Giro : un parcours symbolique
Cyclisme samedi, 13 déc. 2008. 14:00 samedi, 14 déc. 2024. 00:50
ROME - Le Tour d'Italie, qui fête son centenaire en 2009, s'est bâti un parcours hautement symbolique qui a été dévoilé samedi à Venise (nord-est), avec un départ le 9 mai depuis la cité lacustre et une arrivée à Rome le 31 mai au terme d'un parcours long de 3395,5 km et riche de 21 étapes.
C'est la première fois depuis 1950 que l'épreuve ne s'achève pas à Milan, là où siègent notamment les organisateurs de la course.
D'autres grandes villes de la Péninsule comme Milan (sur un parcours de 100 km emprunté par la 1re étape de la 1re édition en 1909), Turin, Florence, Bologne et Naples seront également visitées par la course, remportée l'an passé par l'Espagnol Alberto Contador.
Si Contador, qui préfère se concentrer sur le Tour de France, ne défendra pas sa couronne, plusieurs coureurs de renom son attendus comme l'Américain Lance Armstrong, qui participera pour la première fois à l'épreuve, les Italiens Ivan Basso - qui revient sur le Giro après deux ans de suspension pour dopage -, Damiano Cunego et Danilo Di Luca, deux anciens vainqueurs, ainsi que l'Espagnol Carlos Sastre, vainqueur de la dernière Grande Boucle.
La course démarrera à Venise avec un contre-la-montre par équipes (20 km) et s'achèvera également sur une épreuve chronométrée, mais individuelle (15,3 km), à Rome.
En plus de trois étapes chronométrées, cinq étapes de moyenne montagne et cinq de haute montagne constitueront les principales difficultés.
La montagne démarrera dès le 4e jour avec les Alpes et une arrivée au sommet à San Martino di Castrozza (1466 m). Le lendemain, il y aura une nouvelle arrivée au sommet, à Alpe di Siusi (1844 m), juste avant un passage de la course en Autriche et en Suisse.
Le Giro empruntera également les routes françaises lors de la 10e étape (Cuneo-Pinerolo, 250 km) avec les cols de la Madeleine (1996 m), Vars (2109 m), Izoard (2360 m, point le plus haut de la course) et Montgenèvre (1854 m).
Contre-la-montre crucial
En fin de parcours, les 16e et 17e étapes offriront également deux arrivées au sommet, au Monte Petrano (1101 m) dans les Marches (centre-est) et au Blockhaus (2064 m) dans les Abruzzes (centre). Enfin, c'est le célèbre volcan Vésuve (1000 m) près de Naples qui constituera la dernière grosse ascension du parcours à deux jours de l'arrivée dans la capitale.
Après les Alpes et avant les Marches, les candidats à la victoire auront un très long contre-la-montre (61,7 km) à disputer entre Sestri Levante et Riomaggiore en Ligurie (nord-ouest).
Très attendu, le désormais ex-retraité Lance Armstrong, interrogé sur le site web de La Gazzetta dello Sport, a assuré qu'il était "prêt à lutter farouchement pour conquérir le maillot rose".
"Mais Ivan Basso demeure mon favori pour la victoire finale", a ajouté l'Américain sept fois vainqueur du Tour de France, qui s'est dit "excité" par la première semaine.
"On va très vite dans les Alpes, où il peut faire très mauvais, a-t-il expliqué. Et puis en deuxième semaine il y a un long contre-la-montre. Depuis que je suis professionnel, je n'en ai jamais fait un de 62 km. Ce sera une journée cruciale. Enfin la dernière semaine sera pleine de pièges".
Le premier Giro de l'histoire a été disputé en 1909. Il ne s'est toutefois couru qu'à 91 reprises en raison des interruptions dues aux deux guerres mondiales.
C'est la première fois depuis 1950 que l'épreuve ne s'achève pas à Milan, là où siègent notamment les organisateurs de la course.
D'autres grandes villes de la Péninsule comme Milan (sur un parcours de 100 km emprunté par la 1re étape de la 1re édition en 1909), Turin, Florence, Bologne et Naples seront également visitées par la course, remportée l'an passé par l'Espagnol Alberto Contador.
Si Contador, qui préfère se concentrer sur le Tour de France, ne défendra pas sa couronne, plusieurs coureurs de renom son attendus comme l'Américain Lance Armstrong, qui participera pour la première fois à l'épreuve, les Italiens Ivan Basso - qui revient sur le Giro après deux ans de suspension pour dopage -, Damiano Cunego et Danilo Di Luca, deux anciens vainqueurs, ainsi que l'Espagnol Carlos Sastre, vainqueur de la dernière Grande Boucle.
La course démarrera à Venise avec un contre-la-montre par équipes (20 km) et s'achèvera également sur une épreuve chronométrée, mais individuelle (15,3 km), à Rome.
En plus de trois étapes chronométrées, cinq étapes de moyenne montagne et cinq de haute montagne constitueront les principales difficultés.
La montagne démarrera dès le 4e jour avec les Alpes et une arrivée au sommet à San Martino di Castrozza (1466 m). Le lendemain, il y aura une nouvelle arrivée au sommet, à Alpe di Siusi (1844 m), juste avant un passage de la course en Autriche et en Suisse.
Le Giro empruntera également les routes françaises lors de la 10e étape (Cuneo-Pinerolo, 250 km) avec les cols de la Madeleine (1996 m), Vars (2109 m), Izoard (2360 m, point le plus haut de la course) et Montgenèvre (1854 m).
Contre-la-montre crucial
En fin de parcours, les 16e et 17e étapes offriront également deux arrivées au sommet, au Monte Petrano (1101 m) dans les Marches (centre-est) et au Blockhaus (2064 m) dans les Abruzzes (centre). Enfin, c'est le célèbre volcan Vésuve (1000 m) près de Naples qui constituera la dernière grosse ascension du parcours à deux jours de l'arrivée dans la capitale.
Après les Alpes et avant les Marches, les candidats à la victoire auront un très long contre-la-montre (61,7 km) à disputer entre Sestri Levante et Riomaggiore en Ligurie (nord-ouest).
Très attendu, le désormais ex-retraité Lance Armstrong, interrogé sur le site web de La Gazzetta dello Sport, a assuré qu'il était "prêt à lutter farouchement pour conquérir le maillot rose".
"Mais Ivan Basso demeure mon favori pour la victoire finale", a ajouté l'Américain sept fois vainqueur du Tour de France, qui s'est dit "excité" par la première semaine.
"On va très vite dans les Alpes, où il peut faire très mauvais, a-t-il expliqué. Et puis en deuxième semaine il y a un long contre-la-montre. Depuis que je suis professionnel, je n'en ai jamais fait un de 62 km. Ce sera une journée cruciale. Enfin la dernière semaine sera pleine de pièges".
Le premier Giro de l'histoire a été disputé en 1909. Il ne s'est toutefois couru qu'à 91 reprises en raison des interruptions dues aux deux guerres mondiales.