Hamilton et Leipheimer visent plus haut
Cyclisme samedi, 6 juil. 2002. 12:18 jeudi, 12 déc. 2024. 03:41
LUXEMBOURG (AFP) - À force de côtoyer Lance Armstrong, général de l'US Postal, ses anciens lieutenants Tyler Hamilton et Levy Leipheimer ont pris du galon dans d'autres formations pour viser haut dans le Tour de France.
Les deux coureurs américains ont pour point commun d'être installés à Gérone (Espagne), tout comme Armstrong, et d'avoir rejoint des équipes surtout tournées vers les classiques et basées au nord de l'Europe du cyclisme. Hamilton a été recruté par les Danois de CSC, Leipheimer par les Néerlandais de Rabobank, avec pour ambition de jouer les premiers rôles dans les grandes courses par étapes.
Le parallèle s'arrête là entre les deux anciens coéquipiers dont le statut était sensiblement différent à l'US Postal.
Hamilton, 31 ans, a servi dans la garde rapprochée d'Armstrong durant les trois Tours de France gagnés par le Texan. Pilier de l'équipe américaine depuis 1996, il a décidé de prendre ses distances l'an dernier sans que, assure-t-il, son ancien chef de file lui en tienne rigueur.
"Lance m'a appelé pendant le Giro", confie Hamilton, passé bien près de la victoire dans la course italienne malgré une épaule très douloureuse due à une chute en début de course. A l'arrivée, sa deuxième place (assortie d'une victoire dans un contre-la-montre) a justifié la confiance de Bjarne Riis, le manageur de l'équipe CSC, très satisfait de sa recrue.
Décollage tardif
Leipheimer, 28 ans, est toujours resté aux portes de l'équipe d'Armstrong du Tour de France. Mais il a saisi crânement sa chance dans la dernière Vuelta, qu'il a terminée à la troisième place devant le leader théorique de l'équipe (Roberto Heras).
Quasiment inconnu dans les courses européennes jusqu'à l'an dernier, le Californien a surtout couru sur le continent nord-américain depuis son premier contrat professionnel en 1995. Sa carrière n'a décollé que tardivement, en 2000, quand il a rejoint l'équipe d'Armstrong.
Devra-t-il payer une taxe pour ses débuts dans le Tour ? Leipheimer, passé l'hiver dernier de la poste américaine (US Postal) à la banque néerlandaise (Rabobank), estime être en mesure de viser un jour le maillot jaune.
Pour sa première participation, ses ambitions sont plus limitées, malgré une forme de pointe attestée par sa victoire dans la récente Route du Sud: "Je ne crois pas être en mesure de gagner. Cette année, mon objectif est de terminer dans les dix premiers, dans les trois premiers si tout va bien. Le maillot jaune ? Il est déjà réservé par Armstrong."
Les deux coureurs américains ont pour point commun d'être installés à Gérone (Espagne), tout comme Armstrong, et d'avoir rejoint des équipes surtout tournées vers les classiques et basées au nord de l'Europe du cyclisme. Hamilton a été recruté par les Danois de CSC, Leipheimer par les Néerlandais de Rabobank, avec pour ambition de jouer les premiers rôles dans les grandes courses par étapes.
Le parallèle s'arrête là entre les deux anciens coéquipiers dont le statut était sensiblement différent à l'US Postal.
Hamilton, 31 ans, a servi dans la garde rapprochée d'Armstrong durant les trois Tours de France gagnés par le Texan. Pilier de l'équipe américaine depuis 1996, il a décidé de prendre ses distances l'an dernier sans que, assure-t-il, son ancien chef de file lui en tienne rigueur.
"Lance m'a appelé pendant le Giro", confie Hamilton, passé bien près de la victoire dans la course italienne malgré une épaule très douloureuse due à une chute en début de course. A l'arrivée, sa deuxième place (assortie d'une victoire dans un contre-la-montre) a justifié la confiance de Bjarne Riis, le manageur de l'équipe CSC, très satisfait de sa recrue.
Décollage tardif
Leipheimer, 28 ans, est toujours resté aux portes de l'équipe d'Armstrong du Tour de France. Mais il a saisi crânement sa chance dans la dernière Vuelta, qu'il a terminée à la troisième place devant le leader théorique de l'équipe (Roberto Heras).
Quasiment inconnu dans les courses européennes jusqu'à l'an dernier, le Californien a surtout couru sur le continent nord-américain depuis son premier contrat professionnel en 1995. Sa carrière n'a décollé que tardivement, en 2000, quand il a rejoint l'équipe d'Armstrong.
Devra-t-il payer une taxe pour ses débuts dans le Tour ? Leipheimer, passé l'hiver dernier de la poste américaine (US Postal) à la banque néerlandaise (Rabobank), estime être en mesure de viser un jour le maillot jaune.
Pour sa première participation, ses ambitions sont plus limitées, malgré une forme de pointe attestée par sa victoire dans la récente Route du Sud: "Je ne crois pas être en mesure de gagner. Cette année, mon objectif est de terminer dans les dix premiers, dans les trois premiers si tout va bien. Le maillot jaune ? Il est déjà réservé par Armstrong."