Hesjedal veut écrire une page d'histoire
Cyclisme jeudi, 8 sept. 2011. 15:49 jeudi, 12 déc. 2024. 11:57
QUEBEC - Le Canadien Ryder Hesjedal aimerait bien écrire une page d'histoire au Grand Prix cycliste de Québec, vendredi, mais il devra d'abord surpasser un peloton considéré plus relevé que celui de l'an dernier.
Il devra surtout doubler le Belge Philippe Gilbert, le grand favori des épreuves de Québec et de Montréal (dimanche) de l'Union cycliste internationale (UCI) WorldTour.
L'athlète originaire de Victoria en Colombie-Britannique en avait mis plein la vue en 2010 lors de la première édition des Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal, bouclant respectivement les courses aux 4e et 3e rangs.
Hesjedal a obtenu ces résultats alors qu'il venait à peine, a-t-il expliqué récemment, de se remettre d'une grave infection aux sinus.
Membre de l'équipe américaine Garmin-Cervelo (GRM), Hesjedal est cette fois arrivé au Québec en excellente santé et fort d'une préparation en haute altitude au Tour du Colorado.
Tout est possible pour les courses de vendredi (Québec) et de dimanche (Montréal), a fait valoir Hesjedal jeudi lors d'une conférence de presse au Château Frontenac.
S'il parvient à coiffer les 173 coureurs en lice, l'athlète deviendra le premier Canadien à remporter l'une ou l'autre des deux courses disputées au Québec.
Mais compte tenu de la qualité des coureurs inscrits, il prend soin d'éviter d'afficher un excès de confiance.
«Je veux juste pédaler fort. J'ai toujours envie de gagner, d'être sur le podium, a-t-il déclaré. Mais le niveau est plus relevé cette année. Ce sera encore plus dur d'être au top.»
Parmi ses adversaires les plus redoutables, Hesjedal cite le champion olympique Samuel Sanchez, d'Espagne, le tenant du titre de l'épreuve montréalaise de l'an dernier, Robert Gesink, des Pays-Bas, de même que Edvald Boasson Hagen, de Norvège, vainqueur de deux étapes du Tour de France.
Mais au-dessus de toutes ces têtes d'affiche qui peuvent aspirer à la victoire, trône le Belge Philippe Gilbert, un spécialiste des épreuves d'une journée, membre de l'équipe Omega Pharma-Lotto.
Avec 16 victoires en cours de saison, Gilbert est débarqué dans la Vieille capitale avec la ferme intention de décrocher les grands honneurs dans l'un ou l'autre des deux GP.
L'enjeu est de taille pour le cycliste wallon. Il espère amasser suffisamment de points au Québec pour se hisser au premier rang mondial, une position occupée par Cadel Evans depuis la fin de la dernière édition du Tour de France.
Les organisateurs ont ajouté un tour de plus cette année à chacun des parcours québécois. Les deux épreuves compteront un peu plus de 200 kilomètres. L'ajout d'un tour aux deux grandes boucles pourrait avoir un impact majeur sur le dénouement de la course, croit Hesjedal.
«Oui, c'est certain. Chaque kilomètre compte dans ce genre de course et cela pourrait changer la donne», a-t-il estimé.
Disputant deux épreuves «à domicile», Hesjedal aura les projecteurs braqués sur lui d'ici dimanche soir. Il assure cependant ne pas ressentir plus de pression qu'à l'accoutumée à la veille d'une compétition.
«Je ne dirai pas qu'il y a plus de pression pour moi ici. À ce niveau de compétition, il y a toujours de la pression mais je suis très content d'être au Canada», a-t-il dit.
Il devra surtout doubler le Belge Philippe Gilbert, le grand favori des épreuves de Québec et de Montréal (dimanche) de l'Union cycliste internationale (UCI) WorldTour.
L'athlète originaire de Victoria en Colombie-Britannique en avait mis plein la vue en 2010 lors de la première édition des Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal, bouclant respectivement les courses aux 4e et 3e rangs.
Hesjedal a obtenu ces résultats alors qu'il venait à peine, a-t-il expliqué récemment, de se remettre d'une grave infection aux sinus.
Membre de l'équipe américaine Garmin-Cervelo (GRM), Hesjedal est cette fois arrivé au Québec en excellente santé et fort d'une préparation en haute altitude au Tour du Colorado.
Tout est possible pour les courses de vendredi (Québec) et de dimanche (Montréal), a fait valoir Hesjedal jeudi lors d'une conférence de presse au Château Frontenac.
S'il parvient à coiffer les 173 coureurs en lice, l'athlète deviendra le premier Canadien à remporter l'une ou l'autre des deux courses disputées au Québec.
Mais compte tenu de la qualité des coureurs inscrits, il prend soin d'éviter d'afficher un excès de confiance.
«Je veux juste pédaler fort. J'ai toujours envie de gagner, d'être sur le podium, a-t-il déclaré. Mais le niveau est plus relevé cette année. Ce sera encore plus dur d'être au top.»
Parmi ses adversaires les plus redoutables, Hesjedal cite le champion olympique Samuel Sanchez, d'Espagne, le tenant du titre de l'épreuve montréalaise de l'an dernier, Robert Gesink, des Pays-Bas, de même que Edvald Boasson Hagen, de Norvège, vainqueur de deux étapes du Tour de France.
Mais au-dessus de toutes ces têtes d'affiche qui peuvent aspirer à la victoire, trône le Belge Philippe Gilbert, un spécialiste des épreuves d'une journée, membre de l'équipe Omega Pharma-Lotto.
Avec 16 victoires en cours de saison, Gilbert est débarqué dans la Vieille capitale avec la ferme intention de décrocher les grands honneurs dans l'un ou l'autre des deux GP.
L'enjeu est de taille pour le cycliste wallon. Il espère amasser suffisamment de points au Québec pour se hisser au premier rang mondial, une position occupée par Cadel Evans depuis la fin de la dernière édition du Tour de France.
Les organisateurs ont ajouté un tour de plus cette année à chacun des parcours québécois. Les deux épreuves compteront un peu plus de 200 kilomètres. L'ajout d'un tour aux deux grandes boucles pourrait avoir un impact majeur sur le dénouement de la course, croit Hesjedal.
«Oui, c'est certain. Chaque kilomètre compte dans ce genre de course et cela pourrait changer la donne», a-t-il estimé.
Disputant deux épreuves «à domicile», Hesjedal aura les projecteurs braqués sur lui d'ici dimanche soir. Il assure cependant ne pas ressentir plus de pression qu'à l'accoutumée à la veille d'une compétition.
«Je ne dirai pas qu'il y a plus de pression pour moi ici. À ce niveau de compétition, il y a toujours de la pression mais je suis très content d'être au Canada», a-t-il dit.