LOS ANGELES (AFP) - L'Agence antidopage américaine (USADA) pourrait rendre son jugement ce week-end concernant le cas du cycliste américain Tyler Hamilton, champion olympique du contre-la-montre à Athènes, convaincu de dopage par transfusion sanguine, qu'elle a auditionné quatre jours il y a plus d'une semaine.

Hamilton, qui conteste s'être dopé, encourt une suspension de deux ans.

"L'affaire est désormais entre les mains des décideurs (de l'USADA), a déclaré Howard Jacobs, l'avocat du coureur, au journal Denver Post. "Ils ont entendu l'évidence et maintenant nous avons juste à attendre leur décision". Selon Howard Jacobs, des scientifiques se seraient exprimés, devant l'USADA, sur la validité du test pratiqué.

Le coureur de 33 ans avait été convaincu de dopage par transfusion sanguine -une première dans l'histoire de la lutte antidopage- au lendemain de sa victoire dans un contre-la-montre du Tour d'Espagne 2004 et immédiatement suspendu par son équipe suisse, Phonak.

Il avait été contrôlé une première fois le 19 août, après sa victoire dans le contre-la-montre des JO d'Athènes en août dernier.

L'échantillon A s'était avéré positif mais la contre-expertise, pratiquée à Lausanne (Suisse), n'avait pas abouti en raison de la dégradation de l'échantillon sanguin.

Le CIO avait annoncé le 23 septembre que l'Américain pouvait conserver son titre acquis à Athènes.

Le 20 décembre, la justice grecque avait lancé des poursuites pénales visant le laboratoire d'Athènes accrédité par le Comité international olympique (CIO) après la destruction de l'échantillon sanguin du champion olympique.

Ces poursuites visent à déterminer s'il y a eu une destruction "intentionnelle" ou "par négligence" de l'échantillon du cycliste.