Gutierrez victime d'un adversaire
Cyclisme lundi, 29 mai 2006. 18:50 jeudi, 12 déc. 2024. 09:27
MONTREAL (PC) - Pierre Hutsebaut, responsable technique du Grand Tour, a évoqué la possibilité que la cycliste mexicaine Ilda Gutierrez Mota ait commis une erreur technique avant de chuter du haut de la rampe de départ. Il ne faisait toutefois aucun doute, selon plusieurs autres observateurs, que l'inexpérience du teneur officiel a contribué de façon importante à l'incident.
"C'était juste un enfant, sans entraînement," a lancé Alesandro Mendoza, une membre de l'équipe mexicaine.
Lorsque le temps est venu d'amorcer le contre-la-montre, à 11h30, l'annonceur-maison Pierre Thibault a plusieurs fois demandé, au micro, au teneur officiel de se présenter à la rampe de départ. Après quelques minutes d'attente, on a dépêché un jeune homme aux allures d'adolescent sur place. On a pu entendre une commissaire de course lui donner quelques instructions sommaires en quelques secondes. Le teneur semblait donc jouer ce rôle pour la première fois.
Quelques secondes avant le départ, le vélo de Gutierrez a dangereusement tangué malgré l'emprise du teneur. Puis, lorsqu'on a signalé à la Mexicaine d'y aller, la roue avant a braqué soudainement vers la droite et le vélo a quitté la rampe après avoir avancé de quelques centimètres à peine.
La chute a été brutale. Gutierrez, en sanglots, a dû recevoir les premiers soins au visage.
"A l'instant où je devais partir, il ne m'a pas laissée partir, a déclaré Gutierrez, une cycliste qui a quatre ans d'expérience au niveau élite. Et avant, il ne me tenait pas correctement.
"Je ne veux pas blâmer la personne qui tenait mon vélo parce que quelqu'un lui a dit d'être là. Il y a tellement peu d'espace là-dessus. Il ne m'a pas laissée aller, alors quand... je ne sais pas.
"J'ai juste le goût de prendre l'avion et de retourner chez moi."
"Il peut y avoir des fausses manoeuvres des deux côtés, a déclaré Hutsebaut, qui n'a pas assisté personnellement à l'incident. Ce sont des choses qui arrivent - peut-être pas au plus haut niveau - mais dans d'autres compétitions, de niveau national par exemple."
Lorsqu'on lui a demandé s'il était normal de lancer un teneur dans le feu de l'action sans formation adéquate, Hutsebaut a répondu qu'il ne pouvait répondre à cela.
"Je ne sais pas qui l'a mis là", a-t-il dit, soulignant qu'il était ailleurs sur le parcours, à s'assurer que le tracé avait été bien cloisonné.
Quand à l'incident impliquant Armstrong, Hutsebaut a expliqué que le bénévole sur place a été impuissant devant un automobiliste entêté.
"Quand quelqu'un dit 'moi je veux passer, je veux rentrer chez moi' et qu'ils forcent le passage... tout le monde fait de son mieux."
A Rigaud, les choses se dérouleront autrement, a-t-il assuré, puisque c'est la Sûreté du Québec qui sera chargée de la sécurité des cyclistes.
"Quand une auto-patrouille te dit d'arrêter, tu arrêtes, a fait remarquer Hutsebaut. Tu ne cherches pas à passer par-dessus."
"C'était juste un enfant, sans entraînement," a lancé Alesandro Mendoza, une membre de l'équipe mexicaine.
Lorsque le temps est venu d'amorcer le contre-la-montre, à 11h30, l'annonceur-maison Pierre Thibault a plusieurs fois demandé, au micro, au teneur officiel de se présenter à la rampe de départ. Après quelques minutes d'attente, on a dépêché un jeune homme aux allures d'adolescent sur place. On a pu entendre une commissaire de course lui donner quelques instructions sommaires en quelques secondes. Le teneur semblait donc jouer ce rôle pour la première fois.
Quelques secondes avant le départ, le vélo de Gutierrez a dangereusement tangué malgré l'emprise du teneur. Puis, lorsqu'on a signalé à la Mexicaine d'y aller, la roue avant a braqué soudainement vers la droite et le vélo a quitté la rampe après avoir avancé de quelques centimètres à peine.
La chute a été brutale. Gutierrez, en sanglots, a dû recevoir les premiers soins au visage.
"A l'instant où je devais partir, il ne m'a pas laissée partir, a déclaré Gutierrez, une cycliste qui a quatre ans d'expérience au niveau élite. Et avant, il ne me tenait pas correctement.
"Je ne veux pas blâmer la personne qui tenait mon vélo parce que quelqu'un lui a dit d'être là. Il y a tellement peu d'espace là-dessus. Il ne m'a pas laissée aller, alors quand... je ne sais pas.
"J'ai juste le goût de prendre l'avion et de retourner chez moi."
"Il peut y avoir des fausses manoeuvres des deux côtés, a déclaré Hutsebaut, qui n'a pas assisté personnellement à l'incident. Ce sont des choses qui arrivent - peut-être pas au plus haut niveau - mais dans d'autres compétitions, de niveau national par exemple."
Lorsqu'on lui a demandé s'il était normal de lancer un teneur dans le feu de l'action sans formation adéquate, Hutsebaut a répondu qu'il ne pouvait répondre à cela.
"Je ne sais pas qui l'a mis là", a-t-il dit, soulignant qu'il était ailleurs sur le parcours, à s'assurer que le tracé avait été bien cloisonné.
Quand à l'incident impliquant Armstrong, Hutsebaut a expliqué que le bénévole sur place a été impuissant devant un automobiliste entêté.
"Quand quelqu'un dit 'moi je veux passer, je veux rentrer chez moi' et qu'ils forcent le passage... tout le monde fait de son mieux."
A Rigaud, les choses se dérouleront autrement, a-t-il assuré, puisque c'est la Sûreté du Québec qui sera chargée de la sécurité des cyclistes.
"Quand une auto-patrouille te dit d'arrêter, tu arrêtes, a fait remarquer Hutsebaut. Tu ne cherches pas à passer par-dessus."