'au Tour de Romandie quand il avait tout perdu en cherchant à doubler succès d'étape et prise du maillot de leader.
Pour Laverde, la route était grande ouverte vers un deuxième succès dans le Giro, un an après sa victoire acquise à Domodossola (nord). Toujours pour le compte de l'équipe Panaria, l'une des formations de deuxième division invitées par les organisateurs de l'épreuve.
"Mon travail, c'est d'aller dans les échappées et, si possible, de gagner", a rappelé modestement ce coureur professionnel depuis 2002 en Italie et remarqué déjà pour ses qualités de grimpeur (15e du Giro 2004).
Résidant à Imola pendant la saison européenne, Laverde avoue avoir la nostalgie de Medellin, la grande ville colombienne où il est né voici 26 ans. "C'est là que je retournerai à la fin de ma carrière", a dit le Colombien qui a même fourni son hématocrite à la curiosité des journalistes italiens (47 en Colombie, 42 en Italie).
Samedi, le Giro se déplace de Spolète à Scarperia dans la 7e étape, la plus longue de l'épreuve avec 254 kilomètres. La ligne d'arrivée est installée sur le circuit de Mugello où se dispute traditionnellement le GP moto.